Le printemps au milieu d'un champ de pavots

Comme Alice au pays des merveilles
Pourquoi cette photo d'un champ de pavots? Ce n'est certes pas pour nous rappeler  qu'il sera bientôt temps d'admirer cette magnifique fleur, tellement  éphémère, soit dit en passant, qui comme à tous les printemps  apparaît au bout du jardin.
 
Non. Mais comme Alice au pays des merveilles, le militaire debout, baïonnette à la main, planté au beau milieu de ce champs de pavots afghan, ne fait que protéger le butin immensément utile qui, pour ceux qui l'auraient oublié, sera récolté massivement afin de servir à l'effort de guerre des Américains.
De  là  à dire, comme dans Alice au pays des merveilles.  On comprend maintenant pourquoi Obama n'arrive pas à se décider d'un  moment pour le retrait de ses 10 000 militaires de cet enfer qu'est l'Afghanistan.

Cela dure depuis des décennies que sans le commerce de ce pavot et de l'héroïne qui vient avec, ce serait probablement la fin des guerres qui nous ont tant donné la berlue depuis le 11 septembre 2001.   Donc,  la récolte du pavot qui bat son plein actuellement en Afghanistan  continue d'enrichir les banques, principalement la HSBC,  puis les talibans et bien sûr, les Américains. On pourrait presque parler d'un éternel printemps rose. 

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Donald Trump fait trembler les écoliers

19 avril 2016 |Coraline Kaempf - Le Temps | Etats-Unis
 
 
Intimidation, montée de la peur et de l’anxiété : la campagne présidentielle américaine a des effets directs sur l’ambiance des classes du pays. Une étude dénonce l'« effet Trump ».
Alors que tous les quatre ans, à l’occasion de l’élection présidentielle, les professeurs des écoles américaines avaient pris l’habitude de dispenser à leurs élèves des cours de démocratie et de citoyenneté, cette année ils marchent sur des oeufs. En cause : l’« effet Trump ».
 
« Prononcer le nom "Trump" », c’est assez pour faire dérailler une classe », relève une enseignante, dans une étude menée par Teaching Tolerance, une section de l’organisation active pour les droits civiques Southern Poverty Law Center, basée en Alabama. Son étude, baptisée « Trump Effect », se fonde sur un questionnaire mis en ligne qui a été rempli sur une base volontaire par 2000 instituteurs de primaire et de secondaire, et ne prétend donc pas être représentative. Il n’empêche.
 
Selon plus des deux tiers des enseignants, les élèves ont des doutes ou des peurs quant à ce qui pourrait se passer pour eux ou leur famille après les élections, et plus d’un tiers ont constaté une montée du sentiment anti-musulmans et anti-immigrants dans leurs classes.
 
Élèves tourmentés
 
« Les élèves entendent plus de langage de haine que jamais auparavant », explique un professeur du Montana. « Ils pensent que tout le monde les déteste », souligne un de ses collègues.
 
« Est-ce que le mur [que Donald Trump projette de faire construire entre le Mexique et les États-Unis] est déjà là ? » : la question est fréquente, note le rapport. Les enfants expriment souvent l’angoisse d’être déportés ou que leur famille soit séparée. Certains ont peur de perdre leur maison, de devoir vivre cachés, ou même d’être envoyés dans des camps de détention.
 
Les élèves aux origines latines et musulmanes sont particulièrement tourmentés. L’ambiance a changé dans les classes, selon l’étude. Beaucoup de ces enfants sont effrayés, mais également « blessés » et « déprimés ». « Ces enfants d’immigrés ont l’impression de ne plus appartenir à ce pays, de ne pas avoir de valeur. »
 
Les écoliers noirs se sentent eux aussi visés. Certains d’entre eux demandent à leurs professeurs s’ils seront déportés en Afrique ou même si l’esclavage sera rétabli, comme le mentionne le rapport.
  
D’autres enfants prennent parti, créant de la tension dans les classes. « Des enfants disent aux autres qu’ils seront bientôt expulsés, relate un professeur, menaçant leurs camarades : « quand Trump gagnera, toi et ta famille, vous allez être renvoyés chez vous ». » « Un enfant a dit qu’il soutenait Donald Trump parce qu’il tuerait tous les musulmans s’il devenait président », rapporte une enseignante de secondaire.
 
