Noël 2012: des cadeaux empoisonnés (23)




Me suis bien accrochée à la proue de ce journal ces jours-ci.   D'ailleurs ma propension à l’esbroufe a vite pris une débarque sur l'absence d'intimité à laquelle on est en droit de s'attendre. 

Des vagues déferlantes de verglas sonneront encore longtemps le glas. Pour les vingt p'tits pits  morts à Newtown, Connecticut.

De la neige en masse s'appesantit sur nos têtes, et tombe aussi la pluie de larmes amères des mères éplorées.  Mouillures.

Pendant que des politiciens américains plaident en faveur d’un resserrement du contrôle des armes à feu, (le «Plan Alpha», un cadeau terriblement empoisonné le commande),  à commencer par l’interdiction des fusils automatiques comme celui qui a été utilisé par le(s) tueur(s) de Newtown.

Mais tout cela invite à ceci: qu'on enterre à jamais  les petits corps déchiquetés dans l'oubli de ces jours sombres.  Pour qu'enfin apparaisse la lumière dans les étoiles de leurs yeux.

***


Enfin « Tel le bélier belliqueux de l’Apocalyspe »,  petit mouton noir deviendra grand


En côtoyant sa famille (si son histoire est biographique, évidemment), VLB nous a fait traverser les invraisemblables sagas irlandaises des temps lointains. A certes fait cela  pour nous entraîner à la dure.

Puis nous mène en bateau en participant aux  périples tumultueux de l'Ulysse d'Homère, le Grec. Et finalement nous fait plonger dans les bas tréfonds de la vie intime et littéraire de James Joyce,  irlandais pure laine dans l'âme mais à gros grains, dans le reste.

« Comment ai-je pu devenir aussi vieux en ne faisant que lire de lointaines fictions irlandaises?», se plaint notre auteur national, en remontant à l'air libre après sa longue descente en a-pesanteur.

Je m'arrête net, fret,  sec.  Pour déguidiner au plus sacrant du Songe d'une Nuit d'Été et m'installer en permanence dans le confort d'un Conte d'Hiver. Mais sans passer nécessairement par le délugium tremens ...

De VLB:  les mots, ah, les mots!   Et, de Dalida: paroles, paroles ...

À suivre

Que des l(armes) de crocodiles (22)




Les pensées sont des ondes électriques traversant la sphère mentale de l’humanité. Une évidence de cette électricité-là: la planète entière  doit certainement se demander,  en ce moment,  pourquoi ce jeune homme a choisi d'exécuter vingt enfants innocents et huit adultes, y compris sa mère.

Reptilienne était-elle, elle aussi?  Sa mère aurait-elle eu une queue comme la mère de VLB qui battait la sienne dans l'eau et sur les murs ... ? Allons donc savoir!

Mais qu'est-ce qui pousse ces dérangés à viser ainsi la mauvaise cible? Pourquoi ne s'en prennent-ils pas aux escrocs qui, bien assis derrière leurs bureaux dans leurs châteaux-forts, pour ne pas dire, leurs coffres-forts que sont leurs banques, et qui  dirigent placidement le monde?

***





La Constitution falsifiée
 Le 2ème amendement à la Constitution des États-Unis dit ceci : « A well regulated militia being necessary to the security of a free State, the right of the People to keep and bear arms shall not be infringed. »
Selon ce texte, le droit de s’armer est collectif, plus politique qu’individuel, ce qui entraîne ipso facto des restrictions : s’inscrire à une milice bien régulée qui soit l’expression légitime et démocratique du peuple. 
Les interprétations de la National Rifle Association ne sont donc pas seulement tendancieuses, elles sont une falsification de l’intention du législateur, et servent l'agenda cynique du lobby des armes.
Dans ces conditions, l'impuissance des pouvoirs publics à maîtriser ce problème traduit une capitulation devant des intérêts sordides, à la faveur d’un déficit effarant d’honnêteté intellectuelle, de rigueur morale et de courage politique, masqué par l’hypocrisie et des larmes de crocodile. Commentaire sur Le Devoir,  Baudouin Peti - Inscrit 16 décembre 2012 05 h 06
Obama pleure les enfants de Newtown,
mais pas ceux de Gaza
Même Barak Obama  a essuyé ses larmes ...  Mais même les larmes d'un président ne deviendront pas des armes de destruction massive de plus de trois cent millions d'armes individuelles,  réparties à la grandeur du territoire américain.

Enfin, c'était très touchant ce mot: HOPE (ESPOIR) tracé par des chandelles alignées comme des planètes dans un ciel de décembre. Dans quelques jours, le retour à la normale viendra mettre un baume sur cet accident de   parcours ...  


À suivre 

William Blake: un génie visionnaire (21)


Le nombre de la bête est 666,
par William Blake

Et VLB: un sadique?  Presque!

