L'invisible Réjean Ducharme disparaît

Photo: Claire Richard / Gallimard 
Réjean Ducharme photographié par sa compagne,
Claire Richard, au milieu des années 1980.

Par Odile Tremblay
Le Devoir

« Je veux mourir verticalement, la tête en bas et les pieds en haut », avait-il écrit en 1965. Mais choisit-on toujours sa posture de départ ? Il n’y aura pas d’extraits de Tout le monde en parle ou d’entrevues ailleurs et ici pour illustrer le parcours d’un des plus grands écrivains que le Québec ait portés. Cet enfantôme a vécu comme une ombre et c’est sur la pointe des pieds que Réjean Ducharme a tiré sa révérence lundi, a annoncé mardi matin son éditeur Gallimard.
 
Après qu’il ait tant hanté nos rues à pied, à vélo, en compagnie ou non de son chien, récoltant souvent des bouts de ferrailles comme matériaux pour ses sculptures collages « trophoux », que les collectionneurs s’arrachaient, ses oeuvres demeureront, comme il l’a toujours souhaité, les seuls vrais témoignages accrochés à sa mémoire.
 
Claire Richard, sa compagne de vie depuis plus de cinquante ans était tombée quelque temps avant lui. Les voici désormais enlacés quelque part, on l’espère dans une dimension poétique en avalée des avalées.
 
Rideau sur une oeuvre magistrale, truffée de néologismes, centrée sur l’innocence inconsolée qui refuse d’abdiquer face à la corruption adulte, à la langue déculottée, mais hors du plongeon vers le joual qu’avait choisi Michel Tremblay au cours des mêmes fécondes années soixante, où ils auront bousculé et réinventé leur société.
 
À propos de Réjean Ducharme qui a injecté une touche de modernité sur le roman québécois, tout aura été dit et son contraire in abstentia, le mythe ayant enchâssé l’homme et le créateur. Celui dont on connaissait l’adresse avait reçu la liberté de l’anonymat d’un univers médiatique qui carbure à l’indiscrétion.
 
Le « cas Ducharme » a commencé par un refus, celui de l’éditeur Pierre Tisseyre de publier son Océantume, raturé, quasi illisible. L’écrivain s’était tourné alors vers Gallimard à Paris pour son Avalée des avalés, publié en 1966 à 24 ans, roman qui allait émouvoir, éblouir, bouleverser et aider toute une jeunesse à vivre, en lice pour le Goncourt.
 
« Je suis avalée par le fleuve trop grand, par le ciel trop haut, par les fleurs trop fragiles, par les papillons trop craintifs, par le visage trop beau de ma mère », y soupirait la petite Bérénice, son alter ego. Du coup, Gallimard publia ses romans antérieurs : L’Océantume avec son héroïne qui portait comme Bérénice un regard douloureux sur le monde et Le nez qui voque, où deux jeunes amoureux en quête d’absolu, allaient préfigurer bien d’autres personnages à travers son oeuvre, en refus de vieillir. Il y avait du Boris Vian dans ses thématiques, du Raymond Queneau dans ses jeux langagiers.
 
Publié en 1973, son Hiver de force, adapté plus tard au théâtre, s’offrait des accents plus politiques, mais toujours sur fond de refus de s’intégrer. Autant à travers Les Enfantômes, que ses romans de la décennie 1990 : Dévadé, Va savoir, ou Gros mots, Ducharme, cantonné au 20e siècle littéraire, aura fait rimer le mal-être à cette pureté de l’enfance à préserver coûte que coûte. Son théâtre en fut un tout autant de rébellion, d’Ines Pérée et Inat Tendu à Ha ! ha !, peuplé d’éternels jouvenceaux meurtris en butte à la médiocrité du monde.
 
Être ou ne pas être
 
Mais Réjean Ducharme existe-t-il vraiment ? se sont demandé Français et Québécois devant cette ombre qui récoltait sans se présenter les plus grands lauriers : le premier Gilles-Corbeil, trois prix du Gouverneur général, le Prix Athananase-David, etc. Au fil des ans, certains ont cru que Raymond Queneau justement, Naïm Kattan, Hubert Aquin, voire la comédienne Luce Guilbeault, se cachaient sous le pseudonyme. Mais non !
 
