Tome 2- Le fardeau de Lucifer
Les cathares ne célébraient pas la messe, mais jusqu'à ce que la folie guerrière gagne le Sud, chrétiens et hérétiques avaient cohabité en paix. P. 248
Ici, si on y laisse faire les mots dits, c'est la croisade qui fera fuir les maçons, les tailleurs de pierre, les charpentiers et tous les ouvriers qui auraient dû y gagner honorablement leur pitance.
Et tant pis pour la belle cathédrale ...!
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Le poids des mots et leurs subtilités
«Oui à l'Islam! Non, à l'islamisme!» Fatima Houda-Pépin, PLQ
Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, est « totalement en désaccord » avec le fondateur de l’Action démocratique du Québec et militant caquiste, Jean Allaire, qui estime que l’islam est « une religion tout droit sortie du Moyen-Âge », et le Coran « un texte de conquête et de violence ». (Et il a bien raison)
« Il fait le procès d’une religion, a dénoncé François Legault. On ne peut pas faire le procès de l’islam et mettre tous les musulmans dans le même paquet. »
Dès qu’il a pris connaissance, mardi matin, des propos de Jean Allaire recueillis par La Presse, le chef caquiste a parlé avec celui-ci pour lui exprimer sa désapprobation. « Il faut faire la distinction entre combattre l’extrémisme religieux et s’attaquer à tous les partisans [sic] d’une religion », a fait valoir François Legault. (Et il n'a pas tout à fait tort.) Mais ...
On veut bien croire que l'islam est une religion, mais l'islamisme n'en est pas une puisqu'il est, si on peut le dire ainsi, son bras droit conquérant.
En 2008, Le Petit Robert, définissait l'Islam comme suit: 1. Religion prêchée par Mahomet et fondée sur le Coran. 2. (avec majuscule) L'ensemble des peuples musulmans : leur civilisation. Toujours en 2008, dans le même dictionnaire, au mot islamisme, il est dit ceci: n.m. Religion musulmane. Propagande, action en faveur de l'Islam.
En 2013, dans Le Larousse, l'Islam se définit comme ceci: 1. Religion des musulmans, de ceux qui adhèrent au message de Mahomet. 2. Ensemble des peuples qui professent cette religion (s'écrit alors Islam). 3. Civilisation qui caractérise le monde musulman (s'écrit alors Islam).
En outre, c'est au mot islamisme qu'il y a une différence de définition dans ces deux dictionnaires de 2008 et 2013. Pour Le Larousse 2013, le mot islamisme se résume comme ceci: n.m.
Ensemble des mouvements les plus radicaux de l'islam qui veulent faire de celui-ci non plus essentiellement une religion, mais une véritable idéologie par l'application rigoureuse de la charia et la création d'États islamiques.
Et enfin au mot islamiser, voici comment Le Larouse l'explique. 1. Convertir à l'islam. 2. Appliquer la loi islamique (charia) à la vie publique, sociale, à la justice, etc.
N'est-ce-pas précisément ce que la Charte veut empêcher au Québec? Que le Québec s'islamise avant longtemps? Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. Comme cela se passe partout en Europe et maintenant, en Amérique du Nord?
Si l'on ne met pas à jour (actualiser) nos connaissances de la vraie réalité, et les mots en font partie, ce ne sont pas des musulmans modérés qu'il y a lieu de s'inquiéter.
Mais des autres, ceux-là mêmes qui nous défient de façon arrogante et dominatrice en refusant totalement de s'intégrer à notre mode de vie, et qui obliquement nous préparent des lendemains qui ne chanteront pas, mais nous déchanteront amèrement.
Les sociétés arabo-musulmanes sont rongées par le ver de l’intégrisme et de la violence. Selon Aldo Sterone, ces sociétés sont en retard technologiquement, socialement, moralement, avec leur devoir de religion… C’est un fait indéniable. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux citoyens quittent leur pays pour s’exiler vers les pays occidentaux. Mais ils n’arrivent pas à couper leur cordon ombilical de leur culture-religieuse. Il faut leur dire la vérité. Aldo Sterone sait de quoi il parle. Il parle à partir de son expérience et de ses convictions.
