Sans complaisance : Cap sur l’indépendance


Faut-il qu'il existe encore un peuple québécois ...  May 



Andrée Ferretti
Depuis une dizaine de jours, j’entends dans les milieux indépendantistes des personnes de plus en plus nombreuses qui blâment sévèrement ce pitoyable peuple québécois à la mémoire courte et à la peur chevillée au corps. Dites que cette critique ne vous est pas venue à l’esprit, devant les effarants résultats des sondages ?
Elle a traversé le mien. J’en ai presqu’aussitôt éprouvé un vif malaise, puis une véritable honte. J’ai dès lors voulu réparer cette injure en tentant de m’expliquer la source du comportement réellement soumis, qu’on l’admette ou non, du peuple québécois aux dictats politiques et intérêts économiques de pouvoirs étrangers à sa propre puissance d’autodétermination.
Pourquoi le peuple québécois accepte-t-il depuis près de trois siècles d’être dépossédé de la maîtrise pleine et entière de son destin ? Pourquoi craint-il de se donner un État indépendant, libre et souverain qui lui conférerait le noble statut de nation. D’où lui vient cette peur incontrôlée ? Si terrifiante qu’elle lui fait aujourd’hui oublier (dans le sens d’excuser) la scélératesse du gouvernement libéral sous la poigne de Jean Charest et à reporter celui-ci au pouvoir sous le déguisement de Philippe Couillard.
Comment vouloir ce que l’on ne connaît pas.
Cette interrogation me hante depuis que j’ai compris la nécessité de l’indépendance, les samedis matin de l’automne 1956, alors que j’écoutais l’historien et professeur Maurice Séguin en faire la démonstration cours après cours. C’est cette connaissance que les élites indépendantistes omettent de transmettre au peuple.
Pourquoi le peuple québécois refuse-t-il d’assumer les pleins pouvoirs que confèrent le statut de nation, alors qu’il possède un territoire regorgeant de richesses naturelles, alors qu’il est par sa culture et sa langue partie largement prenante de la civilisation occidentale qu’il enrichit de sa créativité, alors que son génie innovateur lui garantit l’occupation d’une place de choix dans le monde de demain ?
Pourquoi tolère-t-il la dépendance, cet état intolérable contre lequel l’humanité, individus et peuples, se bat depuis ses premiers balbutiements ?
Parce qu’en 400 cents ans d’existence le peuple québécois n’a jamais été souverain. Cela marque.
Pour que la liberté advienne, il faut qu’elle ait été désirée. Or, comment désirer un bien dont on ne connaît pas l’existence ? N’est-ce pas d’autant plus difficile que l’inconnu, c’est un fait universel, fait peur. Ce qui signifie que pour vouloir la liberté qu’octroie l’indépendance, il faut d’abord se débarrasser de la peur panique qu’inspire l’ennemi, en prenant conscience que sa force lui vient essentiellement de la seule autorité qu’on lui reconnaît.
Or, qu’a fait d’autre le Parti québécois, issu du Mouvement Souveraineté-Association, puis adepte de la Souveraineté-Partenariat, que de reconnaître l’autorité de l’ennemi, en quémandant son approbation et sa collaboration pour oser jeter les premiers jalons de l’indépendance. Rien pour libérer la peur de l’autonomie. Au contraire, tout pour l’accroître.
Non, le peuple québécois n’est pas plus peureux qu’un autre, il est plus aliéné, c’est-à-dire, étranger à lui-même, n’arrivant pas à concevoir son identité nationale comme une et indivise. C’est ce fractionnement de son être qui lui rend acceptable l’intervention permanente du Canada dans le gouvernement de ses affaires. Comme tous les dominés, il accepte l’état de soumission dans lequel les dominants, fédéralistes de toutes obédiences, au service des seules puissances d’argent, le maintiennent, en l’apeurant, pour mieux le dépouiller de son être et de ses avoirs.
Oui, le peuple québécois, si fort dans la résistance, est apte à répondre à l’appel de l’indépendance. Comme tous les peuples de la terre, il a cependant besoin d’être entraîné par des porteurs capables eux-mêmes d’assumer le projet, capables de le proposer clairement et constamment comme seule voie d’accès à la liberté, cette source fondamentale d’affirmation de soi et de toute possibilité d’autodétermination. Alors ce peuple s’emparera du projet et mettra son intelligence et ses forces, toutes ses ressources matérielles, intellectuelles dans le débat et le combat, devenu conscient que seul son engagement dans la lutte est garante de sa victoire.
Changement de perspective.
Or, puisque nécessité oblige, je crois profondément que le Parti québécois sous la direction déterminée de Pauline Marois peut arriver à dépasser les stigmates de sa naissance, pour enfin créer la dynamique propice à réveiller en chaque Québécois et Québécoises son désir latent, mais vital de s’approprier son pays. Il n’a plus d’autre choix, sous peine de haute trahison, que d’engager le pouvoir qu’il convoite à donner au peuple les moyens d’accomplir cette révolution de son destin, amorcée au début des années 1960.
C’est l’enjeu de la présente élection.
Et cela ne passera pas d’abord par un référendum, mais, nécessairement, par une vaste entreprise d’éducation et de mobilisation du peuple. Pour vaincre à jamais son indécision et sa peur.
À mettre à l’œuvre, dès maintenant, en ces derniers jours de campagne électorale. Sans cesse parler et reparler, des avantages de l’indépendance comme axe de toutes politiques propices à un véritable essor de la société québécoise, plutôt que de s’enferrer dans les marécages de la stratégie libérale.
Andrée Ferretti