Il était né dans Lanaudière le 12 août 1941 au sein d’une famille aimante, sur fratrie de cinq enfants. Un père journalier : Omer Ducharme, une mère : Nina Lavallée, dont il demeurera longtemps très proche. Enfant, il était déjà à part des autres. Sa mère le trouvait triste. Son père constatait qu’il lisait et écrivait la nuit.
 
Élève ayant du mal à accorder ses rêves avec la discipline et l’esprit de groupe, il a étudié à Joliette chez les clercs de Saint-Viateur et six mois à l’École polytechnique de Montréal. Plus tard : un travail ennuyeux de commis de bureau, un peu de vente de ceci et de cela, un bref séjour au sein de l’armée canadienne qui l’aurait conduit jusqu’en en Arctique. Des voyages sur le pouce à travers le Canada, les États-Unis, le Mexique, un périple à la Kerouac, furent des portes d’accès sur le monde, avant qu’il ne décide de fuir le cirque social qui célèbre son brûlant héritage aujourd’hui.
 
« C’est un être humain, pas un extraterrestre », affirmait son ami et collaborateur Robert Charlebois. Ducharme aura écrit une quarantaine de chansons pour lui, dont Ça arrive à la manufacture, Chu tanné, J’veux de l’amour. À travers les mots de Fais-toi z’en pas, il résumait sa philosophie : « Avoir voulu changer de vie/S’endormir avec l’ennui/Après avoir perdu son temps/Personne a pu faire autrement. »
 
Des chansons, l’auteur du Nez qui voque en a aussi composé quelques-unes également pour Pauline Julien, dont l’indémodable Déménager ou rester là.
 
Ce discret écrivain avait été le scénariste inspiré d’un des films phares du cinéma québécois Les bons débarras de Francis Mankiewicz, sorti en 1980, cri d’amour féroce, obsessionnel et poétique d’une enfant pour sa mère dans un univers clos en miroir d’une société étouffante. Aussi des Beaux souvenirs du même cinéaste, où la mémoire des morts hantait les vivants.
 
Il avait été ami du couple formé de Gérald Godin et Pauline Julien, compta parmi ses intimes, outre Charlebois et Francis Mankiewicz, la femme de théâtre Lorraine Pintal qui allait monter ses pièces au TNM, la romancière Micheline Lachance, la future gouverneure générale Michaëlle Jean et son conjoint, l’essayiste Jean-Daniel Lafond, un temps ses voisins, mais il retournait toujours dans sa bulle, qui vient de crever en emportant tant de ses secrets avec lui.
 
Un inédit à paraître : Un ouvrage posthume inédit de Réjean Ducharme datant de 1966 sera offert dans les librairies cette semaine. Les éditions du passage ont annoncé mardi dans un communiqué que l’oeuvre Le Lactume sortira vendredi. L’ouvrage est un recueil de 198 dessins et légendes «qui nous donne à voir et à lire l’humour tout en finesse de Réjean Ducharme», selon la maison d’édition.

Le pourpre: une couleur qui sent mauvais

Photo: Google
Dernière mise à jour: 2 septembre 2017
 
A la question qu'on lui a posée: " Qu'est-ce qui empêche George Soros d'être arrêté "?, le journaliste Benjamin Fulford a répondu: " George Soros n’a pas été arrêté parce qu’il a été assassiné. Les membres de la Cabale essaient de maintenir l’illusion qu’il est vivant parce qu’ils ont besoin d’un homme comme lui pour servir de façade aux véritables acteurs comme les Rothschild."

Dans cette volonté de lisser l’histoire pour en faire disparaître les aspérités, où s’arrêter ? se demande Dinu Bumbaru, dans  mon quotidien préféré.  « Nos musées sont pleins de représentations d’empereurs romains qui n’étaient certainement pas de grands défenseurs des droits de la personne. Faut-il aussi les enlever, les cacher ? »

Palmyre y est bien passée, elle!  Mais ça, c'est une autre histoire.

Entre-temps, pas un jour ne s'écoule sans qu'on lui rappelle son crime: celui d'avoir été élu en bonne et due forme, alors qu'il n'aurait pas dû l'être.  Je cite un commentaire au hasard: « Pour " avoir l’air " intelligent, il faut bouffer du Trump! Et c’est un concours d’obésité. »,   jusqu'à sa démission  ou sa destitution, voire même son assassinat de sorte que  s'ensuive inexorablement la guerre civile. 