Me semble déjà avoir écrit précédemment dans une page de ce journal que cette lecture m'avait fait faire d'une pierre deux coups.   

Mais me doutais bien depuis un bon bout de temps,  qu'il arriverait quelque chose de spectentaculaire avant la fin de cette vaste saga dans laquelle VLB nous fait pagayer à contre-courant  à travers « une Irlande plus ou moins mythique dans laquelle il prend un plaisir presque sadique à nous égarer.»  (Gilles Marcotte, L'Actualité, février 2007)

Mais ce n'est qu'après avoir grimpé jusqu'au sommet de cette incroyable expédition, alors que l'air commençait à me manquer, qu'à la sept cent quatre-vingt douzième et treizième pages,   ma surprise fut  grande  lorsque j'ai  réalisé  que le jet de ma pierre ferait trois coups au lieu de deux.

William Blake (1757-1827)
Cela dit, je ne connaissais William Blake, britannique de naissance,  que très vaguement pour avoir vu  il n'y a pas tellement longtemps son nom quelque part.

Arrivera donc comme un cheveu dans la saga de VLB,  ce personnage ou plutôt disons, ce génie visionnaire, peintre à temps plein et poète à ses heures au style halluciné qui le distinguait de ses pairs bien que ses thèmes soient classiques, et finalement auteur d'une œuvre inspirée de visions bibliques à caractère prophétique.


D'après lui : « Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie. » Cette formule a inspiré le choix du nom de l'essai d'Aldous Huxley, "Les Portes de la perception", qui lui-même a inspiré le nom du groupe rock : The Doors. »

***

La mémoire fait bien le hasard 


Tout se tient. Et rien ne se perd. Mais, il faut se rappeler des Jeux olympiques de 2012, à Londres, l'été dernier. Inspirés à grands frais par William Blake,  la connexion entre son oeuvre, en particulier son poème Jerusalem, et ces Jeux olympiques est stupéfiante,  disait-on,   un peu avant leur tenue.  Sauf que peu de gens n'y ont vraiment attaché d'importance,  pris au jeu qu'ils étaient (c'est le cas de le dire) par des décors fabuleux et des thèmes mythiques, etc.  

Pourtant une question qui n'a tué personne jusqu'à maintenant, se pose:  « Et si les cérémonies d'ouverture de ces Jeux étaient un cérémonial occulte/cabalistique/luciférien qui annonçait l'avènement de la "nouvelle Jérusalem" (gouvernance mondiale avec à sa tête l'Antéchrist), en opposition et en contradiction avec la "Nouvelle Jérusalem" biblique du poète William Blake? »

Il est clair que  ce que vivait William Blake en son temps « biblique » nous le rend aujourd’hui encore plus moderne que jamais.

D'abord, bien avant nous, Blake a parlé de la bête reptilienne, c'est-à-dire de l'humanité en son commencement.

Puis c'est, sans doute, dans ses moments libres que  Blake aurait  remarqué que la spirale que fait la roue qui tourne  se déploie comme un long serpent enroulé, par exemple.  Faut le faire.

Enfin pour achever ce tableau en beauté, Blake aurait-il bien failli désinventer l'arc-en-ciel?  En tout cas son intuition ne l'a pas trompé.  Tournant sa langue sept fois au lieu d'argumenter inutilement  il a cru bon préciser au cas où, que  l'arc-en-ciel existait bel et bien puisqu'il est l'alpha et l'oméga de la création.  À la bonne heure.

Avis aux amateurs d'arcs-en-ciel: à contempler désormais avec béatitude. Plénitude.

Le mystère des JO 2012 de Londres s'étant un brin désépaissi, il n'y a plus de raison pour moi de ne pas croire que William Blake est à la modernité contemporaine,  ce que Nostradamus est à la prédiction. Encore lointaine. À mon avis.

Merci encore monsieur VLB!  Maintenant, je commence à comprendre d'où vous vient l'idée de traiter votre mère de reptilienne ... Mais sans vous, jamais je n'aurais fait le lien avec cet événement aussi  étrangement occulte que grandiose, annonçant officiellement, et surtout triomphalement l'instauration actuelle du nouvel ordre mondial sur nos vies présentes et ce qu'il en reste. Pour les siècles et des siècles.

Illuminati, un jour! Illuminati, toujours!

 JO de Londres: bienvenue chez les Illuminati 

À suivre

Des visiteurs à la langue de bois (19)

Mise en garde à vous 


Faudrait surtout pas s'attendre de moi que je produise une critique en bonne et due forme de l'oeuvre de VLB. Ça, d'autres avant moi s'en sont chargés. Toutefois, sans trop me mésestimer, j'admets que ce qu'ils ont pondu à propos de cette oeuvre magistrale, est à « à la cloche de bois », ce qui signifie que peu de gens n'en a entendu parler. À commencer par moi.  