« Entendre "sale Mexicain" est devenu commun dans l’école où j’enseigne. Avant la campagne, je n’avais jamais entendu cette insulte », explique un professeur du Wisconsin. Faire des commentaires négatifs, dénigrer et intimider est devenu habituel dans de nombreuses écoles du panel. Plus de la moitié des professeurs interrogés notent une montée de propos racistes, ressortis des discours politiques.
 
Hostilité et colère
 
Si la campagne politique a des échos dans les classes, la place n’est pas au débat.« Les élèves sont devenus très hostiles aux points de vue différents des leurs, peu importe le sujet traité. Toute division suscite désormais de la colère et des attaques personnelles », souligne un instituteur de l’État de Géorgie. Un de ses collègues de New York explique que dès que le nom de Trump apparaît, « les élèves des deux camps s’énervent ».
 
Face à cette ambiance délétère, deux tiers des professeurs interrogés ont décidé de changer leur programme habituel, ne se contentant plus de parler de droits civiques et de démocratie. Parmi eux, une majorité a choisi, cette année, de parler des élections avec leurs élèves en changeant d’optique. Certains d’entre eux ont mis de côté la neutralité : « J’ai clamé haut et fort ce que je pensais de certains candidats, ce que je n’avais jamais fait auparavant. Mais je sens que mon devoir est d’agir contre l’ignorance », explique un professeur.

D’autres ont préféré cibler des aspects particuliers de la campagne, la rhétorique par exemple. « Mes élèvent doivent savoir que ce à quoi ils sont en train d’assister n’est pas acceptable », explique un professeur de Washington. Enfin, se sentant impuissants, d’autres professeurs ont décidé d’écarter totalement la campagne de leurs cours. Le sujet menant à des controverses trop importantes, cette cinquantaine de professeurs de l’échantillon a baissé les bras et avoue qu’ils tenteront, tant bien que mal, de fuir ce sujet pourtant omniprésent.
 
Source: Le Devoir

 

Franc-maçonnerie: la meilleure institution au monde

 Philippe Couillard franc-maçon

Richard Le Hir
Extrait de sa chronique du 5 avril 2016
Vigile.net


Et comme si cela ne suffisait pas, il se rajoute une affiliation à la franc-maçonnerie, réputée pour son goût du secret et des jeux d’influence, deux notions en opposition totale avec la transparence avec laquelle doivent se traiter les affaires publiques à chaque fois que le bien commun et l’intérêt collectif sont en jeu.

À ce sujet justement, on se demande pourquoi, « après 9 ans d’existence, le 27 février 2014 plus exactement [2 mois avant les élections], la revue en ligne de la Grande Loge du Québec disparaissait subitement du cyberespace. »

Parmi les documents supprimés se trouvait « un texte datant de 2006 qui pouvait éventuellement nuire à la réputation du futur premier ministre. » Il s’agissait du discours d’accueil à une soirée-hommage organisée en l’honneur d’Arthur Porter. Philippe Couillard y était présent, en compagnie entre autres de Michael Applebaum, ancien maire de Montréal, arrêté pour corruption dans l’exercice de ses fonctions. Encore une fois, Couillard se retrouve en compagnie de personnages douteux. À croire que c’est sa malédiction !

Selon des informations plus récentes d’une source sûre, Philippe Couillard serait encore attaché ou aurait été attaché à l’une des deux loges maçonniques de Québec. Quand on fait de la politique, c’est ce qui s’appelle « chercher le trouble ».

Je termine sur une leçon tirée de mon expérience personnelle que j’ai déjà évoquée sur Vigile dans un article intitulé Il n’y a pas de secrets, seulement des vérités qui attendent leur moment pour éclater au grand jour :
S’il y a une chose que j’ai apprise dans ma vie, c’est que tout ce qu’on cherche à cacher finit toujours par émerger, souvent au moment le moins opportun. […] Et la chose est encore pire lorsque s’écroule d’un seul coup tout l’édifice de coupe-feux qu’on avait mis en place pour s’assurer que la vérité ne sortirait jamais au grand jour.
Philippe Couillard va apprendre à ses dépens que lorsque les secrets sont nombreux, il se mettent à éclater autour de soi comme des grenades. Son gouvernement sera vite réduit en lambeaux, et il ne parviendra jamais à terminer son mandat, comme je l’avais anticipé dès son élection.