Source: www.independantes.org
via Vigile.net

Élections 2014: Si cette campagne a dérapé à qui le doit-on?



Bienvenue au paradis 

Pendant qu'à l'ONU, on discute de pénuries alimentaires autour du seau à champagne ...  

Cela a commencé par les sondages dont je vous ai parlé pas plus tard qu'hier pour dire que j'en avais plein le dos ... Je me suis même prise à rêver de les interdire durant les périodes d'élections. Pourquoi en suis-je arrivée à tant les détester?  Parce qu'ils ne servent qu'à certains médias et journalistes à semer la peur. Et la confusion, ce qui peut être encore plus vicieux. 

Pas plus ceux de Gesca que d'autres, même si, (pour la forme, sans doute),  Lysiane Gagnon s'en est prise plus d'une fois  à Philippe Couillard pour des raisons obscures.  Peut-être bien qu'il y avait seulement apparence de nid d'anguilles sous roche mais, bof! Des  "niaiseries", c'est lui-même qui l'a dit. 

Aucun rapport. Or voilà que ce matin, je découvre qu'en plus des sondages qui ont fait parler d'eux ces derniers jours,  au tour des éditorialistes et des  journalistes de passer à la casse, si je puis ainsi dire.  De quoi les accuse-t-on au juste?  De ne pas informer correctement la population sur les vraies affaires qui intéressent les gens: santé, éducation, environnement, équité, économie, etc. 

Parlons-en de l'économie! Ils ne cessent de répéter le message de la droite qui est  de faire croire à la population qu'il n'y a qu'elle,  en l'occurence,  le PLQ et la CAQ, capable de faire rouler ce carosse doré (aux roues carrées, soit dit en passant) et de favoriser la prospérité matérielle. Ce qui fait, qu'à mon avis,  il y en en a qui se mettent les dix doigts dans l'oeil à force de se laisser couillonner.  

Pourquoi? Parce que c'est justement l'inverse, selon la synthèse peu banale qu'en a faite un commentateur du Devoir, cette semaine. Je vous la donne à méditer: 
DROITE = néolibéralisme = dérèglementation = accroissement des inégalités + financiarisation de l'économie réelle = crise + affaissement de la demande = pertes de jobs + baisse des revenus de l'État + spirale mortifère des budgets d'austérité = misère matérielle pour tous SAUF pour le top 1%.
Élémentaire, mon cher Watson! 

Et que leur reproche-t-on encore exactement, aux journalistes?   Rien.  À part de ne s'en tenir qu'aux anecdotes.    

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Ce qui suit n'est pas un poisson d'avril ...