Cela dit, aimerais rappeler que nous sommes, ici,  dans un journal dont l'intimité massacrée déborde le cadre des états d'âme et leurs noirceurs,  et des impressions fugaces. Fulgurantes. Qui finissent toujours par devenir des non-dits. Heureusement que l'actualité d'hier, d'aujourd'hui et de demain est là pour nous sortir de ce guêpier de silences et d'insuffisances. Sottisières.

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Mentorat vs mort-aux-rats

Côté britannique, une vaste enquête révèle au moment où l'on se parle,  un scandale plus grand que nature dans l'Angleterre (al)bionique actuelle. De quoi en perdre tout goût pour la poésie ...  

L'aristocratie monarchiste va-t-elle encore s'empêtrer dans ses amydales pédophiliques? Sir Jim était un bon ami de Charles (le prince), considéré comme son "mentor", selon la Princesse Diana.  Selon de propos tenus une semaine avant sa mort. 

Mythologie: Albion était le dieu tutélaire original de la Grande-Bretagne. Ce Géant, fils de Poseidon et frère d'Atlas. qui a aidé Atlas et Iberius * (dieu de l'Irlande  ... ) à barrer l'accès de l'Occident à  Hercule-les-bras-forts. 

* Tiens! Tiens!  L'impériale Angleterre s'est alliée au dieu de l'Irlande, Ibérius, pour s'emparer d'une moitié de la Planète. Oh Dear !

Et la France, dans tout ça? Eh bien, comme une charognarde, se nourrissait grotesquement des restes de l'Empire britannique.   Surtout en Amérique. Comme de raison.


Un petit doigt en l'air ...

Me dit depuis un mois. Faudrait bien que je varnousse un peu aux alentours. Dans tous les coins. Racoins, Des visiteurs reptiliens étrangers à notre langue de bois sont censés apparaître ici et là.


À suivre


L'affaire du Sinkhole: la fin du monde est dans deux semaines (19)


Enfin un répit jusqu'à l'année prochaine

La Commission Charbonneau  a suspendu ses travaux jusqu'au 21 janvier.  Un répit fera du bien à tout le monde. 

À ce point-ci,  les choses sont rendues tellement près du bord de l'abîme, qu'il ne me reste plus que  le goût de me faire  du cinéma. Le cash dans la chaussette du parrain, le coffre-fort qui déborde dans l’officine du parti, le trottoir où dort pour l'éternité le fonctionnaire inconnu, les billets de 100$ et de 20$ récupérés après les y avoir jetés en panique dans les toilettes, bref tout ça ferait certes un superbe scénario.

Mais, on n'en est pas là.  Je n'ai pas ce talent-là.  Désir.

Et pourquoi cette réticence, au Québec, à qualifier l’événement du 4 septembre dernier,  d’« attentat politique » ?   Délire. Dérive.  


***

Ça mange quoi, en hiver, un sinkhole ?


États-Unis : effondrement massif du Sinkhole de Louisiane confirmé


Merci, Lolo pour ton lien vers cette nouvelle terrifiante sur WikiStrike.  

Sauf que j'hésite énormément à placer cette nouvelle (si seulement c'en est  une ...?). Pour te dire la vérité, j'ai la chienne de faire peur au monde avec des affaires de même. 

En tout cas,  je vais attendre un peu.  À voir les nouvelles qui ont cours, ces temps-ci, c'est comme si la fin du monde était programmée par des FORCES obscures et/ou une VOLONTÉ occulte (genre H.A.A.R.P.)  pour arriver pile le 21 décembre!!!   Absolument.

J'ai ben d'la misère avec ça.  On s'est tellement fait avoir avec le bogue de l'an 2000. Et celui du virus H1N1, etc. Si tu savais comme j'ai horreur de passer pour une nouille! 

Bon,  okaydou.   J'ai déjà acheté mon cadeau pour notre rencontre des BS,  jeudi prochain.

Salut, 
May 


La nouvelle terrifiante ICI


***
 
VLB pense 

 Que cet  Ulysse (de James Joyce)  qui paraît en 1922,  roman du Haut-Tonnant, de l'Ébranleur de la Terre, est si moderne que près de cent ans plus tard rien n'a encore été écrit qui puisse s'y égaler dans son fond comme dans sa forme, même pas Au-dessous du volcan de Malcolm Lowrey, même pas Cent ans de solitude de Gabriel Marquez, même pas Le bruit et la fureur de William Faulkner, même pas Le Ciel de Québec de Jacques Ferron. 

C'est pas peu dire. 

À suivre. À droite toute.