C'est comme si un vent de folie maléfique venu de l'enfer  soufflait dans l'esprit des humains de cette planète,  une haine furieuse aussi dévastatrice qu'une méga tornade.  Totalement  incontrôlable évidemment,  mais vouée à  cet homme   qui a lancé par la force des choses depuis ses débuts,  la mode Twitter comme moyen de communication.  Ce même homme aux innombrables défauts aura au moins donné l'exemple aux politiciens  d'aujourd'hui qui désormais, mine de rien,  adoptent à leur tour ce moyen de communiquer et l'imitent à cœur joie. 

Maintenant, parlons de Charlottesville!  Si j'avais été une grand-mère, qui ne voulait rien de plus qu'un meilleur contrôle des frontières et qui aimait Trump  parce qu'il défend les intérêts américains,  en outre surtout  se proposait de nettoyer le marécage rempli des pédophiles, qui font la pluie et le beau temps dans la politique de leur pays, cela n'aurait rien eu à voir avec un voyou néo-nazi rencontré  sur le même trottoir, lors de la manifestation de cette journée-là. 

Cette innocente grand-mère et tous ceux qui portaient un chapeau rouge MAGA (Made America Great Again), et dans mon cas, une casquette rouge brodée des mots  I love CUBA,  ont été considérés  comme des suprémacistes blancs et des racistes ... par la Gauche.   Or, pour les moins allumés, il faut comprendre qu'aujourd'hui cette Gauche est synonyme de Démocrates.

***

Donc, comme dirait l'autre: «À gauche  toute!» 


Évidemment, les versions se contredisent. Mais selon cette source,  il semblerait qu'en matinée  les manifestants de l'extrême-droite étaient venus exprimer paisiblement,  leur point de vue contre l'enlèvement prévu de la statue du Général Confédéré de la Guerre de Sécession Robert E. Lee. Ces manifestants s'étaient au préalable prémunis d'une autorisation municipale.
 
 Or une fois les manifestants arrivés sur place, ils ont été dirigés par la police vers un groupe de manifestants "de gauche" qui les ont bombardés de tampons et de préservatifs  usagés, de feux de Bengale, d'excréments et d'acide, entre autres choses qui aurait fait perdre la vue de façon permanente à un meneur de l'extrême-droite à qui on lui avait jeté au visage.

 Enfin après ces agressions, l’état d’urgence a été déclaré et les manifestants d’extrême-droite ont quitté paisiblement Charlottesville. 
 
 
 Cela aurait laissé le champ libre l’après-midi aux évènements organisés par des agents provocateurs, y compris de lancer une camionnette sur les manifestants. 

Néanmoins, je n'oublie pas cette malheureuse militante qui a perdu la vie dans cette incroyable  aventure.  

La plupart des manifestants étaient des professionnels (nombre d’entre eux travaillant sous la bannière communiste Antifa) payés 25 $ de l’heure pour participer à ces évènements, selon des sources de la NSA.  


***
 
Mais revenons à  nos moutons!

Bien que tout ce grabuge ayant été mis en scène  à la gloire du capital humain hyper exploité,  cela n'est pas pour me laisser de marbre. Bien au contraire,  car ni les pro-untel ou non,  ni les fascistes et ni les  antifas, et bien sûr,  ni   les extrémistes  d'un côté comme de l'autre  pour ou contre le déboulonnage des statues et des monuments, rien de cette rage éprouvante  réussit à me rassurer pour la suite des choses.   

Enfin, pendant que les Clintons se baladaient nonchalamment à North Hatley, au Québec,  il faut toujours garder à l'esprit que ces événements ont pour but ultime de dégager un président  qui,  selon ses ennemis mortifères,  n'est pas à sa place  à la Maison Blanche.

Or, peu  importe que ces professionnels soient financés par George Soros  ou les Rosthchild, le grabuge de Charlottesville n'est qu'un prétexte parmi des dizaines d'autres (passés et à venir) pour toucher enfin à ce dénouement.  D'autres endroits en Occident ont connu le même sort. Rappelons-nous le Maïdan  orange ukrainien, notamment.  