Source: http://bricolagelolo.blogspot.ca/

Deux ou trois questions anodines à M. Couillard

Enfin! 

Serait-ce la bombe électorale tant attendue? 

  • Se pourrait-il que le compte à Jersey de 600 000 $ en cachait un autre? 
  • Et quels sont les liens de Philippe Couillard avec les réseaux financiers islamistes ? 
  • Est-ce que cela n’expliquerait-il pas sa position contre la charte de la laïcité ?
Nous reste à savoir tout cela et beaucoup + avant le Jour J. 

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ÉTATS-UNIS

La marque Bush revient en force

Les difficultés d'Obama favorisent le retour en grâce de son prédécesseur. George W. Bush, très impopulaire lors de son départ, est invoqué par les républicains dans la campagne pour les élections de mi-mandat, en novembre prochain.  Courrier international

Et pourquoi pas, qu'ici, au Québec, on n'aurait pas la marque d'un dénommé Charest?
Mon petit doigt en a senti l'odeur depuis quelque temps. Pas le vôtre?  


Des sondages: Je commence à en avoir plein le dos





Ce n'est pas d'hier qu'on critique les journalistes.  Or cela  se passait en 1866:   

Ces journalistes sont des libéraux. Quoi qu'il se passe, ils veulent toujours renverser le Cabinet.  C'est le jeu habituel des pays dont la Constitution est d'inspiration britannique. Ils représentent la loyale opposition de Sa Majesté.   p. 323


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Nuit et jour ! 

Avec tous les blogues qu'il me faut alimenter chaque jour, il m'arrive de passer de longues heures sur le Net à lire plein de choses sur plein de sujets. Avec, en plus, parfois deux livres à lire en même temps. Comme en ce moment, un pour le jour, un pour la nuit. Mettons, que j'en ai fait un job presqu'à plein temps. 


Hier, j'ai découvert l'écriture du fils de l'autre. Non pas la belle gueule toute emmignonnichée* de Trudeau Jr, oh que non!  Mais, celui dont la tête est souvent calottée, et qui porte en lui gravé à jamais le rêve de son père.  Plus beau que le paternel,  soit dit en passant.   

Photo: Le blog de Dirlandaise
Le problème, c'est qu'il est aussi,  sinon encore plus indépendantiste que son père. Et qu'il n'écrit pas n'importe où. Faut savoir où le trouver.  Cela dit, j'ai bien aimé le modèle à suivre  ou façon de procéder en ce qui concerne le fameux Livre blanc de madame Marois, lequel n'est pas prêt de voir le jour ... si l'on en juge les oracles. 

« Le livre blanc, on le remplit en une fin de semaine. Ça pourrait même être un livret blanc. Très simple. Mettre sur papier côte à côte tous les endroits où on se fait crosser par le Canada, et tout ce qui sera différent après l'indépendance. Pas très compliqué. »  Jules Falardeau, fils de Pierre
Comme de fait, pas compliqué du tout,  M. Jules. 

* L'expression est l'une de mes dernières créations 

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Les sondages vs les oracles  

Je serai brève.    

Je ne comprends pas pourquoi on laisse les sondages voter pour le peuple. Mais ils se prennent pour qui pour oser parler à la place de la nation entière* en élisant avant l'heure, des candidats choisis jamais par hasard? 

Cela est infantilisant, à la fin. Et les gens qui auraient une opinion personnelle n'osent plus l'exprimer. Le monde ordinaire ne se fie qu'à ces oracles modernes tandis que ça énerve sans bon sens  le monde extraordinaire. Je suis d'avis qu'on devrait les interdire durant les campagnes électorales. Pétition, s.v.p.!