Sur le boulevard Rothschild à Tel-Aviv (18)

Dès que se lève l'aurore rouge aux doigts roses à l'horizon de nos deux pays,  le Québec et l'Irlande, l'insomnie puis la déprime  me guettent. M'attendent. Avant même que mon café percole. Mon journal prend aussitôt des allures aléatoires. Giratoires. Prémonitoires.

La terre a tremblé à Matane.  A-t-on senti la secousse jusqu'à Trois-Pistoles?  Là, où la mère reptilienne se berce, du matin au soir, du soir au matin,  en rêvant de la mer lointaine à travers mes fenêtres embuées. Se voyant de retour à Terrebonne ce matin où il ne se passe rien. Là.

Sauf que l'épicentre du tremblement de terre de Matane,  s'est propagé en longs bras de terre et de mer, piquant à travers baie Saint-Paul jusqu'à baie d'Urfée.

S'est enfargé aussi dans les ondes positives/négatives courant sur le dos rond de la rivière des Mille-Iles, et allant se cacher sous les ponts gelés par des brouillards. Débrouillards. Et des embruns incolores qui les recouvrent sournoisement à cette heure-là. De pointe.

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Honte à toi, Canada!


Cette semaine, la Palestine est devenue un État observateur non-membre de l'ONU.  Au grand dam de son bourreau,  Israël. Et de ses plus loyaux et fidèles alliés:  le Canada et  les États-Unis.  

Malgré la propagande mensongère et les préjugés irraisonnés en Israël,  il y a aussi des pacifistes israéliens (et je suis avec eux)  qui soutiennent la démarche palestinienne. Ils manifestaient hier sur le boulevard Rothschild à Tel-Aviv, devant le bâtiment où David Ben Gourion a déclaré, en 1948, l’indépendance de l’État d’Israël. Yael Dayan, fille du célèbre général Moshe Dayan, applaudit l’initiative palestinienne. 

En son temps, James Joyce avait un faible prononcé pour la juiverie. Ses meilleurs amis étaient des Juifs. Tous des riches, des aristocrates et en plus, arrogants comme c'est pas possible. En outre, ses relations extraconjugales étaient de plantureuses Juives.

Se vengeait-il de ses origines cruellement misérables?  Méprisables.

À suivre


Goldman Sachs et ses pions (17)

Comme dans  (pion)niers


Ne sont que des promoteurs et des instaurateurs d'un Nouvel Ordre Mondial. Nouveau? Pas vraiment. Le phénomène existe depuis toujours.  Font partie de la pyramide. Niveau 4.  Tout en haut ceux qui nous gouvernent depuis des siècles.  Sinistres. Maîtres du monde.  De la planète. De l'Est à l'Ouest. Du Nord au Sud.

Et l'Irlande oblige:   Peter Sutherland, ancien ministre de la justice irlandais, directeur non-exécutif de Goldman Sachs (GS) International.

Un détail. En passant:

Ici, au nord de l'Amérique,  a été choisi d'entre les meilleurs des pions de GS, le Canadien, Mark Carney,   pour remettre la tête de la Bête sur son tronc. La Banque d'Angleterre. En personne.

GOLDMAN SACHS EST EN CHARGE DE NOUS.

Nous: les moins que rien.  Rien de moins. 

***

Aujourd'hui est comme hier.  Les mêmes misères. Les mêmes atrocités.  Sauf qu'aujourd'hui, il y a moyen de savoir. Si on veut bien savoir. Évidemment. 

Pas rapport avec James Joyce? Allons donc! 

Dans son oeuvre Ulysse, Joyce fait dire à son héros, en 1929: « L'Angleterre est aux mains des Juifs. Dans tous les postes éminents: la finance, la presse. Et leur présence, là, est l'indice de la décadence d'une nation. Le mercantilisme juif a commencé son oeuvre de destruction. La vieille Angleterre se meurt. »

Joyce aurait-il eu raison? Comme la Bête à qui l'on coupe la tête. L'Angleterre est morte. Vive la reine! La reine est morte. Vive l'Angleterre! 

Ainsi parlait Zarathoustra ...


Pourquoi l'Ulysse d'Homère est-il si grec; et l'Ulysse de Joyce, si juif? Joyce aurait-il compris dans quelle loge logeait la vérité?   Pendant ce temps, au Québec, ni l'Ulysse de Joyce, encore moins celui d'Homère  n'arrive  à faire tenir debout un peuple pacifique qui tue le temps.

À suivre

Il neige aussi en Irlande (16)


Éclipse solaire

N'ai pas cherché le gène de l'immortalité mais l'ai trouvé par hasard  dans un polype d'eau douce ... Fantasme. Jeunesse éternelle.

