La fleur de lys dans le coquelicot (8)

Avant-hierlande, à la dernière ligne de la page 201,  VLB s'est mis à écrire à tout bout de champ par la suite: ma mère reptilienne par ci, ma mère reptilienne par là.  Ai tombé direct en bas de ma chaise.  

Veux bien croire qu’il n’était pas heureux de l’avoir dans les pattes depuis la mort de son père, mais là, ai  pas encore trop compris pourquoi le fils appellait sa mère ainsi.   Intrigant.  Sans bon sens.


Pourquoi vouloir tant écrire sur l'Irlande? Sur cet écrivain buveur, coureur de jupons,  etc. VLB se laisse prendre au piège de la curiosité malsaine de sa mère reptilienne.  Qui veut savoir.  Absolument tout. Façon de se glisser. Ramper. Dans l'esprit de son fils.
Soit dit en passant. « À quoi, tu penses? » Aie! ce que j'haïs ça quand on me pose cette saudite question.  Je pense à madame Marois qui n'aurait pas dû enlever sa fleur de lys dans son coquelicot. Rien que pour faire plaisir au Canada anglais qui ne cherche qu'une seule chose: qu'on finisse par s'assimiler.  Y en a marre de se voir marrer de nous. VLB a raison. On n'est pas vindicatifs une miette. Contrairement au Irlandais. Eux ...
Lui raconte donc, à sa mère reptilienne,  le grand chaos qui a divisé l'Irlande  en 1920:   les six provinces riches du nord sont allées aux protestants ; et le reste de l'Irlande peu industrialisé aux catholiques. Pauvres.

Ressemblance. Oblige. L’Irlande n’est jamais bien loin du Québec. Un fait. Toutes les colonies britanniques se ressemblent.  Là, comme ici, la religion a eu beau inventer les limbes, le ciel et l’enfer, ces armes de restriction massive ... Allez! Croissez,  multipliez-vous et anglaisez-vous. Avec la bouche en cul-de-poule. De préférence.

"Tu es rendu trop loin. Parle-moi encore du père de ton ami écrivain* . S'il a eu un fils, c'est donc qu'il s'est marié? a dit ma mère

* James Joyce

*** 

Sandy, la mariée de Frankenstorm s'est étouffée dans les bras de la Terre.  Et éteinte dans les bras de la Mer.  Et ceux aussi des Grands-Lacs. Laissant derrière elle que désolation, destruction et mort-aux-rats. Au ras des pâquerettes.
  
« Ce matin, je pensais à la ville de New York , les pauvres citadins se retrouvent sans électricité, sans moyens de transport, plusieurs sans nourriture et j’ai lu que les rats commençaient à envahir la ville. »   Extrait du message hebdomadaire de Lolo.

À suivre


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