 Aux initiés et  aux allumés d'assigner cette funeste couleur à  l'Amérique de l'avenir et vice versa.


"Révolution Pourpre"  Soros (décédé ou vivant?)/Clinton

Ne vous attendez pas à ce que  Bill & Hillary abandonnent le Pouvoir de façon paisible ...

Le pourpre est la couleur des maléfiques opérations politiques de George Soros
 
. La méthode Soros consiste en manifestations de rues et désordres politiques
. Graffitis politiques et anti-Trump comme culture populaire de rues.
. Soros a fondé des groupes politiques
. Propagande de guerre - Anti-Trump médias et télévisions
.  Saper la confiance du public dans l'administration Trump ... depuis le début
. Leur agenda est de créer le chaos et l'anarchie afin de détruire les États-Unis
 
Les élites mondialistes utilisent les expressions Libéraux et Progressistes pour exécuter leur Plan ... La "Révolution Pourpre»" Soros /Clinton

  

Caméra cachée : j’ai marché pendant 10 heures en hijab dans les villes israéliennes



Après la vidéo en caméra cachée de Sofie Peeters harcelée par les habitants musulmans d’un quartier de Bruxelles, une jeune femme a souhaité savoir comment une musulmane en hijab serait traitée dans les rues des villes israéliennes.

Elle est allée à Tel-Aviv, Haifa, Jérusalem, et a même poussé l’expérience jusqu’à se rendre là où vivent les « colons juifs extrémistes » – c’est ainsi qu’ils sont étiquetés par des médias comme Le Monde. Elle est montée dans les bus, s’est promenée dans les centres commerciaux, est entrée dans les supermarchés et les restaurants.   




Pour mémoire, le reportage à Bruxelles, la capitale de l’Europe qui n’a pas de
gêne à donner des leçons de respect des droits de l’homme à Israël :
 

Conclusion :

S’il est maintenant plus sûr pour une musulmane en hijab de vivre en Israël, pays en guerre et décrit comme État d’apartheid par les antisionistes, que pour une Européenne en jupe de vivre parmi les musulmans d’Europe, c’est que les dirigeants européens ont trahi leurs populations.
Si les Européens continuent à voter pour ces dirigeants, c’est qu’ils ont dégénéré. Ils sont voués à disparaître. Et je pense que le peuple européen pourrait bien disparaître. D’autres peuples grandioses ont disparu avant lui, et formuler l’idée leur aurait certainement semblé aussi fantaisiste que la présenter à la majorité des Européens aujourd’hui.
J’ai cent fois entendu : « les voyages forment la jeunesse ». Ils pourraient bien maintenant sauver celle d’Europe. Oui, je veux dire partir. D’autres avant eux il y a 3 siècles ont quitté l’oppression européenne pour le nouveau monde, l’Amérique.
Comme l’Europe s’islamise à vitesse accélérée, je laisse les esprits créatifs imaginer ce que sera demain la situation de vos filles et petites filles. Si vous ne les inscrivez pas à un cours de self défense (ou Krav maga), vous êtes des parents irresponsables.
Imaginer qu’une musulmane voilée ne risque rien dans les situations extrêmes parmi les « colons extrémistes juifs »*, tandis qu’une bobo parisienne qui se moquera de vous si vous parlez d’insécurité, n’osera jamais se promener seule dans certains quartiers de la Ville lumière, et certainement pas dans la rue principale de Saint-Denis ou de Trappes en région parisienne, a de quoi nous inciter à méditer sur le sens que nous donnons au mot extrémiste.
Merci à Claude Hamon d’avoir mentionné la vidéo.
* j’emploie l’expression colon juif – qui est incorrecte – pour les identifier suivant les articles négatifs qui leurs sont consacrés dans les médias français. Mais d’un point de vue strictement légal, soit les seuls colons en Israël sont les musulmans qui sont venus comme travailleurs étrangers et s’y sont incrustés en 1948, soit personne n’est colon en Palestine conquise puis perdue par la capitulation de l’Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale. D’ailleurs Israël n’est pas dans la liste de l’ONU des États coloniaux qui doivent libérer des territoires – mais la France y figure.
Source: Dreuz.info

Il y a 65 millions d'années ...