De fait, il neige aussi en Irlande. Au cas où l'on croirait en avoir le monopole au Québec. Mon cher Émile - Toi qui croyais  - Que vivre en ville - La neige tomber la faisait

Tout comme  pour les histoires d'inceste étaient monnaie courante en Irlande comme elles le furent au Québec, deux pays trop catholiques pour que la perversité n'y soit pas un lieu commun. 

Joyce n'eut-il que d'inoffensives pensées incestueuses par-devers sa fille, Lucia? Oh! que des allégations échappées ici et là! 

... car la vérité des vérités,  je suis James Joyce et c'est le soleil qui tourne autour de moi et pas moi autour du soleil. 

Pour comprendre le tout et le rien

Il n’y a pas une journée qu’on ne parle pas de pédophilie dans les nouvelles et les médias.  Et, oh! quelle horreur nous submerge à chaque drame. Si bien qu'on finit par banaliser le sujet à force de ne pas le comprendre.Trahies par l’ignorance nos émotions et bien sûr, nos opinions sont toutes croches. Tordues.

La pédophilie, une orientation sexuelle au même titre que l’homosexualité?  En tout cas, il semble que ce soit une erreur de penser que la pédophilie est une maladie. Et que, par conséquent, elle se soigne. C'est faux. On ne guérit pas de la pédophilie, puisque ce n'est pas une maladie, mais on peut la gérer. Le pédophile a besoin d'être respecté quand il ne touche pas à un enfant.

À suivre

Un oiseau dans mon oreille (15)

Plus catholique que le pape


Certains Irlandais tout comme certains Québécois, même encore aujourd'hui, vivent sous l'emprise de la religion. Sont plus catholiques que le pape. Elvis Pro Nobis.

«Notre Père qui êtes aux Cieux. Restez-y. Et nous nous resterons sur la terre. Qui est quelques fois si jolie.. Avec ses mystères de New-York et ses mystères de Paris. (Et ceux du Québec. Et ceux de Dublin.) Qui valent bien celui de la Trinité...»(Jacques Prévert dans Pater Noster)

Au Québec, l'exemple le plus percutant, ce maire de Saguenay, Jean Tremblay, marqué au vif dans sa chair par les dents de la bête.

«Écoutes bien, mon Ti-Jean. On en a rien à branler que tu crois en Dieu, au Ciel, à l’Enfer, au Purgatoire, aux Saints et au Pape et que tu aies le goût de te mettre à genoux ou de te prosterner pour prier, mais t’es pas obligé de faire cela en public et d’imposer cela à tes concitoyens. T’as pas encore compris cela ?»   (Dans Vigiles.net)
 
***


Rêve



Mon oiseau ressemblait
comme deux gouttes d’eau
à celui-ci

Cette nuit,  ai rêvé qu'un oiseau, plus petit que le plus petit oiseau du monde, virevoltait de toutes ses ailes autour de mon oreille.

Me suis aperçue qu'il y laissait tout au fond de minuscules lambeaux de faux nuages. Il y construisait son nid avec.   Oui. Oui. J'ai bien rêvé ça.

Ai bien peur que quand on rêve d'oiseaux qui battent des ailes autour de nos oreilles, le message est clair: on est mûrs pour un nettoyage d'oreilles professionnel ...


À suivre

Des indulgences à revendre: pas cher (14)

Serais bien plus avancée dans ma lecture si je ne m'arrêtais pas à toute minute. Et ne prenais pas autant de notes.

Mais,  fais certes d'une pierre deux coups. Coup sûr.  Apprends à connaître deux auteurs en même temps: un Québécois et un Irlandais.  Coup de circuit.

Mon plan B. Aussitôt après en avoir terminé  avec VLB et son bouquin vert irlandais, me plongerai dans la lecture d'Ulysse, écrit par James Joyce lui-même en personne. Et publié en 1929.  Coup de maître.



Pour comprendre le sens du mot reptilien, il faut d'abord savoir que les reptiles ne nourrissent pas leurs petits. Ils les cachent dans le sable en espérant qu'ils se débrouilleront tout fin seuls avec le temps. Et finiront bien par apprendre les golurures de l'expérience. 

Au fait, ça mange quoi en hiver des golurures?
Aucune espèce d'idée.

***


Dieu est multipolyglote. Multilingue pour les puristes. Purs et durs.
Bref, Il comprend son nom dans toutes les langues. 



Dieu, en français; God, en anglais; Yahvé, en hébreu; Allah, en arabe.
Pour les autres, faut attendre dans le vestibule des langues.
Que Ciel ne nous tombe pas sur la tête.
Ni à Gaza. Ni à Tel-Aviv

Malgré toutes les indulgences que nos mères se sont payées. 
Nos mères reptiliennes. Des saintes femmes.

Chouette!

