Psychose « made in France »

Ce jour-là sur Boulevard Voltaire
 

« Depuis huit jours – coïncidence, prémonition, hasard malheureux, préscience, incitation/dénonciation ? – s’imposait au regard des passants, dans toute la ville, l’image d’une kalachnikov montée en Tour Eiffel, tournant en boucle sur les colonnes Morris et les panneaux de la Mairie de Paris.
En lettres capitale : « Made in France ». On ne saurait mieux dire.
 
J’ai cru, je l’avoue – et je ne suis sans doute pas la seule –, que cette affiche était celle du salon de la production nationale, le Salon Made in France, coïncidant avec la sortie du film de Nicolas Boukhrief. Entrevue en passant, il faut croire que cette image était un message subliminal ô combien efficace, celui d’une vérité hautement prémonitoire… »  
 
Marie Delarue, Boulevard Voltaire

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Paris — « On ne peut pas vivre avec cette peur », « il faut que la vie reprenne » : les Parisiens peinent toutefois à retrouver leur rythme, dans une capitale sous haute tension et à l’activité en berne après les pires attentats jamais commis en France.    Marchés annulés, terrasses dégarnies ou closes, commerces, musées, parcs, salles de spectacles et de sport fermés jusqu’à lundi… Malgré un soleil éclatant, la ville a baigné toute la journée dans une torpeur frappante aux yeux des touristes.

Français,  patriotes de la vraie France, pleurez, priez, mais ne vous en faites pas!  Jamais vous n'oublierez, soit, mais rappelez-vous que les New-Yorkais et les touristes sont revenus à New-York après le 11 septembre 2001.

L'histoire est pourtant vieille, enfin celle de la stratégie de la terreur. Toujours et toujours le même refrain: « Allons,  enfants de la patrie! ».   Ce n'est pas une rumeur de dire que cette histoire se répète de plus en plus souvent.    Comme s'il fallait qu'on presse le pas pour ne pas manquer le train de la  nouvelle ère qu'on nous a promise.  Une ère si tourmentée voire si inquiétante, toutefois, qu'on nous la fait prendre pour un changement  vers un  monde meilleur ...   Hélas,  l'odeur du sang qui se répand un peu partout autour de vous en ce moment  nous fait cruellement sentir sa présence.  Entre-temps, posez-vous  ces questions: qui sont vos vrais ennemis et à qui toute cette horreur  profite-elle?  

Mes plus sincères condoléances
pour les familles et amis
qui ont perdu un être cher
dans cette triste tragédie. 

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« C’est nous qui avons déclaré la guerre… »
 

Selon Pierre Conesa, le processus de l’attentat montre un niveau d’organisation et de coordination qu’on n’avait pas vu jusque-là… D'autres experts appuient cette opinion.

Entretien téléphonique au micro de Charlotte d’Ornellas.



« Ces gens-là, (l'État islamique), nous reprochent le double standard.   Le salafisme est né en Arabie Saoudite. Or je ne comprends pas pourquoi,  on se bat contre l'État islamique qui coupe les mains des voleurs, interdit les autres religions et oppriment les femmes  pour défendre l'Arabie Saoudite qui, (elle aussi), coupe les mains des voleurs, interdit les autres religions et oppriment les femmes. On est totalement schizophrène! »

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Hier soir à TLMEP

Gilbert Rozon aurait mieux fait de rester chez lui afin de se reposer. Au sujet de la crise en Syrie, il a ressorti les 200 000 compatriotes «victimes»  de Bachar al-Assad qui,  selon lui, semble suffire pour virer le monde à l'envers. Et pourquoi pas lui déclarer rien de moins qu'une bonne guerre nucléaire.   Vlan, mon Bachar!

Ce que notre Québécois errant  aurait eu intérêt à rajouter, c'est que malgré les crimes dont on soupçonne Bachar al-Assad contre son peuple, le dictateur tant redouté des puissants de ce monde et éternel insoumis à l'impérialisme américain, n'a pas manifesté jusqu'à ce jour de menace contre l'humanité tout entière afin d'y épancher sa cruauté ... à l'instar de l'État islamiste qui, lui, bien plus dangereux,  ne se cache pas de vouloir envahir  le monde  de façon inquiétante afin de lui imposer sa sinistre idéologie: la Charia.

Cela dit, à la question épineuse de savoir qui finance l'État islamique,  madame Janine Krieber, professeur  au Collège Saint-Jean et épouse du nouveau ministre canadien des Affaires extérieures, Stéphane Dion,  suit docilement la ligne de son parti (PLC) en affirmant que l'État islamique s'autofinancerait avec le pétrole et tous les biens volés aux peuples qu'il a mis à genoux.  Elle n'était pas tout de même pour désavouer son gouvernement, son parti politique et son mari sur cette question à un million de dollars.

Enfin, et non la moindre,  celle que son gouvernement (PLQ) a répudiée  parce qu'elle défendait une opinion différente que celle de son chef, Philippe Couillard, désormais qu'elle est libérée de la ligne de parti,  Fatima Houda-Pepin  n'a pas eu peur de dire,  hier soir,  à Tout le Monde en parle, que c'était l'Arabie Saoudite (avec la complicité du Qatar) qui finançait bel et bien l'État islamique. Cependant, la politicologue Houda-Pepin  n'a pas osé aller jusqu'à dire que les Américains n'étaient pas très loin derrière.

À suivre ...

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