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Où loge Couillard pour être une meilleure personne

Texte traduit par M. Donald Bordeleau
Abonné du Devoir

Franc-maçonnerie, politiciens et collusion à Montréal

« Vénérable Maître Applebaum (Père et fils), Frère Dr. Porter (Père et fils), Monsieur le ministre Couillard, nos invités distingués, mesdames, mes frères…

Je vous souhaite la bienvenue au Temple maçonnique de la Grande Loge du Québec, de Maçons Anciens, Francs et Acceptés.

La franc-maçonnerie est la plus ancienne et la meilleure institution au monde, dédiée à la fraternité des hommes, sous la paternité du Grand Architecte de l’Univers.

Sa mission consiste à accueillir des hommes bons et à les rendre encore meilleurs. Elle est accessible aux hommes qui ont atteint la maturité, qui croient en un Être Suprême, sans distinction d’origine ou de croyance. »

Note du traducteur: Si Michael Applebaum et Arthur Porter (Couillard tient encore debout) étaient « des hommes bons » en 2006, l’histoire démontre que la franc-maçonnerie n'a visiblement pas fait d’eux des hommes meilleurs depuis.

Puis quant à moi,  la franc-maçonnerie restera toujours la meilleure institution pour faire des affaires, peu importe qu'elles soient honnêtes ou non. 

http://villemariefqs.blogspot.ca/2014/02/franc-maconnerie-politiciens-et.html

À suivre

La Révolution française: une colossale entreprise


                                                     

Ces temps-ci,  mon livre de chevet m'empêche certes de dormir; j'en  profite alors pour voyager la nuit comme de jour,    dans le temps et dans l'espace.  Puis, c'est gratuit.
 
Pourquoi La Révolution française a-t-elle captivé  ainsi mon attention? Cette histoire à dormir debout pour certains, mais d'un intérêt particulier  et sans borne pour d'autres peut être une fabuleuse aventure  à travers  une période tourmentée,  qui a changé la face même de toute une civilisation, il y a plus de 200 ans.

Je me suis donc concentrée à essayer de comprendre  les pulsions qui ont poussé un peuple à virer le monde à l'envers,  en se débarrassant de son roi. Pardonnez-moi de voir ces  choses  gravissimes avec une si petite loupe.
 
C'est qu'à cette époque,  la volonté de régénération de la société et de l'homme était nécessaire à  l'avènement  d'un monde nouveau inspiré par un nouvel ordre mondial à venir. Quitte au passage à recourir à la même forme de barbarie qu'on connaît aujourd'hui. En décapitant leur souverain, les défenseurs de la révolution française auraient-ils créé sans le savoir,  le fantôme de «Daech? La question m'est venue à l'esprit tout simplement.  

Mon second intérêt c'était aussi de comprendre ce qu'a été réellement cette révolution pour saisir les enjeux de la politique contemporaine. Or, la Révolution française aurait donc commencé par une crise sans précédent, affirme l'auteur dans son chapitre I. C'est alors que dans les années 1780, un monde nouveau se dessine. Bien des indices l'attestent dans tous les domaines, architecture, musique, mobilier, économie,  mœurs, etc.

«Fonder la République» apparaît comme une colossale entreprise ayant non seulement  pour objet de remporter une victoire définitive contre les ennemis de la Révolution mais de transformer chaque citoyen pour le rendre, non pas heureux, mais  vertueux.

Comme tous les aspects de la vie humaine, même les aspects les plus intimes, sont soigneusement réglementés, rien n'échappe à la loi. L'amitié, par exemple,  est obligatoire. «Si un homme n'a pas d'amis, il est banni.»  De même, le citoyen qui doit rendre compte de l'usage qu'il fait de ses biens:  « Tout citoyen rendra compte tous les ans de l'emploi de sa fortune.»  On notera au passage,  évidemment,  à quel point  cette loi entre en collision frontale aujourd'hui, avec  l'idée même de nos paradis fiscaux. 

