À tombeau ouvert vers le goulag au nord du 45è parallèle





« Que Jésus ait survécu à son supplice et que son squelette réapparaisse soudain  dans les réserves du Musée de l'Homme  avait de quoi ébranler le Vatican.»   
p. 108, chap. 10

« Je suis catholique, mais j'ai étudié 
la religion musulmane. J'ai suivi de près l'évolution du Moyen-Orient. Il y a bien longtemps que j'ai vu naître et pressenti la crise.»   Père abbé Morissonneau 
p. 121, chap. 11

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Attaques terroristes

Fatima Houda-Pepin, elle non plus,  n’est pas surprise des événements qui sont survenus la semaine dernière  à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa.

« Je suis de près les événements tragiques qui nous affectent. Je ne suis pas étonnée de ce qui arrive », a-t-elle répondu à La Presse par courriel en réponse à une demande d’entrevue.

L’ancienne députée, et première femme musulmane à avoir siégé à l’Assemblée nationale, n’a pas souhaité commenter davantage, mais elle a rappelé son engagement dans la lutte contre les intégrismes. « Je fais le monitoring de ces enjeux depuis une quarantaine d’années. À plusieurs reprises, j’ai pris la parole publiquement pour alerter l’opinion publique», écrit-elle.

(L'a-t-on entendue? Avons-nous compris vraiment ce qu'elle cherchait à nous faire comprendre? L'a-t-on crue?) 

En 2005, elle a fait adopter à l’unanimité de l’Assemblée nationale une motion visant à interdire l’implantation de la charia au Canada. Elle a également déposé en février dernier un projet de loi afin de mettre en place notamment la mise sur pied d’un Centre de recherche action de lutte contre les intégrismes. Source: La Presse via Vigile.net 

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Le Goulag, ça mange quoi en hiver?

Cela dit, il arrive des moments où notre bien-être parfois fragile, notre richesse collective, c'est selon,  notre individualité non négociable, et bien sûr, notre aveuglement volontaire légendaire vont tellement de soi, qu'on oublie qu'on vit sur la même planète que celle de milliards d'autres humains.  Heureusement, c’est tout juste si on a conscience de leurs différences.  

Or, c'est souvent dans des circonstances tragiques mais nébuleuses, où certains d'entre eux,  investis d'une mission divine,  se sentent obligés de nous secouer le pommier pour qu'enfin on apparaisse (le Canada, il va sans dire) soudain sur la carte du monde. Parfois pour y recevoir des fleurs, bien qu’il y ait longtemps que cela n’est pas arrivé, mais aussi, hélas, des leçons d’humilité et ... de démocratie. 

En effet,  après les attentats d'Ottawa, le Canada s'est fait reprocher de mettre trop d'emphase sur la surveillance de masse, c'est-à-dire sur tout le monde, vous et moi, en fait. On s'entend qu' il est plus facile de cibler les citoyens ordinaires, prisonniers sans trop le savoir d'un goulag numérique duquel ils peuvent difficilement s'échapper.
Sans mandat et dans l’opacité. Le Commissaire à la protection de la vie privée du Canada déplore le manque de transparence qui entoure depuis quelques années la collecte de renseignements personnels, sans mandat, menée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC) auprès d’entreprises de télécommunication. Dans son rapport annuel sur la protection de la vie privée au pays, le gardien des libertés civiles souligne également l’augmentation record de brèches constatées dans la protection de l’intimité, tout comme les dangers liés à la multiplication de métadonnées induite par  nos vies numériques.  
En revanche, combien plus d’efforts seront exigés pour poursuivre des enquêtes se  concentrant sur les authentiques citoyens à risque?  Une évidence qui a amené un journal britannique, The Guardian, à évoquer ouvertement l'échec  des services de sécurité canadienne à ce niveau-là.  

Je ne crois pas nécessairement à la théorie du complot, mais comment  la BBC a-t-elle eu vent de l'attentat d'Ottawa en rapportant que le  Canada avait monté son niveau d'alerte ... et cela avant la fusillade?   En outre, est-il exact que la GRC ait demandé au public de ne PAS poster de photos ou de vidéos de la fusillade? Serait-ce pour éviter l'embarras comme celui des photos montrant des mercenaires  de l'entreprise Craft international et non les frères Tsarnaev, perpétrer les attaques lors de l'attentat du marathon de Boston?  

« Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité ... »  Combien de fois allons-nous encore devoir accepter comme vérité sans re-dire un état de fait souvent contradictoire, donc confusément mensonger, répété ad nauseam par des milliers de journalistes et d'analystes?  ICI et 

Le Canada, le Goulag?

Peut-être pas de sitôt. Mais si le nirvana glacé au nord du 45e parallèle* continue de nous engourdir  de sorte  qu'on croie aveuglément sur parole,  toutes les versions officielles que nous servent nos gouvernements suite à des attentats commis sur leur territoire, peu importe qu'il soit canadien, québécois ou américain,  ah ça, oui certainement!

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 *Expression de Christian Rioux dans sa chronique du 24 octobre 2014

Désolée. Certaines vidéos sur Youtube ont été supprimées. 


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À venir chez Air Canada




Un bouquet de fleurs de pavot sur un tombeau ouvert



Et c'est parti!

Des CF-18 s'apprêtent à décoller  de la base militaire de Bagotville.  Photo :  Radio-Canada
Inutile de dire qu'après les tragiques événements des derniers jours, des questions se posent dans tous les esprits curieux et inquiets.   Commençons par celle de Michel David, du Devoir«  Qui donc pourrait en vouloir à ce brave petit peuple (c'est nous autres, ça!) qui s’est toujours perçu du côté des opprimés ? »  

Puis, celle de  Julie Lévesque, Mondialisation.ca:  « Si, comme le rapportent les médias, Martin Couture-Rouleau était connu des policiers et que son passeport avait été confisqué parce qu'il « voulait se joindre à l'EI » et « voulait être un terroriste », il aurait dû être accusé d'infraction terroriste. Pourquoi ne l'a-t-on pas accusé? »   Faut croire que le fait de l'avoir eu à l'oeil n'aura pas été suffisant. 

Une dernière question, celle d'Oscar Fortin, lui aussi sur Mondialisation.ca: « Se peut-il que les populations que nous sommes soient manipulées de manière à ce que nous consentions toutes les dépenses voulues pour aller combattre des terroristes comme c’était le cas au siècle dernier avec les communistes? »

Pendant qu'on se pose ces questions et qu'on attend et cherche les réponses, les autorités policières se mêlent dans leurs vérités et leurs mensonges ... tant et si bien que la machine de guerre, elle, n'a pas perdu  de temps. Elle s'est déjà mise en marche. De Bagotteville, ce matin même, les F-18 canadiens se sont envolés à tombeau ouvert vers le Koweit. Puis les cours étaient en hausse dès le début de la journée d'aujourd'hui à la Bourse de Toronto. Évidemment, l'armement militaire et les Bourses, de Toronto, New York ou ailleurs, ne vont pas l'un sans l'autre. 

Bref, maintenant que tout le monde a la chienne, lire la peur au ventre, il reste tout de même un tout petit groupe de personnes qui se frottillent les mains d'aise et de plaisir. Leur heure est enfin venue. 

ICI  et  

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Prière de ne pas envoyer de fleurs

Photo: Noorullah Shirzada Agence France-Presse«Le trafic de drogue empoisonne le secteur financier afghan et sape la légitimité de l’État en alimentant la corruption», selon John Sopko.
Aussi bien être honnête avec vous, j'aime beaucoup cette photo. Le paysage bucolique m'inspire énormément, et les fleurs de pavot encore davantage ...  Je vous laisse sonder vous-même le personnage.   