Photo: Ma sœur Lolo - rivière des Prairies, à Laval 
 
Non, la classe dirigeante actuelle en Occident qui préside le plus grand événement d'extinction de masse depuis que les dinosaures  ont été anéantis par une météorite, il y a 65 millions d'années, n'y est pour absolument rien. 

Donc,  personne d'autre que  la vie, la mienne, en l'occurrence, est responsable de ce qui m'arrive depuis un bon moment.  Les pertes de mémoire, le déficit d'attention et plusieurs autres problèmes psychologiques ou mentaux font en sorte, ma foi,  que je soupçonne  être atteinte du début d'un commencement de démence. En tout cas,  me semble que tout cela se produit de plus en plus à vitesse  grand V. 

 Comme des grenouilles innocentes dans une bouilloire, on pousse le temps devant nous avec nos petits pieds d'argile, c'est-à-dire tranquillement pas vite. Pourquoi se presser en se racontant des peurs à propos de l'avenir de l'humanité lorsque tombe la nuit? 

Peu nous importe la dimension dans laquelle nous nageons, le fond de la marmite nous attendra toujours patiemment.  Pour moi, la dimension dans laquelle je me trouve n'a rien de bien rassurant. Car entre la 3è et la 5è dimension, il y a peu de différence. Quelque chose en moi s'éteint de toute façon.  Mais surtout, le soir venu. 

Ainsi va la vie. Alors autant en profiter pendant encore un certain temps. Sait-on jamais ce qui nous pend au bout du nez. Heureusement qu'existent les matins! Au moins, à ce moment-là de la journée,  j'ai la tête hors de ma marmite.  Avec tellement d'énergie que je me sens capable de réinventer la roue et le feu. 

C'est précisément le moment où je replonge  à la source de toutes les grandes questions existentielles.  Par exemple, celle de savoir,  où a bien pu atterrir  sur la planète,  la fameuse météorite qui a exterminé les dinosaures, il y a 65  millions d'années. Rien de moins. Cherchons l'erreur.

La marche à pied: une drogue?

Et puis,  il y a la marche à pied qui me prend quelques demi-heures par semaine. Ces temps-ci, cela se fait  en fin d'après-midi. Loin de la pollution et du bruit infernal de la circulation ambiante des alentours, je me prends à rêver au bord d'une rivière qui coule doucement au bout d'une île parmi mille autres.

Bref, un endroit merveilleux où je peux me retrouver intacte dans mes pensées et mes esprits, mes idées folles et mes doutes sans fin.  Aussi,  le domaine idéal squatté  par plusieurs couples d'outardes,  qui tardent à quitter les lieux.  S'en étant déjà fait une propriété à long terme  qu'ils protègent de façon agressive de tout intrus ou intruse qui, passant par là, dérange bêtement  leur quiétude.

***

Petite réflexion

" Un soir, un vieil amérindien parlait à son petit fils du combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous.
Il l'expliquait comme suit. Il y a deux loups en nous qui se livrent un combat sans merci.
Le loup sombre : c'est la colère, l'envie, la jalousie, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, le mensonge, l'orgueil, la supériorité et l'égo. 
Et le loup blanc : c'est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité et la compassion. 
Après y avoir réfléchit quelques instants, le petit fils demande à son grand père : "-Mais quel loup gagne ? Et il répondit : Celui que tu nourris."

Merci, la vie!

***

Climat de peur en Europe
 
« Et pour la fin de la semaine, on prévoit quoi ? La guerre nucléaire ?
 
Un rapport officiel américain chiffrerait autour de 60 les bombes atomiques à disposition du Coréen, dit le Washington Post. Les « experts » jugent ce chiffre exagéré et « la plupart des spécialistes occidentaux doutent que les missiles nord-coréens soient capables de passer la délicate séquence de “rentrée dans l’atmosphère” », nous dit-on encore.
Vous savez quoi ? Je ne tiens pas du tout à ce que le doute soit levé. Mais avec les deux dingues qui se défient d’un continent à l’autre, je commence à croire que tout est possible ! » a écrit dans une chronique, Marie Delarue, écrivain, musicienne et plasticienne, sur Boulevard Voltaire, hier.    ICI
De là à penser,  qu'il ne reste plus qu'à mettre  suffisamment de plomb dans une tête nucléaire pour l'empêcher de se prendre pour un missile transcontinental.  