* Emprunté au site Les Indépendantes.org

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Mon horreurscope 



Merci, désillusion”, chante la rockeuse canadienne Alanis Morissette dans son tube Thank U. “Merci, fragilité, poursuit-elle. Merci, néant. Merci, silence.” J’aimerais beaucoup t’entendre exprimer des incantations de ce genre dans les prochains jours, Taureau. Loin de moi l’idée que tu seras en butte aux désillusions, à la fragilité, au néant et au silence. Mais je pressens que tu verras plus clairement que jamais combien ces états ont pu t’être utiles et précieux par le passé. Tu comprendras qu’ils ont été un moteur de créativité et t’ont permis de développer ta force, ton ingéniosité, ta volonté et ta beauté intérieure. 
Comme vous avez raison, cher Rob, de vous inspirer d'Alanis Morissette pour me rappeler le sens des mots suivants: 


Désillusion, Néant, Fragilité et Silence 

C'est la suite et la fin de votre petit baratin qui doit compter pour moi ces jours-ci.   Merci, à vous.  

Pauline Marois aurait-elle rien que neuf vies?


C'est un journaliste de L'Actualité, Alec Castonguay, je crois, qui le prétend.
Eh bien, moi aussi.  

Je viens de suspendre Le Devoir jusqu’au 15 mai. 

Comme si je partais en voyage pour un mois et demi.

Encore chanceux, Le Devoir, car je suis venue à un cheveu de le jeter par-dessus bord complètement.  Sapristi! N’y reste plus que Josée Boileau qui parle encore pour nous! 

Dans le même état d’esprit que celui avec lequel je me débats depuis le matin,  ma mère aurait dit : « C’est bien simple, j’ai le moral dans les talons ...».

Qu’on ait hué madame Marois avant le discours d’Hillary Clinton, l’autre soir, et applaudi à tout rompre Philippe Couillard,  comme s’il avait été élu premier ministre du Québec dans le même après-midi, ça été pour moi le boutte du boutte
« Ce sont sans doute ces (mêmes) gens-là de la Chambre de commerce de Montréal qui ont applaudi Henri-Paul Rousseau, le spécialiste des tempêtes parfaites, qui venait de présider à des pertes de 40 milliards à la Caisse de dépôt et placement dans le dossier des PCAA, les papiers commerciaux adossés à des actifs (inexistants...). »  Robert Barberis-Gervais – Vigile.net 
Bien malaisé de passer à côté de la réalité, aussi déprimante soit-elle.  Nombreux sont ceux et celles qui ont été choqué(E)s à la vue du poing en l’air par PKP. Moi-même, cela m’a mise mal à l’aise. Mais, malgré tous ses défauts, et Dieu seul sait, combien il en a,  on ne peut quand même pas reprocher à Pierre Karl Péladeau sa grande ferveur souverainiste.

Bon, d’accord, c’est cette ferveur-là qui a fait déraper la campagne électorale. Et qu’une fois le choc passé, les fédéralistes affamés de pouvoir  reprendre leurs affaires, là, où ils les avaient laissées en 2012, en ont vite profité pour récupérer cette bévue à leur avantage.  

Et tout le monde s'entend pour dire que l’énorme erreur stratégique aurait pu être évitée si Pierre Karl Péladeau avait suivi une mini-formation de Politique 101.

Mais, ce n’est pas vrai, que Philippe Couillard et son parti libéral corrompu à l'os et magouilleur olympique mérite le pouvoir pour les quatre prochaines années.  

Non, ce n’est pas vrai, que je vais me tourner mollement vers la CAQ,  ou pire encore, follement, après avoir perdu la tête, vers Québec solidaire. 

Non, ce n’est pas vrai, que je vais annuler mon vote, ou encore m’abstenir de voter par pur égoïsme bien qu'on en ait parfaitement le droit,  au lieu de me montrer solidaire de mon peuple qui n’a de goût que pour un avenir serein.

Non, ce n’est pas vrai, que je vais démissionner en tant qu’électrice et citoyenne, alors qu’il y a urgence de me tourner vers la solidarité (pas celle de QS), mais celle qui interpelle la nation québécoise dans son ensemble.

Bref, cela dit et assumé, peu importe l’issue de cette prochaine élection,  il y a trop de raisons pour moi de voter pour le Parti québécois, le 7 avril prochain.  

L'oeil de l'univers nous contemple

Les premiers instants de l'univers observés par des physiciens

Agence France-Presse

Washington — Des physiciens américains ont annoncé lundi avoir détecté les toutes premières secousses du Big Bang, confortant ainsi cette théorie de la naissance de l’univers il y a près de 14 milliards d’années, une avancée majeure en physique.  