Washington — La récolte de pavot en Afghanistan a atteint un niveau record l’année dernière malgré les quelque 7 milliards de dollars versés par les États-Unis pour détruire cette culture qui assure 80 % de la production mondiale d’opium. L’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (SIGAR), John Sopko, met en garde dans un rapport contre « le trafic de drogue [qui] empoisonne le secteur financier afghan et sape la légitimité de l’État en alimentant la corruption. »   

La production en 2013 « a battu tous les records »« Les agriculteurs afghans ont cultivé un record de 209 000 hectares de pavots en 2013, bien au-dessus du précédent record de 193 000 hectares en 2007, explique John Sopko. Ce chiffre aura sans doute augmenté en 2014 étant donné la détérioration de la sécurité dans de nombreuses parties des campagnes afghanes et le nombre peu important de champs de pavot détruits. »  

M.W - Juin 2013 
L'utilisation du trafic de drogue a servi, non pas seulement pour enrichir les banques, mais surtout pour financer les opérations secrètes de la CIA (US) en Afghanistan.   

Cela s'est d'abord produit en 1980,  par son introduction dans la région contrôlée par les Soviétiques à ce moment-là afin de rendre leurs soldats dépendants à l'héroïne.  Comme quoi, l'ennemi no. 1 des États-uniens ne date pas d'hier.  ­ 

Mais ce trafic s'est depuis démultiplié, et s'est étendu à travers le monde tel une tumeur maligne. Il s'est également implanté dans d'autres secteurs - notamment le blanchiment d'argent et le trafic d'humains.  


Piste à ne pas suivre.


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De Boisbriand à Mirabel 

« Ce soir-là, Ryan a fait la cuisine chez moi. Omble du Grand-Nord, asperges et ce que, à Dixie, nous appelons «pommes de terre écrasées». Il a commencé par les cuire au four, puis les a épluchées en y ajoutant des oignons et de l'huile d'olive. »  p. 78, chap. 7

Je ne dis pas que je vais tenter cette recette pour mon souper,  ce soir, mais si c'était moi, j'y ajouterais un peu de crème sûre.  Pour être plus sûre.   

Puis, étant donné qu'ils avaient affaire justement à Boisbriand et à Mirabel  pour y rencontrer la femme de Ferris, j'inviterais bien Kathy Reichs et son amant de détective, Ryan, à venir faire un petit tour de ce côté-ci de l'autoroute 15 ... 


Car on sait, nous aussi, que « l'aéroport de Mirabel qui avait été construit pour devenir le fleuron de l'aviation des temps modernes et à venir devait être desservi par un train express partant du centre-ville de Montréal, à cinquante kilomètres de là.   Sauf que cette ligne n'a jamais vu le jour.  Au début des années quatre-vingt-dix, les embouteillages allaient en empirant rendant le trajet intolérable. Soixante-neuf dollars en taxi. »   p. 85, chap. 8

Donc, pourquoi avoir chassé de leurs terres agricoles (les plus belles du Québec, disait-on), moyennant quelques centîmes de dollars, de nombreux de propriétaires terriens pour y construire pareil éléphant blanc? 

Était-ce pour en faire une base aérienne servant de dépôt pour produits chimiques qu'ont déversés, et déversent encore à la grandeur du Québec, des avions déguisés et/ou (modifiés) en fantômes?  

Si seulement, on avait transformé l'endroit en manège, oh pardon,  en base militaire comme celui de Bagotville, par exemple, cela aurait pu servir parce que des bases militaires, c'est bien connu,  on n'en a jamais trop. 

À tombeau ouvert la croisière s'amuse dans d'étranges affaires d'État






« Ferris avait maintenant le torse ouvert de la gorge au pubis. La technicienne d'autopsie a pratiqué derrière les oreilles  deux incisions se rejoignant au sommet du crâne. »  p. 30, chap. 2

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Si vous avez déjà lu ce volume de Kathy Reichs,  et que vous regardez religieusement chaque semaine la série télévisée Bones, cet extrait ne vous fera, certes, frissonner aucun poil des jambes. 

Alors ...! Allons-y pour vous dire que,  ce qui m'a amenée à lire - enfin - ce volume (que m'a prêté ma meilleure grande amie depuis des lustres), et qui traînait depuis dans ma nouvelle bibliothèque, c'est l'immense controverse qui pourrait bien mener à la réécriture de 2000 ans d'histoire religieuse.  WOW!

