Il y a 65 millions d'années ...



Photo: Ma sœur Lolo - rivière des Prairies, à Laval 
 
Non, la classe dirigeante actuelle en Occident qui préside le plus grand événement d'extinction de masse depuis que les dinosaures  ont été anéantis par une météorite, il y a 65 millions d'années, n'y est pour absolument rien. 

Donc,  personne d'autre que  la vie, la mienne, en l'occurrence, est responsable de ce qui m'arrive depuis un bon moment.  Les pertes de mémoire, le déficit d'attention et plusieurs autres problèmes psychologiques ou mentaux font en sorte, ma foi,  que je soupçonne  être atteinte du début d'un commencement de démence. En tout cas,  me semble que tout cela se produit de plus en plus à vitesse  grand V. 

 Comme des grenouilles innocentes dans une bouilloire, on pousse le temps devant nous avec nos petits pieds d'argile, c'est-à-dire tranquillement pas vite. Pourquoi se presser en se racontant des peurs à propos de l'avenir de l'humanité lorsque tombe la nuit? 

Peu nous importe la dimension dans laquelle nous nageons, le fond de la marmite nous attendra toujours patiemment.  Pour moi, la dimension dans laquelle je me trouve n'a rien de bien rassurant. Car entre la 3è et la 5è dimension, il y a peu de différence. Quelque chose en moi s'éteint de toute façon.  Mais surtout, le soir venu. 

Ainsi va la vie. Alors autant en profiter pendant encore un certain temps. Sait-on jamais ce qui nous pend au bout du nez. Heureusement qu'existent les matins! Au moins, à ce moment-là de la journée,  j'ai la tête hors de ma marmite.  Avec tellement d'énergie que je me sens capable de réinventer la roue et le feu. 

C'est précisément le moment où je replonge  à la source de toutes les grandes questions existentielles.  Par exemple, celle de savoir,  où a bien pu atterrir  sur la planète,  la fameuse météorite qui a exterminé les dinosaures, il y a 65  millions d'années. Rien de moins. Cherchons l'erreur.

La marche à pied: une drogue?

Et puis,  il y a la marche à pied qui me prend quelques demi-heures par semaine. Ces temps-ci, cela se fait  en fin d'après-midi. Loin de la pollution et du bruit infernal de la circulation ambiante des alentours, je me prends à rêver au bord d'une rivière qui coule doucement au bout d'une île parmi mille autres.

Bref, un endroit merveilleux où je peux me retrouver intacte dans mes pensées et mes esprits, mes idées folles et mes doutes sans fin.  Aussi,  le domaine idéal squatté  par plusieurs couples d'outardes,  qui tardent à quitter les lieux.  S'en étant déjà fait une propriété à long terme  qu'ils protègent de façon agressive de tout intrus ou intruse qui, passant par là, dérange bêtement  leur quiétude.

***

Petite réflexion

" Un soir, un vieil amérindien parlait à son petit fils du combat qui se livre à l'intérieur de chacun de nous.
Il l'expliquait comme suit. Il y a deux loups en nous qui se livrent un combat sans merci.
Le loup sombre : c'est la colère, l'envie, la jalousie, le regret, l'avidité, l'arrogance, l'apitoiement, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, le mensonge, l'orgueil, la supériorité et l'égo. 
Et le loup blanc : c'est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité et la compassion. 
Après y avoir réfléchit quelques instants, le petit fils demande à son grand père : "-Mais quel loup gagne ? Et il répondit : Celui que tu nourris."

Merci, la vie!

***

Climat de peur en Europe
 
« Et pour la fin de la semaine, on prévoit quoi ? La guerre nucléaire ?
 
Un rapport officiel américain chiffrerait autour de 60 les bombes atomiques à disposition du Coréen, dit le Washington Post. Les « experts » jugent ce chiffre exagéré et « la plupart des spécialistes occidentaux doutent que les missiles nord-coréens soient capables de passer la délicate séquence de “rentrée dans l’atmosphère” », nous dit-on encore.
Vous savez quoi ? Je ne tiens pas du tout à ce que le doute soit levé. Mais avec les deux dingues qui se défient d’un continent à l’autre, je commence à croire que tout est possible ! » a écrit dans une chronique, Marie Delarue, écrivain, musicienne et plasticienne, sur Boulevard Voltaire, hier.    ICI
De là à penser,  qu'il ne reste plus qu'à mettre  suffisamment de plomb dans une tête nucléaire pour l'empêcher de se prendre pour un missile transcontinental.  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

Horoscope poétique
De Rob Brezsny