Enfin, la Terreur,  en plus d'avoir été le bras  armé de la Vertu au service de la Révolution,  n'y est pas allé  de main morte quant aux multiples exécutions et des milliers de morts en général. Ce qui fit dire que la France pourrait fort bien se contenter de la moitié de sa population. Mettons qu'en chiffres de 1790-1791, la France aurait eu  assez de cinq millions d'habitants,  selon le conventionnel Armand Guffroy (Pas-de-Calais), dans son journal.  

Bizarrement, l'élimination d'autant de personnes envisagée pour  l'époque ne nous surprendra pas  qu'un dénommé Rockefeller, au siècle dernier,  ait proposé comme étant suffisant, le nombre de cinq cent millions d'habitants. Sur la planète entière! 

C'est pour dire qu'au temps de la Révolution comme  à celui de notre époque contemporaine, l'homme a toujours été considéré comme un assemblage d'atomes, donc que matière.  Comme si les révolutions n'avaient pas d'autres buts que d'assouvir une volonté occulte de  mettre  au pas cet être sans âme.    
 
Entre-temps, le monde qui n'a de cesse de se  répéter,  nous amène dans l'aujourd'hui de notre monde qui n'est que la suite,   et/ou la poursuite,   peut-être aussi  la fin de l'implacable implantation de cet Ordre mondial duquel «personne, mais personne n'échappera». (dixit Nicolas Sarkozy, il n'y a pas si longtemps ). 

Tout cela dit, qu'augure donc le sens des manifestations  actuelles qui s'étendent de jour en jour,  et aussi de nuit en nuit  sur tout le territoire français,   alors que l'inquiétude  est toujours grande face à l'émergence d'une crise sociale, économique et politique sans précédent,  qui se profile  depuis maintenant plusieurs mois? 

À suivre.
 
Enfin, mon troisième intérêt (à lire La Révolution française) au-delà de mes questionnements,  a été de provoquer en moi le goût d'un fabuleux voyage. Et c'est  au pays de la Vendée,  département français qui a tenu un rôle historique majeur lors de cette sanglante épopée que fut La Révolution française, que je me suis envolée sur les ailes de l'émission Des racines et des ailes sur TV5.  

Et de jour comme de nuit, j'ai voyagé dans le temps et dans  un magnifique territoire  situé sur la côte est de l'Atlantique, bordé de plages sablonneuses, de paysages à en couper le souffle et surtout de  jardins inoubliables.
 
Quelques photos de la Vendée
 
 


 




Cliquer pour éclaircir 
 Sur Tv5, loin des idées reçues, Louise Robin porte un regard inattendu sur l’une des villes les plus touristiques de la Vendée : Les Sables d’Olonne. Cette historienne de l’art nous ouvre les yeux sur les pépites encore préservées du remblai, de somptueuses villas des années 1900 qui cohabitent avec les immeubles des années 70.
 

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Un matin, cette semaine

 
 

Merci, Lolo, pour ton article. Si tu ne m'avais pas convaincue, je ne l'aurais pas lu. Heureusement, je ne me suis jamais intéressée au spiritisme, ni autre patente à gosse du même genre. Et je crois avoir bien fait. 
 



Quand je prie, je m'adresse directement à Dieu-Énergie. Et quand je parle à maman, je ne m'adresse pas à son âme, mais plutôt à son amour, ou au souvenir de son amour. Je ne la vois pas, ni ne l'entend. Je la sens. C'est tout. Et ça me suffit. Et quand je lui demande quelque chose, (de s'occuper de nous dans telle ou telle circonstance, par exemple ...), c'est toujours à son amour que je m'adresse. Parce que je sais que cet amour peut être très puissant. Et là-dessus, je fais confiance à Dieu pour que cette relation avec ma mère demeure encore longtemps ...

Pour moi, je crois que c'est une saine relation. Je serais très déçue si j'apprenais que c'est malsain. D'ailleurs, si jamais je la voyais d'une façon ou d'une autre, là, oui, je crois que ce serait le diable derrière elle. Mais, jusqu'à nouvel ordre, y a pas un diable qui va m'empêcher de m'adresser à ma mère. Voilà ma façon de voir ce phénomène qui au fond me rapproche de Dieu, le Tout-puissant.