Ah,  au fait, j'ignore toutefois si, en lisant les descriptions scabreusement  détaillées des scènes d'horreur, oh, pardon, d'autopsie, j'aurai la même délectation avec laquelle vous vous passionnez de Bones. M'enfin,  on verra. 

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Le climat en conflit avec lui-même 

Un fait d'actualité a secoué notre torpeur, il n'y a pas longtemps. Comme le dit si bien Joe Quinn sur Sott.net, « les morts de civils occidentaux sont le gagne-pain du complexe militaro-industriel É.-U. ! » 

Allez, bandes de zozettes financés par ceux qui vous ont créés, décapitez-en des Anglos-saxons et des francs-maçons ...! Un jour, il y aura bien une autre façon de vous moquer de nous.  

Entre-temps, j'entends vrombrir de minables petits drones en forme de bibites à bondieu, qui vont et qui viennent derrière ma porte patio,  et aussi du moustiquaire de ma fenêtre de cuisine.  Quelle saloperie! 

Sauf qu'avec cet été des Indiens qui est réapparu au moins deux fois plutôt qu'une cet automne, c'est comme s'il y avait apparence de conflit jusque dans notre climat. Sommes-nous toujours assujettis au réchauffement de la planète  qu'on dit freiné depuis dix-sept ans, ou bien sommes-nous en train de glisser plus rapidement que prévu, c'est à dire tranquillement pas vite vers un refroidissement climatique? 

Seuls les experts le savent, me direz-vous. Faux! Et c'est ça, le pire.  Justement, ils n'ont aucune idée pour expliquer le phénomène.  Pour cela,  il faudra voir un paléontologue. 

Voici la réalité: 
« Plutôt que de prêter attention au large panel de comportements étranges des animaux et de leurs relations avec le chaos environnemental, le seul animal dont les scientifiques semblent tirer une leçon est l'autruche et sa propension proverbiale à se fourrer la tête dans le sable. »
À suivre

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Pitié pour les bébés bélugas

Photo: Roy Luck CCLe «Genmar Daphne» devait arriver lundi à destination, et ce afin de venir charger des dizaines de milliers de tonnes de brut albertain.
Ça,  c'est que qu'on a vu  remonter le Saint-Laurent pour venir charger du pétrole des sables bitumineux à Sorel-Tracy. Ce n'est pas ce pétrolier en particulier qui m'intéresse, bien que je plaigne mes amies de Sorel de le savoir accosté près de chez elles,  mais de comprendre les Sorelois et les Soreloises de s'inquiéter alors que leur Ville a écrit la semaine dernière à Québec et à Ottawa pour leur signifier qu’elle ne possède pas les moyens de faire face à un déversement. 

Vous voyez le genre?

Les pétrolières doivent en principe être en mesure de récupérer 10 000 tonnes de brut en cas de déversement. Mais les pétroliers qui circulent et qui circuleront dans les eaux québécoises transporteront de 70 000 à 200 000 tonnes de pétrole. C’est de deux à cinq fois plus d’or noir que la quantité déversée par l’Exxon Valdez en Alaska en 1989.

Prochaine escale: Cacouna! 

À tombeau ouvert, la croisière s'amuse. 

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D'étranges affaires d'État
Mise à jour 22 octobre 2014



Je terminerai ici en abordant cet acte de terrorisme en sol canadien (québécois, je vous fais remarquer) survenu hier à Saint-Jean-sur-Richelieu. 

Le jeune homme qui a heurté de plein fouet deux militaires de Saint-Jean-sur-Richelieu avec sa voiture avant de s’en prendre aux policiers qui le pourchassaient « s’était radicalisé » et « était connu des organismes » de sécurité nationale, ont affirmé lundi soir les autorités, alors que se poursuivait l’enquête entourant ce que le gouvernement Harper qualifie d'acte de terrorisme ». 