Science décalée : 3 km à pied, ça booste la créativité


 
Science décalée : 3 km à pied, ça booste la créativité

Science décalée : 3 km à pied, ça booste la créativité


On évoque souvent les bienfaits de l'activité physique sur la santé physique et mentale. En voici une nouvelle preuve avec cette étude sérieuse qui suggère que la marche à pied, même à faible...
 
Musiciens, écrivains, philosophes ou scientifiques : ils sont nombreux à s'être livrés à leur art après leurs promenades quotidiennes, si bien qu'on en arrive à se demander si le secret de leur inventivité ne vient pas de ces randonnées. Peut-être bien que si, à en lire une étude parue en 2014 dans Experimental Psychology : Learning, Memory and Cognition.

Le contexte : des génies adeptes de la balade

Qu'ont en commun Rousseau, Tchaikovsky, Beethoven, Dickens, Socrate ou Darwin ? Peut-être doivent-ils leur génie à leur goût pour la marche à pied. Tous aimaient déambuler plusieurs fois par jour dans les rues de la ville ou à la campagne. À tel point qu'une légende est née autour des bienfaits de la randonnée sur la réflexion et la créativité.

Mais jamais cette idée reçue qui traverse les âges n'a été vérifiée selon un protocole scientifique. Au mieux, des études ont effectivement montré que l'activité physique préserve les fonctions cognitives sur le long terme. Sans parler des bienfaits pour le reste de la santé.

Alors, Marily Oppezzo, de l'université Stanford (San Francisco, États-Unis), a voulu confronter cette hypothèse populaire à des méthodes rigoureuses. Avant de la valider devant les évidences constatées.

L'étude : de la marche à pied est née l'idée créative

En tout, 176 étudiants de la prestigieuse université californienne ont joué le jeu. Plusieurs petites expériences ont été menées afin de tester l'aptitude de ces jeunes à la pensée divergente, processus permettant de tester la créativité, avant ou après une petite balade, à l'intérieur ou en plein air. Ces exercices, décrits plus bas, ont été réalisés assis, ou après une session sur un tapis roulant, tandis que d'autres se promenaient sur le campus, sur leurs pieds ou poussés dans un fauteuil roulant, pour tester si l'air extérieur constituait un facteur stimulant.

Parmi les expérimentations proposées, l'une d'elles consistait à trouver un maximum d'utilisations à un objet en 4 minutes. Exemple : à quoi peut servir un bouton ? À boutonner. Mais pas seulement. Il fait office de poignée de porte dans une maison de poupée, ou peut aussi bien remplacer un œil manquant sur une peluche. D'autres peuvent s'en servir comme passoire de poche, ou les laisser tomber derrière pour retrouver son chemin, comme les cailloux du Petit-Poucet. L'imagination pouvait suivre son libre cours, mais dans une certaine limite. Celui qui répondait qu'un pneu pouvait faire office de bague de fiançailles n'était pas pris au sérieux. Avoir marché dans une pièce exiguë sur un tapis roulant accroissait la créativité de 60 %.

Une autre tâche demandait même une inventivité plus poussée encore, au cours de laquelle il était demandé aux participants de former une analogie complexe à partir d'une expression. Ainsi, lorsque la suggestion était un « coffre-fort volé », les volontaires devaient trouver une belle métaphore associée. Ceux qui pensaient à un soldat revenu traumatisé, marquant le sentiment de perte et de violation de l'humanité, marquaient davantage les esprits que ceux qui ne songeaient à rien d'autre qu'à un portefeuille perdu. Dans ce cas de figure, 100 % des cobayes ayant fait quelques pas ont trouvé au moins une analogie de qualité, contre 50 % pour ceux qui n'ont pas bougé de leur chaise.

Enfin, autre expérience, de pensée convergente cette fois. Dans ce cas, il n'y a qu'une seule bonne réponse à trouver. L'exercice consistait à trouver le point commun entre une suite de mots. L'exemple repris dans cette étude est celui de trois mots : cottage (petite maison), Swiss (Suisse) et cake (gâteau). La bonne réponse était cheese, le fromage, pour fromage blanc (cottage cheese), fromage suisse et cheesecake, les célèbres gâteaux au fromage. Et, à cet exercice, les marcheurs ont fait moins bien que les sédentaires.

