« Nous attendions des documents et nous voilà plutôt avec une étoffe ... La preuve que Jésus n'est pas mort sur la croix. Je peux comprendre que Sa Sainteté Innocent ne désire pas que son existence devienne publique.
Heureusement, tout sera bientôt fini. Sous peu, le torchon et les papiers ne seront plus que cendres. La foi sera préservée, comme il se doit.
La Vérité n'est rien d'autre que ce que la majorité considère comme vrai. »
Extraits: Damné 3 - L'Étoffe du Juste
***
Qui a peur du saint Suaire?
Bien embêtant de répondre à cette question. Cette histoire, vieille de plus de 2000 ans, pourra très bien ne plus intéresser personne aujourd'hui. Sauf ces experts qui se perdent en conjectures ... Le problème en effet de ce Suaire est que, s’il est un faux,
on ne sait pas du tout comment on aurait pu fabriquer une telle image.
Néanmoins, le suaire de Turin, ou Saint Suaire, une grande pièce de lin, apparut pour la première fois dans l'histoire au 14ème siècle en France. Comme on le sait, elle porte un image très étonnante, à peine visible : celle d'un homme portant toutes les marques de la crucifixion de Jésus, telle qu'elle est racontée dans les évangiles.
Une histoire mouvementée allait commencer mais l'intérêt pour cette pièce allait croître considérablement lorsque furent prises les premières photos du supposé linceul, dont les négatifs montraient l'extraordinaire image de ce corps crucifié, d'un réalisme incompréhensible.
Les études et les polémiques se poursuivirent tout au long du 20ème siècle et début du 21ème : ce fut l'époque des études essentiellement médico-anatomiques qui conclurent que le suaire avait très probablement enveloppé un homme réellement crucifié (Vignon, Barbet, Delage). Extraits: Suaire et Science ICI
Entre-temps, au moment on ne s'y attendait pas, le suaire de Turin a refait surface au début de 2014. Aurait-il été créé par un séisme ? Des scientifiques croient que l'image de Jésus-Christ serait le résultat d'une émission de neutrons. La foi aidant, Le Huffpost rapporte ici, un véritable miracle. Rien de plus...!
De fait, ce que je trouve fascinant, voire hallucinant dans toute cette affaire, c'est la volonté d'un groupe d'experts qui défend mordicus la thèse qui, à savoir que le suaire est un faux fabriqué au Moyen-Âge, et pourquoi pas créé par Leonard de Vinci en personne tant qu'à y être?
Alors que de l'autre côté de la médaille, il y a ceux qui y voient un objet extrêmement précieux qui, si partant du fait qu'un homme mort ne saigne pas, cela prouverait que le sang sur le suaire était bel et bien de celui du Christ ayant saigné dans son linceul.
« C'est qu'il était en vie! (lors de la mise au tombeau) », se serait donc écriée, Pernelle, la savante Parfaite cathare qui connaissait mieux que personne les mystères de la nature humaine, aussi bien dans son corps que dans son âme. Ce qui impliquerait dès lors un fait historique basé sur un incroyable mensonge. S'il n'était pas mort, il n'est donc pas ressucité. C'est fort simple, non?
Quoi qu'il en soit, mort ou vivant, ressucité ou non, à qui a donc profité le secret sur ce suaire tout au long des deux derniers millénaires ...? Et pourquoi avoir eu besoin d'une armée de Croisés pour défendre l'Église de ses supposés ennemis ...? Notamment, les impies, les hérétiques, les non-croyants en ses manipulations et maoeuvres perverses, bref, tous ceux qu'on appelait les Cathares envoyés au bûcher de peur que leur Vérité n'ébranle le Saint Siège, à Rome? Ah! Bonté divine, voilà que je conspire encore ...! Qui a peur du saint Suaire? ICI Heureusement, j'aurai bientôt terminé la lecture de ce bouquin intrigant que j'ai beaucoup apprécié d'ailleurs. De cette série, il ne me restera que le quatrième tome à lire. À + la suite ...
De Turin à Toulouse
Enfin, pour en revenir aux choses sérieuses, ce petit retour en arrière inspiré par l'histoire écrite par l'écrivain québécois, Hervé Gagnon, et certes, les propos fort intéressants d'une amie, hier, tout cela m'a donné le goût de visiter un jour, la ville de Toulouse, tout particulièrement sa vieille partie, et, bien sûr, de parcourir d'une manière ou d'une autre la fameuse route des Cathares. Les chrétiens y verraient, eux, pas autre chose qu'un beau pélerinage. Certes, ça change de ceux que ces derniers font régulièrement à Jérusalemn ...!!!
*** Un artiste engagé
Né en 1982, Charles-Émanuel Brossard grandit entre les Iles de la Madeleine et Rosemère dans les Basses Laurentides. Dès son jeune âge, il est initié aux différentes formes d'art tels que : la danse, le théâtre, la musique et les arts visuels.
Comme par hasard, c'est précisément à Rosemère que j'ai découvert ce peintre lors d'une promenade à pied dans le coin, la semaine dernière, avec mon amie Danielle. Le peintre y tenait, là, une exposition de ses oeuvres à la Maison Garth.
De tous les genres et de toutes les influences, comme d'autant de thèmes, un peu naïf parfois, on sent que le peintre a un besoin viscéral de toucher à tout, chauffant le froid et le chaud autour de lui. Loin de moi l'idée de souhaiter la mort de l'artiste, mais ... Ce peintre-là ne peut faire autrement, il aime partager avec le plus grand nombre sa passion de la vie et des choses. Je n'avais pas prévu visiter cette exposition. Tous comptes faits, peu importe mes goûts pour certains genres, mes critères absolus et mes critiques sans grand talent, mais, quelle exposition! Je m'abstiendrai ici de mettre un nombre sur la quantité de toiles qui y étaient exposées dans chacune des quatre ou cinq pièces de la galerie. Mais si Charlem, aussi charmant et agréable qu'il puisse être, n'avait pas allongé indûment notre visite par sa généreuse volubilité, peut-être bien qu'on aurait marché plus longtemps, Danielle et moi, cet après-midi là ... |
J'écris et je lis surtout pour moi-même afin de m'aider à comprendre l'indicible..
Damné, le suaire de Turin
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