Selon certains médias, l'homme s'appelait Martin Rouleau, et était converti à l'islam. Avant de rendre l'âme, il aurait aussi affirmé qu'il agissait au nom d'Allah

Prière de me ramasser, à la petite cuillère s'il le faut, si par malheur je tombais dans les abysses de la théorie du complot. Mais certaines similarités (soulignées en gras) de cette tragédie événementielle, pour ne pas dire démentielle me fait drôlement penser à l'affaire Merah (surtout à partir de l'anomalie no. 9), survenue en mars 2012, alors que Nicolas Sarkozy était encore au pouvoir en France. Une bien triste affaire, en effet, s'il en fut une.  

Enfin, une opération (comme bien d'autres aussi dans le genre, attentat de Boston, pour n'en citer qu'une autre), et qu'on appelle désormais (dans les médias alternatifs): opération fausse-bannière ou faux-drapeau, c'est selon.  

Or entre autre raison de ce genre d'opérations, pourrait être de provoquer un climat de peur dans la population afin de faire passer, par exemple,  la nécessité d'accroître les besoins militaires prochainement. 

Enfin, j'espère seulement me tromper sauf que « depuis lundi, le premier ministre Harper tente d’utiliser l’attentat comme argument de vente de sa propre politique militaire et répressive. » Jean-Robert Sanfaçon, Le Devoir, 22 octobre 2014

Sous la surface Ebola rôde (again) dans la fraude?




«  L'Amérique  meurt. L'Amérique  est morte quand Oswald a tiré sur Kennedy, Hinckley sur Reagan, quand Chapman a assassiné Lennon, quand les avions ont embouti les tours jumelles, quand les frères Tsarnaev ont fait exploser des cocottes-minute au marathon de Boston, quand Colin Stavanger a été élu président et des milliers d'autres fois encore. 

Et chaque fois qu'elle meurt, elle m'emporte. Mais l'Amérique revit et se relève. Et quand l'Amérique ressuscite, je ressuscite avec elle ... »  p. 345

Moins volumineux que d'autres que j'ai lus avant, Sous la surface est l'un de ces suspenses que j'ai lus à la vitesse grand V. La mienne bien entendu.  Je termine avec presque un brin de tristesse, c'est peu dire. 

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Le cheval de Troie du salafisme






C’est sans doute parce qu’il fait profession de mémoire que l’historien et  enseignant Jean-Charles Jauffret, heurté par la vue d’une de ses étudiantes portant le niqab, lui a lancé – l’imprudent – : « Vous êtes le cheval de Troie du salafisme. » 

À ces mots, l’étudiante, choquée, a quitté l’amphithéâtre, suivie par quelques bonnes âmes solidaires. Il faut dire que la scène se passe à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, une de ces fabriques de l’antiracisme inquisitoire. 

La direction de l’établissement, il va sans dire, n’a pas perdu de temps pour exprimer son soutien à la jeune fille, même si elle n’a pas osé déchoir Monsieur Jauffret de ses droits constitutionnels. Inutile, le pauvre homme s’est condamné lui-même à une forme plus sournoise d’ostracisation.   Lire la suite

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La cour du roi Pétaud   

Si j'avais des chats, c'est certain qu'ils vivraient comme des princes et des princesses. Car avec les chats, on ne peut faire autrement que de les laisser commander ... 

Mais, à part d'en avoir parfois dans la gorge, ce n'est pas de chats qu'il s'agit ici aujourd'hui, mais d'humains en crise avec eux-mêmes et avec leur monde.  Une vraie cour du roi Pétaud! Ce monde-là dans lequel tous les sujets sont maîtres des lieux. 

Rappelons-nous seulement la dernière fois que la Dr. Margaret Chan avait déclaré la grippe H1N1, "pandémie" universelle, qu'il fallait  absolument éradiquer et s'en préserver à coups de vaccins obligatoires actes dûment signés par  contrats ...  La  panique générale, vous vous rappelez? Je m'étais jurée qu'on ne m'y reprendrait plus. 

Eh bien, l'organisation mondiale de la santé, par la voix de son directeur le docteur Margaret Chan, a sonné l'alarme lors d'une conférence de presse le 13 septembre, alertant qu'Ebola devenait hors de contrôle en Afrique de l'ouest.    