L'œil extérieur : un lien entre activité physique et créativité ?

La créativité semble générée par une succession d'étapes, depuis la génération de l'idée jusqu'à son exécution. Néanmoins, ne deviendra pas Léonard de Vinci qui veut. Mais en cas de besoin, une petite promenade au fil de l'eau pourrait bien générer un concept spontané et prometteur.

Constat frappant... mais qui ne s'explique pas encore. Les auteurs manquent d'imagination pour trouver les causes cachées derrière ce phénomène. Et se demandent si d'autres activités physiques de faible intensité peuvent produire un tel flot de créativité. Mais quel protocole utiliser ? Marchons un peu, cela devrait aider...
 
Source: Sott.net

Les godillots en marche d'Emmanuel Macron


En plus des députés FN et FI, les godillots en marche sont là ! Et ils nous représentent…

Wikipédia: Dans les années 1960, les parlementaires gaullistes qui soutenaient sans faille le général de Gaulle et son gouvernement se qualifièrent de parti godillot, pour montrer leur fidélité et obéissance à de Gaulle. L'expression parti godillot et dans une moindre mesure le mot godillot lui-même sont restés avec un sens similaire mais péjoratif, pour désigner des membres d'un parti politique suivant sans discuter la ligne du parti ou des parlementaires suivant sans discuter leur gouvernement.


Article complet : nous avons ici un exemple explicite de ce que représente les membres du parti d'Emmanuel Macron. En petite camisole ... Et en marche, toute !

Le diable de Chéticamp

Photo: Noémie RoyerVue de Grand-Pré, site emblématique du Grand Dérangement
Odile Tremblay
Le Devoir
 
Ceux qui aiment les objets les manipulent avec grand soin, en témoins précieux des mains créatrices et des lieux d’enfantement. Ceux-ci se transforment en fenêtres ouvertes sur des voyages, des donateurs, des fragments de passé, flanqués au besoin d’une âme, comme le fit Lamartine dans son poème.
 
Ainsi ce drôle de diable de bois que j’ai rapporté en juillet de Grand-Étang, près de Chéticamp, des enclaves francophones au nord de l’île du Cap-Breton.
 
Avec son corps aux branches à peine équarries, son sourire malcommode, ses cheveux et sa barbe en filasse, ce diable de deux pieds, transplanté au salon, me parle de l’Acadie.
 
Je l’ai acheté au Centre de la Mi-Carême, musée-boutique célébrant cette tradition carnavalesque de couper le jeune pré pascal en se déguisant, en festoyant et en jouant des tours aux voisins.
 
 
En Nouvelle-Écosse, Chéticamp et ses proches paroisses, au peuplement d’anciens déportés acadiens, sont parmi les seuls villages à célébrer encore la mi-carême en Amérique du Nord. Au Québec, cette survivance passe par Natashquan, l’île aux Grues et Fatima, aux îles de la Madeleine… Le mardi gras de La Nouvelle-Orléans perpétue une fête connexe, plus bruyante et populeuse qu’à Chéticamp…
 
Les traditions préservées à notre époque de mondialisation émerveillent par leur obstination de foin de mer. Comme la survivance du français hors Québec, d’ailleurs.
 
Les gardiens du fort
 
Il y a un an, courant les routes du Nouveau-Brunswick, je m’étais étonnée de découvrir la francophonie si vivace dans sa péninsule acadienne et peu par-delà ces limites. Chez sa province voisine, ma langue natale se faisait soudain plus rare et diffuse, en quelques villages épars dans une mer anglophone.
 
Le français langue première est en perte de vitesse dans tout le pays, même au Québec, assuraient les sondeurs de Statistique Canada cette semaine. Chose certaine, en Nouvelle-Écosse, les chiffres frisent le dérisoire, avec un nombre de locuteurs francophones en saut de puce passant de 3,3 % à 3,2 % entre 2011 et 2016. Rendu là, on parle d’espèce en voie de disparition. Et combien de temps ces résistants pourront-ils tenir le fort ?
 