Cette première détection de ces ondes gravitationnelles primordiales, prévues dans la théorie de la relativité d’Albert Einstein, confirme l’expansion extrêmement rapide et violente de l’univers dans la première fraction de seconde de son existence, une phase appelée l’inflation cosmique.   

Percée scientifique majeure, ce résultat, qui confirme l’hypothèse émise en 1979 par le physicien américain Alan Guth, est le fruit d’observations du fond diffus cosmologique — un faible rayonnement laissé par le Big Bang — réalisées grâce au télescope BICEP2 au pôle Sud.  

« C’est l’endroit sur Terre le plus proche de l’espace où le ciel est le plus sec, le plus clair et le plus stable, expliquent les auteurs de l’étude. C’est idéal pour observer les micro-ondes diffuses provenant du Big Bang. »  

La détection de ce signal est « l’un des objectifs les plus importants en cosmologie aujourd’hui et résulte d’un énorme travail mené par un grand nombre de chercheurs », a souligné John Kovac, professeur d’astronomie et de physique au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, responsable de l’équipe de recherche BICEP2 (Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarization), qui a fait cette découverte.  

« C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, mais à la place, nous avons découvert un pied-de-biche », a dit le physicien Clem Pryke de l’Université du Minnesota, coleader de l’équipe.  Article complet:  Le Devoir    

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N'importe qui peut être un génie pour 

parler de  la naissance de l’univers 

il y a près de 14 milliards d’années, 

mais selon les calculs d'Einstein, c'est ICI


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13 au 20 mars 2014 - À méditer cette semaine : Identifie ton plus grand tabou inutile, et demande-toi comment tu le briserais si cela ne devait porter préjudice à personne.  
En mai 2011, deux Népalais ont atteint le sommet de l’Everest après six semaines d’ascension. Pour redescendre, Lakpa Tsheri Sherpa et Sano Babu Sunuwar avaient prévu un moyen plus expéditif : harnachés sur un parapente biplace, ils ont décollé du sommet et, en quarante-cinq minutes de vol, ont atterri 5 000 mètres plus bas, près d’un village sherpa. Pour la prochaine étape de ton voyage, Taureau, je te propose de chercher une version métaphorique d’un raccourci de ce type. Emprunte un itinéraire plus direct, jette-toi dans une nouvelle aventure, lance-toi un défi inédit.  Source: Courrier international
« Où as-tu pris ça ...? »

Méchant grand tabou inutile? Et surtout nuisible. Hum ...!  Je veux bien croire qu'il est normal de se montrer sceptique par rapport à tout ce qui est tabou justement.  Or, j'aimerais bien  voir disparaître celui de croire que tout ce qu'on n'a pas entendu aux informations des médias officiels (mainstream), ne mérite pas qu'on s'y attarde.   

Pour la bonne raison que ce n'est pas parce que les médias officiels ne nous disent pas toute la vérité - toute la vérité sur un sujet donné,  et que le fait d'apprendre ailleurs (par des médias libres de penser, voire même alternatifs, notamment),  des faits qu'on nous cacheraient sciemment, que ces informations soient nécessairement conspirationnistes. 

« Où as-tu pris ça ...? », va-t-on nous demander d'un air soupçonneux,  dès qu'on apporte une information  qui n'a pas été soutenue (mais a des chances de ne jamais l'être  ...!!!) par la version officielle.   À suivre. 

Paroles venues d'un cockpit près de chez vous: « Très bien, bonne nuit! »

Ici, je vous prends au mot, M. Brezny. Votre conseil me sera très utile lorsque je monterai à bord d'un avion (vraisemblablement d'Air Transat pour quelque part où il fera chaud ...), alors que de toutes mes forces j'essaierai de détourner de mon esprit, les pensées que j'aurai, veut, veut pas,  pour les 239 passagers du vol MH370 du Malaysian Airlines ... 

Dans une cuisine près de chez vous: deux soeurs jasent de n'importe quoi


Un brin d'histoire

John Alexander Macdonald, le premier ministre du Canada-Uni, avait acquis la conviction qu'une attaque serait menée (par les Irlandais révolutionnaires) contre la métropole du Haut-Canada le 17 mars, le jour de la Saint-Patrick.  


