La tempête de fin d'hiver bat son plein

«Vous êtes  toujours aussi loin de la compréhension de l’univers

que vous l’étiez il y a cinq cents ans.»

 



Les personnages du tableau de Grant Wood,
American Gothic,

puis Nancy Pelosi et Chuck Schumer:

 rigides, dogmatiques et non-crédibles.

Source: Dreuz.info 



 J'ai  toujours dit que nous en étions encore qu'à l'âge de pierre …

 

Et pour preuve, ce matin, je me suis   indignée par le fait qu'une progressiste exigerait le droit de vote pour les étrangers,  mais l'interdirait  aux 75 ans et +  parce qu’ils ne vivront pas les conséquences de leurs décisions.

 

Or, je n'en reviens tout simplement pas. J'ai été terriblement perturbée quelques mois auparavant alors que j'ai dû passer un dur moment, en automne dernier, lorsqu'il s'est agi du renouvellement de mon permis de conduire. Un moment que je ne suis pas prête d'oublier.  

***

La tempête de fin d'hiver bat son plein. La neige tombe à toute allure dans le sens presque vertical. Et autant en emporte le vent à la vitesse grand V. Mais cela ne m'a pas empêché de traverser la rue afin de rendre visite à mon amie Alena.

Alena est un personnage fictif  que j'ai sorti de l'ombre afin de m'aider à reprendre pied dans ma vie de tous les jours.  

Alors qu'ont été servi le thé  et les petits biscuits au beurre d'amande, nous nous sommes mises  à bavarder de choses et d'autres. Alena se plaint de son mari, Fred, qui avant hier,  a failli perdre deux doigts en coupant le petit bois pour le foyer de la salle de séjour.  L'hiver  semble plus  pénible, cette année.  Il m'arrive quelques fois de me  chercher de plus en plus dans ma propre maison.

« Tout le monde parle de la disparition des espèces, mais le plus extrême, c’est que nous sommes peut-être en train de vivre notre propre disparition, pas dans le sens où la planète serait inhabitable, mais dans le sens où nos esprits et nos imaginaires seraient inhabitables. » Suzanne Jacob, Feu le Soleil,  Le Devoir.

De mon côté,  je me rappelle avoir vu, mais pire, avoir imaginé les milliers de personnes qui ont péri dans les terribles feux de Californie, il n'y a pas encore pas si longtemps. C'est comme si notre propre disparition dépendait de ce feu,  de glace celui-là, qui nous étreint l'âme et le corps en même temps.

Mais apparemment, aussi le fait que chaque rayon de soleil qui traverse mon cerveau par les temps qui courent,  laisserait fuiter dans ma boîte crânienne des vaisseaux sanguins que personne n'aurait remarqué jusqu'à ce jour.  

À la grâce de Dieu

Je me suis  don endormie enfin. Puis j'ai rêvé que je ne dormais pas. Bizarre, non? Mes esprits étaient confus et mes pensées aussi.  Il m'a fallu plusieurs secondes pour remettre mes pendules à l'heure. 

Que le Diable les emporte,  tous ces criminels qui se vantent de pouvoir se balader ainsi à la face du monde entier,  sans jamais qu'on les fasse payer pour leurs crimes. J'ai eu  presque un haut le coeur d'assister de mon vivant à pareille incurie.

Enfin, impuissante devant cette  injustice, c'est à ce moment-là, que  j'ai tout simplement remis ce mal entre les mains de Celui qui, Seul, saura le gérer.  

-  À la grâce de Dieu, me suis-je dit   Les gens ne comprennent pas ce qui se passe en ce moment. Je crains  une révolte ou des émeutes dans certaines villes américaines. 

M.W.