De VLB, j'ai aimé ceci: « Ça grésille dans la grande cuve et le tuyau de tôle qui relie le poêle à bois à la longue cheminée, lâche des bruits sonores,  comme les pets du Minotaure quand il a trop mangé de luzerne au beau mitan de son larbyrinthe. »

Entretemps, me vient le goût des herbes du Bas-du-Fleuve. VLB en met parfois, à raison de quelques pincées à la fois, (basilic, ail, persil, aneth sauvage) dans son tabac, qu'il fume avec quelques graines de pavot.  Et bien sûr, aussi avec la conscience tranquille et incrée de sa race.

En guise de forclusion. Le  Dublinois a poussé sa femme, Nora, dans une aventure adultère avec un homosexuel italien.  Affaire conjugale délirante. Chicane de ménage à l'horizon. Ménage à trois. Défense. Psychose.

À suivre. 
À mon retour de la bibliothèque en fin d'après-midi, hier

Arc-en-ciel & chemtrails (13)

«Tu lis trop et tu écris trop. C'est pour ça que tu as mal dans le dos.»  Eh ben non, madame la-mère-reptilienne.  Vous êtes tout faux.  Si j'ai mal dans le dos ces temps-ci de novembre avancé,  c'est à cause de l'ARTHRITE. 

Maudite arthrite! 

VLB. Qu'importe, mais entre la fiction et la réalité, la place que tient (non pas l'arthrite) mais la poliomyélite dans la vie de son personnage, Abel,  est, à mes yeux, suspecte.

Car comme le dit son ami qui a connu le Deuxième Guerre mondiale,  un libraire italien, quand on a résisté à la contagion mussolinienne, on n'a pas peur d'un petit virus comme celui de la poliomyélite. Qui vous rend à coup sûr infirme pour le reste de vos jours.  Soit dit en passant.

Tout comme la maladie mussolinienne. D'ailleurs. La mère de toutes les maladies vénériennes des temps modernes.   Corruption. Collusion. Construction. Commission. Désinformation. Etc.

Bon. Difficile de dire si VLB invente son histoire au fur et à mesure qu'il frictionne de potion magique la fiction pure et simple de son roman; ou si c'est sa vraie vie qu'il raconte, à savoir s'il écrit ce même roman pour s'y autobiographier. Tout simplement.

Allez donc savoir.

VLB a la réponse. Toute faite. «Un gros livre finit (toujours) par vous habiter.!   Et voilà où j'en suis. Je suis habitée par ce gros livre vert.  

Vers demain. Au mitan de ce volumineux volume. 

À suivre

 ***

La fin du monde (12)

Au commencement du XXè siècle, l'Irlande n'avait pas grand-chose à offrir.

En 1904, quarante mille Irlandais, des artistes et des écrivains pour la plupart,  avaient fait comme Joyce, fuyant un pays pauvre et résigné à ne jamais devenir historique.

En fait, selon VLB, l'exil et l'écriture, ce n'était pas ce que Joyce avait imaginé.

C'est pas moi qui le dis.

Mais ne dirai pas dans quelles pages se trouvent  les fameuses missives-épiphanies (dixit:VLB) à Nora, la mère de ses enfants. Ai jamais rien lu de pareil à ce jour. D'aussi cru. Chose certaine, on est loin du Cantique des Cantiques ... C'est le moins qu'on puisse dire.

Une sexualité exacerbée qui confirme que l'Irlande devait être libre, sans compromis ni compromissions. Après des siècles et des siècles de r'tiens ben.

J'imagine.



Mais ai adoré: Quand on est sujet sujet britannique (comme les Irlandais le sont et les Québécois aussi), on ne traite pas la reine Victoria (à l'époque de Joyce), de foutue vieille salope.

Ne réveillons pas le chat Harper qui dort!

Enfin quelle différence entre la fin du monde et la fin d'une mère reptilienne ... ? Aucune. Les deux ne sont que du bluff.


Prière de ne pas agrandir


Un rendez-vous manqué

Ce dernier week-end. 
Un petite escapade à deux. 
Ni les oies blanches ni les belles Sorelloises n'étaient au rendez-vous. 
Zut, alors!

À suivre

Le dictionnaire (11)

Petite journée. Aujourd'hui, dès que j'ai mis les pieds à la bibliothèque,  me suis rendu compte que j'avais oublié mes lunettes de lecture à la maison. 

Pas question de refaire à pied le chemin que je venais de faire.  

Ai donc dû utiliser la méthode éprouvée (mais bâtarde) des bras allongés. Télescopés. 

Aussi bien dire que ma période de lecture a été pas mal écourtée. Malgré ceci, malgré cela, ai quand même lu  jusqu'à la page 401 ...  

Dans les circonstances. 

Un véritable tour de force. 

***

Revenons-en à notre petit mouton noir. Pas le nôtre. Mais celui de VLB. Celui qu'il aime tant. Lui caresser le museau. Aussi le laisser grimper sur ses cuisses. 