Après son décès, j'ai eu longtemps ce même genre de relation avec mon amie, Gerri.  Encore là, je sentais son amour. Rien que de t'en parler, je sens comme une sorte d'émotion me monter à la gorge. Bizarre,  non? C'est pareil avec maman. Comme si cette émotion-là nous venait seulement de gens qu'on a aimés. Est-ce malsain, ça?

Dis-moi, si je suis dans le champ.

Amen! 


Jean Lapierre: Entre marionettes, prémonition, similitude et théorie du complot

 
 Monsieur,   Le Hir,
 
À propos de votre analyse sur l'accélération d'une éventuelle chute de Philippe Couillard dans l'opinion publique, vous avez produit une petite phrase dont je suis convaincue que vous n'en étiez pas conscient le moindrement du monde, mais qui m'a  drôlement secouée.   Voir votre chronique du 18 mars 2016, titrée Les sept péchés capitaux de Nathalie Normandeau,  au treizième paragraphe, sur Vigile.qc.  

 
Je vous cite:
« Cette analyse est d’ailleurs partagée par d’autres observateurs attentifs et chevronnés de la scène politique, y compris au sein même du camp Libéral. On le voit facilement à la manière dont certains amis ou alliés du PLQ ont commencé à critiquer ouvertement le gouvernement Couillard, au point même de contribuer à l’accélération de sa chute dans l’opinion publique. N’est-ce pas justement ce que fait le chroniqueur Jean Lapierre depuis quelques semaines ? Et depuis l’annonce du désintérêt de Couillard pour Anticosti, n’est-il pas frappant d’entendre toutes ces voix s’interroger de manière mauvaise sur ses nouvelles orientations.»    
Coïncidence! Hasard?

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J'ai extirpé cette phrase de votre texte parce qu'elle m'a frappée exactement comme un coup de poing.  Or après les événements tragiques qui se sont produits au Iles de la Madeleine, il y a  maintenant deux semaines,  cette terrible tragédie a fait rebondir dans ma mémoire un événement similaire, à savoir un tragique accident d'avion  qui eut lieu  il y a quelques années sur la piste d'un aéroport  situé près de Moscou.    À bord de ce petit avion privé,  voyageait donc un certain Christophe de Margerie, président de la pétrolière Total, à l'époque, et qui y perdit  brutalement la vie,  puis vite oublié, cet accident n'a jamais été vraiment élucidé depuis.  

Mais une certaine doxa alternative y avait vu,  elle,  un possible (!?) attentat  dont voici un exemple ici,   contre de Margerie étant donné que ce dernier sortait justement d'une brève réunion   avec le premier ministre russe,  Dimitri Medvedev,  quelques heures auparavant. On retiendra que monsieur de Margerie  aurait  fait preuve d'insoumission aux volontés de Washington sous Obama  qui avait émis des sanctions  contre la Russie, sanctions qui durent toujours aujourd'hui.    

***
Je sais, ce souvenir dans mon esprit peut vous paraître soit farfelu,  soit exagéré, soit  sans fondement aucun  ou encore les trois à la fois.  Toutefois,  dans les faits réels, connaissant le passé glauque de Philippe Couillard dont vous faites vous-même allusion dans votre chronique, et  qui aurait refusé catégoriquement  (lire empêché par tous les moyens depuis qu'il est au pouvoir),  la venue de son ami  Arthur Porter  en terre québécoise,  alors  que ce dernier   se morfondait en prison à Panama, souhaitait de tous ses vœux venir s'y faire soigner.

Je sais, tout cela est gros parce qu'à petite échelle. Mais est-il permis de croire que derrière
le refus catégorique de Philippe Couillard ne se cachait-il pas la  crainte morbide  pour ce dernier  d'imaginer qu'un fois de retour  au Québec, son ami puisse en profiter pour vider son sac  avant de mourir, ressortant de vilaines  révélations plus ou moins compromettantes, concernant leurs communes petites combines manigancées dans un monde antérieur?  

