Septembre à Saint-Siméon

Soleil levant du premier matin
Septembre, cette année, est absolument magnifique. Si vous regardez les prévisions horaire sur MétéoMédia  c'est du soleil mur à mur jusqu'à la fin de ce mois exceptionnel.  Du soleil, oui, mais n'allez pas en tester la puissance, vous risquez d'y ruiner  la rétine de vos yeux.
 
C'est en ce magnifique septembre justement que nous avons passé quelques  jours à Saint-Siméon, en Charlevoix. Lors des premiers jours, le vent frisquet du fleuve en matinée nous a   forcées à regarder les images d'Irma, la maléfique,  à la télé;  aussi  à bizouner sur Internet et  à nous promener ici et là, (de Saint-Siméon à  Port-au-Persil, de Port au-Persil jusqu'à la Malbaie plusieurs jours de suite,  cette semaine-là).

 Le traversier qui venait quasiment virer devant notre balcon pour se rendre au quai.
 

Un peu frisquet ce matin-là pour s'asseoir dans des chaises Adirondack.
Au fond,  le quai de Saint-Siméon
 
Plage à Saint-Siméon


Près du quai l'escalier descendant vers la plage 

 
Sorbiers sur la falaise 
 
 
Le BONHEUR!
 



Portant  un  nouveau manteau acheté à La Malbaie la veille,
et  qui m'a été très utile durant la traversée jusqu'à Rivière-du-Loup

 

Lora sur les lieux du Casino à Pointe-au-Pic
 
Le golf Murray Bay avec vue sur le fleuve 

La championne de golf
 

La petite chapelle  à  Port-au-Persil


 





***
 








En après-midi lisant devant le fleuve  
 
  Vous vous demanderez peut-être    quelle idée  m'a prise  de lire la biographie d'Abraham Lincoln? Vous l'ignoriez? La politique est une autre de mes passions ... bien que je ne sois pas experte en la matière.

 Alors sans l'avoir cherché,  j'y ai fait une formidable découverte. À mon grand étonnement,  j'ai appris que  Donald Trump n'était pas le premier Président américain à se faire critiquer, ridiculiser, voire  insulter depuis des mois par l'opposition.  
 
Or, en 1860,  le  président républicain américain de l'époque, qu'on a qualifié d'homme mal dégrossi, entre autre,   a goûté à la médecine de ses opposants, en particulier des démocrates supposément plus à gauche.
 
Aucune différence avec ceux d'aujourd'hui lorsque l'on constate que si les membres de ce  parti ont maintes  fois  ridiculisé la coiffure du président Trump, le président Lincoln n'a pas échappé lui non plus aux insultes de ses adversaires.

D'abord non contentes de ridiculiser son esprit, les publications hostiles se sont attaquées à son physique: « Lincoln a les traits taillés à la serpe, les jambes et les bras les plus décharnés, les plus grêles et les plus disgracieux fixés à un corps. Il a, de la manière la plus indue, abusé du privilège qu'ont tous les politiciens d'être hideux » .  

De plus, les attaques les plus virulentes ont paru  dans le Mercury de Charleston, qui s'est interrogé avec dédain: « Après lui, quel homme blanc convenable pourra être président? »  

N'est-il pas  «le type même de la canaille des frontières, défenseurs acharné et opiniâtre du sol libre?  ».  

Aussi,  ce « partisan illettré », a clamé l'influent  Enquirer de Richmond, est  « uniquement possédé par sa haine invétérée de l'esclavage et sa défense avouée publiquement de l'égalité du Nègre ».

Enfin,  c'est  afin  de contrer les caricatures féroces de Lincoln qui ont paru  dans la presse démocrate, qui l'ont  traité de quasi analphabète,  d'ignorant, de bouffon inculte gauche et d'insignifiant, les journaux républicains ont dû dépêcher leurs journalistes à Springfield pour brosser un portrait plus flatteur de Lincoln, de son épouse cultivée et de leur honorable foyer. pp.70-78
 
Une chose est certaine: plus le temps passe, plus le monde de la politique n'a pas changé. 

2 commentaires:

  1. Vraiment belles tes photos...
    Merci pour tes informations politiques sur Lincoln.

    En passant, grosse discussion angoissante entre Cybèle et Emman dans la piscine aujourd'hui. Est-ce que le Corée va nous envoyer ses missiles??? Je leur ai répondu que j'étais là pour nager et non pour parler de la Corée et la grenouille est retournée dans le fond de l'eau.

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  2. Mettons, que la grenouille s'appelle Kim Jong-Un ... C'est quoi donc la fin de l'histoire ou bien de l'histoire sans fin?

    J'ai la mémoire qui flanche.

    MW

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