David Devlin, héros de cette histoire, se trouvait sur le quai de la gare de Toronto, le 15 mars 1866, dans le froid humide et venteux du nord.  

p: 252

Comme le Canada, l'Irlande a été longtemps une colonie des Britanniques. Aujourd'hui, c'est leur fête nationale. Salut, les Irlandais qui se sont battus pour leur indépendance.  


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Certes, si tout un chacun prenait deux minutes de son temps chaque jour  d'ici les prochaines élections  pour respirer profondément par le ventre,  en passant d'abord par le nez, je crois sincèrement que cela nettoierait l'air autour de nous,  et apporterait un peu moins d'émotivité dans le débat.  

***
Maintenant,  chère soeur, voyons voir tes derniers messages:

Nos bons immigrants 
14 mars 2014

Salut,
J’en ai entendu une bonne aujourd’hui.  Une collègue et amie est immigrante originaire de l'Amérique centrale.  Elle m'a dit ce midi, qu'au dernier référendum elle était encore bien jeune,  et que tout le monde lui disait de voter contre. Sinon, elle serait obligée de retourner dans son pays.  À ce moment-là. il paraît que si le Québec devenait indépendant, on aurait "shippé" (fr. expédié)  tous les immigrants dehors.    La face m’est presque tombée.

Lolo

Ce que j'en pense

C'est un fait  qu'à l'époque,  les fédéralistes d'Ottawa et du Québec ont fait bien peur aux immigrants,  et s'en sont servi comme d'otages afin de les obliger à voter contre le référendum.  Et ça a marché. Je ne crois pas que cela ait changé. 

Sauf qu'aujourd'hui, s'ils le savaient, nos immigrants pourraient avoir le choix entre le tirage au sort, pile ou face ou tirage à la courte paille. Partira, partira pas. Évidemment, il y en a qui s'expulseront. Et d'autres qui resteront. 

Bref,  pour ta face tombée, il y a des crèmes pour ça.

***
Entre la guerre et la paix
13 mars 2014

Salut,

J’oubliais de te dire, sais-tu quels arguments m’ont lancés les enfants pour garder le Québec dans le Canada?  Tu ne le sauras jamais  si je ne te le dis pas.


Enfants:  Mettons, qu’il y a une guerre,  qui défendrait le Québec?  

Ce que j'en pense


Pauvres enfants. Ne sont que les perroquets de ce que disent leurs parents et ne comprennent pas grand chose à tout ça. Mais, ils ont tellement peur.  Une peur qui leur a été transmise cela va de soi. 

Mais si cela pouvait les rassurer, je leur dirais bien  que selon une loi des mesures de guerre, les ennemis commencent toujours par attaquer d'ouest en est. Le Canada serait donc d'abord attaqué le premier, puis  le Québec en deuxième. 

Ce qui fait que vu les circonstances, comme il sera impossible pour le Canada de défendre le Québec,  je suis certaine à 100% que les États-Unis viendraient à notre rescousse.   

***

Mère Teresa David
13 mars 2014

Salut


Plus je lis de commentaires sur elle, plus elle m'écoeure  royalement.  Avant, j’avais un certain respect pour elle. Mais aujourd’hui,  c'est incroyable comme je la trouve conne et complètement fermée. Avec  ses idées rétrogrades, je me demande  si elle n’est pas tombée sur la tête.  Lolo

Ce que j'en pense

Quelques mots d'abord non pas sur les avantages,  de cela on en a amplement parler, mais des ravages que pourraient avoir causé le passage de la nouvelle recrue, PKP,  dans la campagne électorale actuelle.  Or, selon moi,  celle qui s'est sentie le plus ravagée, c'est Françoise David. C'est un fait. Elle est bel et bien tombée sur la tête. Si je ne te le disais pas, jamais tu ne l'auras su.

Bref, je n'ai pas encore compris pourquoi,  elle s'en prenait si rageusement  tout le temps au Parti québécois.  As-tu une idée là-dessus, toi? 