Or justement dans les mondes politiques actuels, peu importe le niveau  - municipal, provincial, fédéral ou autre, au Québec comme ailleurs, il y a invariablement mille et une raisons de faire disparaître quiconque risquerait  de faire perdre le pouvoir et ses privilèges à ceux qui en ont absolument besoin pour contrôler, diriger et surtout obéir s'ils veulent survivre.

Enfin, comme on ne saura probablement jamais le vrai fond de la cause  de l'accident qui a tué Jean Lapierre ainsi que plusieurs de ses très proches parents,  il reste qu'au royaume des aveugles, rien n'est impossible.   

Ne sommes-nous pas tous des aveugles gardant plus ou moins grands les yeux ouverts? Mais n'est-il pas plus rassurant de demeurer  réalistes et laisser la cause qui nous  occupe (et nous préoccupe), bref celle de la mauvaise température  suivre son cours normal?   

Merci, monsieur Le Hir,  de m'avoir lue. Et permettez-moi de vous demander de bien vouloir comprendre et/ou excuser  mon penchant naturel pour  les théories du  complot.
Cordialement,
May West 
 

Marine Le Pen au Québec : Canal+ fait du découpage



À écouter ou lire les commentaires de nos chers médias, Marine Le Pen, au Québec, se serait lamentablement vautrée.
 
À écouter ou lire les commentaires de nos chers médias, Marine Le Pen, au Québec, se serait lamentablement vautrée.
« Marine Le Pen se fait sévèrement reprendre par une journaliste québécoise », titre TV Mag Le Figaro. « Elle n’est pas près d’y remettre les pieds [au Québec] », « Sa stature internationale en a pris un sacré coup », glousse Yann Barthès au « Petit Journal » ; Marine Le Pen « mise en difficulté », « sans repartie » : à l’entendre, Marine Le Pen, toute raplapla, ne ferait déjà plus partie du paysage politique…
« Anne-Marie Dussault a été détruite, liquéfiée, pulvérisée », « carrément un combat de boxe », « Anne-Marie Dussault très arrogante », « ébranlée », « manque de préparation », semblent se délecter des journalistes québecois, relatant l’interview comme« l’élément marquant média de la semaine ». Selon Radio Québec, un match à huit rounds remporté sans l’ombre d’un soupçon par Marine Le Pen – « quelqu’un de calibre », face à une journaliste « quasiment évanouie », sans aucun argument, en un mot « un carnage », conclut-elle.
Mais comment diantre en arriver à deux analyses aussi diamétralement opposées ? Élémentaire, mon cher Watson : Canal+ a coupé pour ne montrer que ce qui l’arrangeait. Que ce qu’il fallait pour orienter le jugement des Français, leur laissant accroire une Marine Le Pen « complètement désemparée face à Anne-Marie Dussault bien décidée à la pousser dans ses retranchements ». Et de s’empresser de montrer l’intrusion de militants d’extrême gauche, lors de la conférence de presse de la présidente du FN, hurlant « Québec vous emmerde », le Premier ministre refusant de débattre avec elle, ou encore la rue supposée remplie de Québécois anti-FN très en colère. Du Canal+ dans toute sa splendeur, en passant sous silence son interview sur Québec Matin, où elle a pu s’exprimer avec infiniment plus de tranquillité.
On a beau, depuis le temps, savoir à quoi nous en tenir avec les médias, et Canal+ en particulier, il n’empêche, quand ils roulent pour l’idéologie du pouvoir en place au mépris des plus élémentaires règles de déontologie, piétinant sans vergogne la Charte d’éthique professionnelle, méritent-ils toujours le nom de « journaliste» ?
Car qu’en est-il « des piliers de l’action journalistique » tels que « l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité » quand ils commettent « l’intention de nuire, la déformation des faits et le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure […], considérés dans ladite Charte comme « les plus graves dérives professionnelles » ?
C’est cela, la conception du « respect de la dignité des personnes », selon le petit commissaire Barthès : censurer les passages d’une interview parce qu’ils prouvent l’indiscutable supériorité intellectuelle de Marine Le Pen sur le vide argumentaire de la journaliste en face d’elle ? Des Yann Barthès, le problème, c’est qu’il s’en fabrique à la pelle… Vivement 2017 ! 
Source: Boulevard Votaire

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

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De Rob Brezsny