Les liens entre le Québec et l’Acadie sont tissés dans l’histoire de mésententes et de trahisons, alors qu’on gagnerait à s’épauler. Tant de fossés à franchir. Une même langue à préserver.
 
Au restaurant Évangéline de Chéticamp, fréquenté par la faune locale, certains clients semblaient irrités de nous voir arriver. Peut-être s’étaient-ils déjà fait reprocher par des Québécois leurs mots et leur accent. Si oui, ça fait rougir.
 
Le poste de radio en fond sonore y était francophone, les conversations oscillaient entre deux univers linguistiques. Les adolescents parlent français avec leurs parents, mais plutôt anglais entre eux, expliqua quelqu’un. À l’oreille, ça jonglait parfois avec l’hybridité du chiac. Davantage qu’il y a dix ou vingt ans, me dit-on. D’autres se battent pour sa survie et sa qualité, mais des points d’interrogation planent sur l’avenir du français chez des communautés au poids démographique aussi faible.
 
Je trouvais ça beau, Chéticamp, au bord de la baie, même les jours de brouillard, avec le va-et-vient des chalutiers. Ce village tout en longueur n’a pas eu de chance. Ses mines sont tombées une à une. Restent surtout la pêche et le tourisme comme industries. Une femme formidable, Diane Bourgeois, qui habite une vieille maison de famille un peu hantée, passionnée d’histoire acadienne, porte le flambeau avec une ardeur contagieuse. Au Centre de la Mi-Carême, on lui doit une passionnante visite commentée.
 
Histoire vagabonde
 
L’Acadie, disséminée dans les anses et les îlots de ses Maritimes, célèbre sa fête nationale le 15 août, mais la connaît-on tant que ça par chez nous ?
 
Sans sa culture, sans les chansons de Lisa LeBlanc, la poésie d’Herménégilde Chiasson, sans la Sagouine, sans le ménestrel louisianais Zachary Richard, elle nous paraîtrait moins familière encore.
 
Tant de descendants d’Acadiens vivent pourtant au Québec, tous ces Vigneault, ces Landry, ces Brault, ces Melançon, ces Godin et compagnie, venus nourrir en se ré-enracinant notre propre histoire politique et culturelle. Les habitants de Havre-Saint-Pierre, sur la Côte-Nord, descendent à peu près tous de leur exode. La même eau salée circule dans nos veines d’un territoire à l’autre.
 
J’aime lire sur le Grand Dérangement acadien de 1755 à 1763, expression d’un euphémisme sidérant pour désigner la déportation brutale de plus de 10 000 personnes, à disperser ici et là, si toujours vivantes.
 
C’est loin, tout ça, me disent des amis : au XVIIIe siècle, en un autre monde ! Pourtant, les traces du passé subsistent partout. Trop minoritaires en leur sol pour perdre de vue les escales de leur trajectoire vagabonde, ces Acadiens.
 
Dans mes bagages : Le saule de Grand-Pré, roman historique du Québécois René Verville sur la déportation de son ancêtre Alexis Brault. Un récit fouillé. J’y suis entrée chez des familles d’abord sourdes aux pires menaces, arrachées à leurs aboiteaux pour pénétrer dans les cales puantes de leurs bateaux d’exil. « Quatre fois, depuis qu’ils sont retenus, les Acadiens ont-ils dû s’astreindre à être étiquetés et comptés avant d’être claquemurés pour la nuit, lisais-je. Quand tous sont entrés, on verrouille les portes à double tour. »
 
Aujourd’hui, à Grand-Pré, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, près de la baie de Fundy, des Acadiens de la diaspora accourent en pèlerinage. Une nouvelle église est érigée sur les ruines de celle qu’incendièrent jadis les soldats britanniques. Il n’y a pas tant à voir sur ce site historique, mais une galerie d’art, des archives, des artéfacts. Devant : une statue d’Évangéline, l’amoureuse errante du poème de Longfellow.
 
On sent surtout un poids de souvenirs venu des prés salés autrefois endigués. Au loin, le paysage apparemment immuable et paisible lâche au vent qu’il possède une mémoire aussi dure que celle de mon diable de Chéticamp.
 
Source: Le Devoir

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