« Dans les trois pays les plus touchés, la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, le nombre de nouveaux patients évolue plus rapidement que les capacités de prise en charge » avait avertit Chan. L'OMS annonça que près de la moitié des 301 personnels soignants ayant pris en charge des malades d'Ebola étaient eux-mêmes décédés ainsi que 2400 personnes sur les 4784 cas déclarés en Afrique. Le 08 Août, Chan avait déclaré la situation africaine liée à Ebola : « urgence de santé publique de portée internationale »

Un problème majeur pour Chan et ses bailleurs de fonds, cependant, c'est que leurs statistiques d'Ebola sont très douteuses.   Pour ceux qui ont la mémoire courte, c'est la même Dr Chan qui s'était rendue coupable d'avoir déclenché une panique mondiale en 2009 dans le but d'écouler des vaccins non testés du virus de la grippe H1N1. 

Elle avait pour cela déclaré l'état de pandémie globale en utilisant des statistiques qui prenaient en compte tous les symptômes de la grippe commune comme étant des cas de H1N1 : le nez qui coule, la toux, les éternuements et les maux de gorge.  Au secours! 

Ce changement dans la définition des symptômes de la grippe H1N1 avaient permis de gonfler les statistiques et de déclencher l'état de pandémie globale. Il s'agissait d'une fraude totale, d'une fraude criminelle, sciemment ou non (elle pourrait simplement être stupide mais l'évidence suggère plutôt l'inverse), pour le compte des cartels pharmaceutiques américains et européens. 

Toutefois, si jamais  Ebola était aussi sérieux que le déclarent les autorités mondiales, en commençant par la Dr Chang, me semble que la moindre des choses serait d'y mettre le paquet (et l'avoir fait depuis longtemps), comme on dit: moins d'argent dans les guerres, plus d'argent dans les moyens médicaux pour sauver des vies de ce fléau. Et par la même occasion enrayer la pauvreté de ces pays qu'on vide de leur sang en les dépossédant de leurs ressources naturelles.   

Mais comme le hasard fait bien les choses, en Amérique, c'est au USA qu'Ebola a décidé de frapper le plus fort ... à la porte du Texas, notamment. Mais est-ce vraiment un hasard?  L'avenir de plus en plus prochain nous le dira.  Mais ne nous inquiétons pas, les drones anti-virus sont près à l'attaque de ce monstrueux virus qui pourrait bien nous submerger. J'ai bien dit "pourrait"...

À suivre. 

Sous la surface: Des mystères aux mille pattes



Un thriller d’une puissance et d’une virtuosité exceptionnelles, dans lequel Martin Michaud nous entraîne dans le Massachusetts. La veille du Super Tuesday, jour crucial des élections primaires américaines, l’écrivaine et ancienne top-modèle Leah Hammett débarque à Lowell avec son mari, Patrick Adams, candidat favori à l’investiture démocrate. Vingt-cinq ans après avoir quitté sa ville natale sans jamais y revenir, Leah voit son passé ressurgir avec violence, une violence aussi forte que les espérances qu’il suscite…
Commence alors un jeu de miroir où les apparences tissent une toile complexe qui dissimule une vérité oppressante et noire. Drames, histoires d’amour tragiques et trahisons deviennent l’épicentre d’un ouragan, celui qui dévaste l’existence de chaque personnage et remue, sous la surface, les arcanes du pouvoir, à Washington…  
Un autre suspense comme ceux que j'aime. Washington ...! Le mot me titille les papilles d'excitation. C'est toujours sous les surfaces que se cachent les pires mystères. Des mystères aux mille pattes. Des mystères qui étonnent et qui passionnent.   

Bienvenue Sous la surface

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Échange ou partage? 

Eh bien, commençons par le commencement. Pourquoi le Québec investit-il dans un mégaprojet au coeur de Toronto? 


Une filiale de la Caisse de dépôt et placement du Québec a établi un partenariat avec le gouvernement ontarien pour la construction d'une tour de bureaux, d'un nouveau terminus d'autobus et d'un parc au-dessus des voies ferrées au centre-ville de Toronto.