Ah! oublie ça, je viens de trouver l'explication: ICI

**

Re-salut, 

En passant, aujourd’hui la boucane me sortait par le nez à entendre les enfants de mon groupe avec leurs opinions politiques.  Naturellement ils n’arrêtaient pas de dire qu’ils n’aimaient pas Pauline Marois, et que si le Québec devenait indépendant,  qu’ils allaient déménager en Ontario. 

Je n’ai pas pu me retenir malgré le fait que nous devons rester complètement neutres au niveau de la politique et de la religion. Mais là,  c’était trop.  Alors ...en pensant dans ma tête, j'ai eu envie de leur dire de s'en aller. Et  que le diable les "chârisse" ! 
Lolo

Ce que j'en pense

Chârisse ...!? Là, tu veux dire "charrier", je suppose.

Rappelle-toi,   le coup de la Brink’s qui a pris le Québec par surprise en 1970. Maintenant, on connaît le tabac. Restons quand même sur nos gardes. Pour pas que l’électorat québécois soit pris d’assaut en rafale... par des avions de chasse !  Une histoire à suivre qui fera peut-être plus de millage qu'on pense. Mais, ça, ce ne sont pas tes enfants ni leurs parents  qui le disent. Par ICI la petite noirceur

Cela étant dit, chère soeur, ne trouves-tu pas que les enfants de nos immigrants sont peut-être  plus politisés que le sont les nôtres?  On jase, là. 


***

Pas chaud, chaud pour discuter politique quand il fait -23° C à l'extérieur. Mais je dois dire à notre défense  que les propos que nous avons tenus, ma soeur et moi,  ont tout de même réchauffé un peu l'atmosphère.   

La sortie du placard de PKP & des autres

Le dur à cuire des affaires
De peur de ne pas bousculer la population, Pauline Marois s'est toujours gardé une petite gêne sur ses intentions en ce qui a trait à l'indépendance de son peuple.  On pourrait presque dire à son endroit que le fruit n’était jamais assez mûr à son goût.  

Par ailleurs, nombreux sont ceux qui la trouvaient tiède, branlant dans le manche, faisant preuve de prudence, de retenue, voire de réalisme, etc. Alors pourquoi donc être allée chercher en Pierre-Karl Péladeau  la personne qui possédait l'étincelle qui manquait à sa volonté d'agir ...? 

***

D’abord, alors qu'il est quasiment tabou à Radio-Canada de se dire indépendantiste et,  bien qu'on s'y attendait un peu (en espérant beaucoup), cette nouvelle recrue dans les rangs du PQ n’a pas eu peur de se déclarer ouvertement « indépendantiste » dès le départ.  Quitter ses affaires pour servir la société,  c'est  pas la tasse de thé de tout le monde. 

Et pire encore, il a bien failli faire perdre les pédales à Anne-Marie Dussault, après avoir osé dénoncer rien de moins, que le dernier référendum avait été volé ...  Ça, c’est tout à fait sans précédent.  Mais,  ce n’est pas tout. 

L’expression « sortir du placard » n’est pas nouvelle.  Tout le monde se comprend là-dessus . Cela demande une conviction aussi profonde que le sont les tripes. Mais en politique, jamais je n’aurais pensé qu’elle puisse avoir autant d’effet.  

Le moins qu’on puisse dire, le coup de maître de madame Marois en recrutant PKP n’a pas fini de résonner. Il faut s'attendre que le geste courageux de cet homme d’affaires hors du commun ait des répercussions inattendues.  Qui dit qu'il n'y aura pas d'effet de boule de neige ...? Que d'autres gens d'affaires indépendantistes aient aussi  l'idée de sortir du placard à leur tour? 

Bref, après tous ces événements emballants (au propre comme au figuré) depuis le dernier week-end,  mon petit doigt (qui d’ordinaire sait tout) s'est déjà pris dans l'engrenage de la suite des choses. Or, avant qu’il disparaisse et que tout le reste y passe ... Mais soupirons par le nez! 

En terminant, je me résume.   Combien de jours restent-ils encore avant les élections ...?  