Lui a-t-il donné un nom? 

Ne m'en souviens pas. 

De fil en aiguille. C'est bien pour dire. Après tout ce qu'il a dit sur sa mère reptilienne en particulier, même si cette dernière a tenté de se pendre, pas au bout d'un fil, mais au bout d'une corde afin de s'attirer un peu d'attention. 

N'en demandait pas beaucoup pourtant. Un geste ou un mot d'affection. Chose certaine, VLB n'était pas un tueur de mère.  Et de son côté,  son semblable, Joyce, lui, n'était pas un tueur de père.

À propos.

Que ce soit de l'enculement des petits servants de messe par un prêtre pédophile; ou le guet (genre thriller) d'une marmotte par ses molosses de chiens, VLB a le don des descriptions superbement  détaillées. 

Si bien qu'on s'y croirait en temps réel.

La chose lui aurait été racontée par un auteur québécois connu. Bien qu'il soit quelque peu dégoûtant de parler du goût des prêtres pédophiles pour le jeune sperme (qui embaume) les sacristies, certains d'entre eux, plus pervers que d'autres,  lui trouvaient une toute autre vertu.  

Celle de nettoyer mieux le visage que ... les crèmes de Lise Watier.  

S'agissait d'y penser.

*** 


Pour sa fête, demain, allons offrir  un tout nouveau, tout beau dictionnaire à notre amie de Trois-Rivières.  Son dictionnaire date de 1998. 

Allez donc jouer au scrabble avec un équipement pareil.

Mais cherche désespérément un moyen d'envoyer un vieux dictionnaire à la bibliothécaire dans l'émission UNITÉ 9. 

À suivre. 



La Joconde (10)

Aujourd'hui, les circonstances aidant, j'ai décidé de commencer cette nouvelle  page de mon journal par ce petit entrechat dans la chronique d'un journaliste du Devoir,   qui a remarqué ce qui suit en assistant de bonne heure, un matin, à la Commission Charbonneau:

«Avec attention, avec ennui, avec impatience, avec l’air de n’être pas là, avec amour, fatigue, exaspération, avec crédulité, confiance ou fin de non-recevoir… Comment écoute la juge Charbonneau ? Du moins, ce matin-là. À première vue, avec application. Elle penche souvent la tête sur le côté. Dans ces moments-là, on l’imagine en train de partir quelque part… Mais non. Elle revient en s’agrippant à son stylo et trace quelques notes, se remet droite et joint les mains. J’ai parfois aussi le sentiment qu’elle écoute religieusement - mais avec un sourire digne de la Joconde - ces excitantes histoires autour de bouteilles de vin qui ont généré de la part de la procureure une salve bien nourrie de questions.»

Un sourire digne de la Joconde, dites-vous,  monsieur le journaliste? Eh bien, vous n'êtes pas le seul à y avoir vu ce sourire. Moi aussi, ai vu la Joconde à travers elle. Et cela depuis les tout débuts de cette commission.

Énigmatique Mona Lisa, on vous salue! 

***

Pour en revenir à nos petits moutons noirs



Entre les filles engagères, les grébiches et la bernacle irlandaise, VLB nous ramène sans cesse dans son drôle de monde où les femmes sont présentes, mais ... Si peu conséquentes. Si douées pour la trahison. Appellent  amour leurs sentiments tordus.  Appellent affection leur besoin de possession.  Moi, j'y aurais plutôt vu de la dépendance affective la-dessous, mais ...

Et s'étonne qu'elles en veuillent toujours plus.

Une éclipse de lune, avec ça...?

Comme de devenir curés, évêques et cardinaux dans l'Église romaine.

Et elles appellent ça s'émanciper.

Bref, faire comme les hommes et désapprendre à penser comme eux.

 Des exemples, en veux-tu, en v'là: Golda Meir, Margaret Thatcher, Lyse Payette.

On parle pas de grébiches ici. 

 À suivre.

***

Parlant  d'entrechat

Regardez bien.
Dans ce tas de ferraille, il  y a un chat qui s'y promène.
Assurément. 
Mais où est-il?
De quelles couleurs est-il?
Cherchez bien et vous le trouverez. 



P.S. Une fois que vous l'aurez trouvé,  jamais plus vous ne le perdrez de vue.

Sommes tous des maires Tremblay (9)

Long time, no see.

Le bonheur, rien d'autre ...  Mon journal s'enlise dans les ferrangues. Pas commun ni propre ce mot-là. 

 

N'a pas trop de sympathie pour les femmes, VLB. En général. Si les femmes en manquaient moins (de l'instinct), elles seraient moins chiantes aussi.  Se contenteraient d'être ... des folles. Ce sont toutes des folles quand elle ne sont plus mères reptiliennes.