Alors qu'avec notre argent (Caisse de dépôt et placement du Québec) on participera à un méga projet de splendides tours d'affaires, dans le centre-ville de Toronto, ici au  pays des porteurs d'eau,  on pataugera dans la litière des sables bitumineux qu'on veut nous imposer à tout prix.   Est-ce de cette façon qu'on veut faire de nous des Ontariens moyens, une expression lue quelque part dernièrement? 

Mystère aux milliards de pattes, il va sans dire.  

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Les va-t-en-guerre contre les Sarrazins


À moins d'y perdre la tête, cette guerre contre les Sarrazins (EI) dans laquelle Stephen Harper s'engagera au nom de tous les siens, mais pas du nôtre, pourrait bien durer plus longtemps que prévu.   

Mais qu'importe, ce n'est plus un secret (tiens, tiens Pégase n'est pas loin) pour personne. Il est clair que le Templier nouveau espère y trouver, là,  son Graal  lors de la prochaine Grande Élection fédérale, en l'an 2015 après Jésus-Christ. 


Même chose plus au sud où pour Barack Obama aussi, il s'agit d'élections de demi-mandat d'une très grande importance, puisqu'il s'agit impérativement de préserver la majorité démocrate du Sénat américain.  

Le président des États-Unis refuserait d'assumer la responsabilité des images diffusées sur Internet montrant les journalistes américains décapités par des monstres en tenues noires, alors il blâme les autres, notamment la CIA pour avoir sous-estimé la capacité du groupe État islamique.   À suivre. 

De la démocratie au chaos et à la barbarie  

La démocratie qu'on nous vante tant a, apparemment, une faille qui lui est fatale : la crédulité des masses.  Regardons-nous, a observé le très controversé, Michael Ellner 

« Tout est renversé, tout est sens dessus dessous ; les médecins détruisent la santé, les juristes détruisent la justice, les psychiatres détruisent les esprits, les scientifiques détruisent la vérité, les grands médias détruisent l'information, les religions détruisent la spiritualité et les gouvernements détruisent la liberté. »  

Alors, cessons de gober toute cette propagande ! Ressaisissons-nous! Si cela vient des médias occidentaux officiels, la vérité est probablement l'exacte opposée de ce qu'ils disent. N'oublions pas ce principe de base ! 


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La théorie du papillon

Je termine en citant cette réflexion de l'héroïne du suspense, que je lis en ce moment:
« J'ai toujours été fascinée par la théorie de l'effet du papillon, qui est souvent résumée par une question: le simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde? » p. 175
Un mystère aux mille pattes ou une (vieille) théorie à la mode reprise souvent dans la littérature contemporaine? En ce qui me concerne, c'est en lisant La Formule de Dieu, que j'ai pris connaissance de cette théorie pour la premiere fois. 

Et de m'en servir à mon tour, en écrivant ceci ici : « Il y a mille et une manières d'appréhender l'existence de Dieu. Pour Einstein, c'était dans le battement des ailes du papillon qu'on pouvait ressentir jusqu'à l'autre bout de la planète. »

Enfin, l'autre jour, mon amie Jo et moi marchions sur le parcours d'un petit terrain de golf situé non loin de chez moi.  Il faisait un soleil éblouissant; l'air était d'une douceur infiniment agréable; et il faisait si bon d'avoir encore la chance de jouer au golf, à ce temps-ci de l'année. 

Chemin faisant, d'un trou à l'autre, l'idée de l'effet du papillon m'est soudainement revenue à l'esprit. J'en ai  fait part à mon amie, en lui confiant toute l'énergie qu'il pouvait y avoir dans un battement d'ailes ... de papillon qu'on pouvait même le sentir jusqu'à l'autre bout du monde. 

Étonnée par ma remarque, en fait, sortie de nulle part, j'ai été déçue par son scepticisme. J'aurais aimé qu'elle me croie sur parole car il s'agissait tout simplement pour moi,  d'y voir, là,  une façon parmi mille d'appréhender l'existence de Dieu.   C'est pour dire.  Je n'ai pas osé aller si loin. 

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

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De Rob Brezsny