Avec un homme de même, mesdames, rien à foutre.


Pour en revenir à James Joyce.

Contre toute attente, il s'entendait plutôt bien avec les jésuites qui lui enseignaient.

Il admirait l'étendue de leurs connaissances et l'arrogance qu'ils manifestaient par-devers tous les autres ordres religieux, qu'ils considéraient comme nettement inférieurs au leur. 

Illuminatis. 

Dessous le surplis. 

Leur supérieur n'était pas surnommé pour rien le pape noir ...?

C'en était un. Parce que parfois se montrait plus puissant et plus riche que l'évêque de Rome. 

Ai lu à date 350 pages. Une prouesse.
 

***

Le faux-naïf 

Ai mis de côté mon petit carnet de notes acheté chez Archambault, l'autre jour,  pour un plus épais barguigné chez Dollarama

Aujourd'hui, Lise Payette a écrit:   «Après des années de silence et d’indifférence, le peuple du Québec, qui avait accepté de prendre son mal en patience, se retrouve confronté à des révélations qu’il sentait bien possibles, mais qu’il refusait de voir en face. Une attitude qui ressemble assez à celle pratiquée par le maire Tremblay finalement »   

On l'a trahi. Moi aussi. Et ne suis même pas Montréalaise. 


La Bête 

Puis, belles Lavaloises, vous ai vues pavoiser à la télé.  Bravo, ma cousine!


Mais de l'autre côté de l'envers,  du rose plein la vue. De rose elles sont vêtues. En rose sont leurs lunettes. Aïe! Chose,  pauvres veuves en peine de maire. Hum.  Inquiétant. 

De maire-en-téflon. Non. De maire-en-béton. N’a même pas commenté ni répliqué aux allégations de corruption et de collusion pesant contre lui. Constatant seulement l’existence du phénomène. 

Psychopathe un jour. Psychopathe toujours. En parfait contrôle de ses émotions, ne reconnaît même pas (que c'est lui) le problème. 

Une victime d'elle-même posant les deux pieds dans la garnotte 
 
À suivre.

La fleur de lys dans le coquelicot (8)

Avant-hierlande, à la dernière ligne de la page 201,  VLB s'est mis à écrire à tout bout de champ par la suite: ma mère reptilienne par ci, ma mère reptilienne par là.  Ai tombé direct en bas de ma chaise.  

Veux bien croire qu’il n’était pas heureux de l’avoir dans les pattes depuis la mort de son père, mais là, ai  pas encore trop compris pourquoi le fils appellait sa mère ainsi.   Intrigant.  Sans bon sens.


Pourquoi vouloir tant écrire sur l'Irlande? Sur cet écrivain buveur, coureur de jupons,  etc. VLB se laisse prendre au piège de la curiosité malsaine de sa mère reptilienne.  Qui veut savoir.  Absolument tout. Façon de se glisser. Ramper. Dans l'esprit de son fils.
Soit dit en passant. « À quoi, tu penses? » Aie! ce que j'haïs ça quand on me pose cette saudite question.  Je pense à madame Marois qui n'aurait pas dû enlever sa fleur de lys dans son coquelicot. Rien que pour faire plaisir au Canada anglais qui ne cherche qu'une seule chose: qu'on finisse par s'assimiler.  Y en a marre de se voir marrer de nous. VLB a raison. On n'est pas vindicatifs une miette. Contrairement au Irlandais. Eux ...
Lui raconte donc, à sa mère reptilienne,  le grand chaos qui a divisé l'Irlande  en 1920:   les six provinces riches du nord sont allées aux protestants ; et le reste de l'Irlande peu industrialisé aux catholiques. Pauvres.

Ressemblance. Oblige. L’Irlande n’est jamais bien loin du Québec. Un fait. Toutes les colonies britanniques se ressemblent.  Là, comme ici, la religion a eu beau inventer les limbes, le ciel et l’enfer, ces armes de restriction massive ... Allez! Croissez,  multipliez-vous et anglaisez-vous. Avec la bouche en cul-de-poule. De préférence.

"Tu es rendu trop loin. Parle-moi encore du père de ton ami écrivain* . S'il a eu un fils, c'est donc qu'il s'est marié? a dit ma mère

* James Joyce

*** 

Sandy, la mariée de Frankenstorm s'est étouffée dans les bras de la Terre.  Et éteinte dans les bras de la Mer.  Et ceux aussi des Grands-Lacs. Laissant derrière elle que désolation, destruction et mort-aux-rats. Au ras des pâquerettes.
  
« Ce matin, je pensais à la ville de New York , les pauvres citadins se retrouvent sans électricité, sans moyens de transport, plusieurs sans nourriture et j’ai lu que les rats commençaient à envahir la ville. »   Extrait du message hebdomadaire de Lolo.

À suivre


Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

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