Yo-Yo M'a dit que Dieu existe à condition que la femme existe




6 au 13 mars 2014 - Le conseil (général) de la semaine : Songe aux situations dans lesquelles tu t’es sentie dangereusement vivante  
Rob Brezny
 « Le célèbre violoncelliste Yo-Yo Ma rendit un jour visite à Steve Jobs pour lui offrir un concert privé. Profondément touché, le pionnier de l’informatique l’a ainsi remercié : “Ton jeu est l’argument le plus convaincant de l’existence de Dieu qu’il m’ait jamais été donné d’entendre, car j’ai du mal à croire qu’un humain seul puisse créer cela.”  Si j’en crois les astres, Taureau, tu devrais bientôt connaître une révélation similaire : une expression transcendante d’amour ou de beauté qui te porte à penser que la magie opère. Même si tu es athée (et/ou apostat),  tu risques de ressentir ce frisson originel qui procède d’un enchantement. »

***
Il y a mille et une manière d'appréhender l'existence de Dieu. Pour Einstein, c'était dans le battement des ailes du papillon qu'on pouvait ressentir jusqu'à l'autre bout de la planète. 

J'ignore si Yo-Yo Ma a joué cette pièce musicale pour faire plaisir à Steve Jobs,  mais c'est un fait, je reconnais n'être pas très loin du divin en écoutant cette magnifique interprétation du Cygne de Saint-Saens  par le célèbre violoncelliste.




***
Une quantité négligeable 

Voici le temps qu'il faisait à ce moment-là 
alors que j'écrivais dans mon premier journal intime, 
à mon amie inaccessible et surnaturelle, 


MERCREDI, OCTOBRE 04, 2006

Incompréhensible! Inexplicable? Mon amie, je ne sais pas où tout ce carnage va s’arrêter. S’il s’agissait de pandas, de caribous, de baleines, d’ours polaires, etc, toutes les associations mondiales pour la défense des animaux, telles des Rainbow Warrior II engagés, se mettraient aussitôt en mer pour dénoncer, manifester et protester toutes voiles battantes. 
Cela s’est produit, il y a quelques jours, à Nickel Mines, en Pennsylvanie. Cinq fillettes sont mortes après avoir été judicieusement « choisies » pour être sacrifiées sur l’autel des fantasmes d’un forcené hanté par son passé d’abuseur. Cinq autres sont toujours hospitalisées. Et le bilan s'alourdit.  
Mon amie, le monde dans lequel on vit est aussi malade de lâcheté, de haine et de violence, que de plus en plus de ses individus le sont de démence. Mais, la démence chez ces individus-là peut-elle, à elle seule, expliquer toute cette folie meurtrière?  
C’est bien beau de chercher à relativiser en respirant par le nez, puis de se dire : « N’en jetez plus, la cour est pleine. » Car il est à peu près rarement question de la quantité négligeable que représente la vie des victimes. Mais qu’on le veuille ou non, n’empêche qu’une fois sur deux, toutes ces tueries qui surviennent depuis ces dernières années semblent n’avoir qu’une seule et même cible : le corps physique de la femme et par éclaboussures, celui des enfants.  
Pas étonnant que le risque d’être une femme (où un enfant) vienne nous hanter régulièrement, voire de façon plus intense, avec toute cette information qui nous scotche à nos écrans de télévision et nous gave d’horreurs. On ne peut faire autrement que de se poser une question toutefois. Jusqu’à quel point, la sur-vie des femmes, de par le vaste monde actuel, se trouve-t-elle aussi en danger, et vaut-elle plus ou moins que celle des pandas, des caribous, des baleines, des ours polaires, … ?  
À toi pour toujours,

May West

P.S. Le Rainbow Warrior II est le navire phare (de combat) de Greenpeace.

***
Un sport extrême: être une femme?

Peut-on dire encore aujourd'hui en 2014, que la femme demeure toujours une quantité négligeable?  En tout cas, deux  faits divers depuis hier m'incitent à en douter.  

D'abord, heureusement ...! que la Cour suprême du Canada s'est mêlée de cette affaire bizarre, à savoir que percer des trous dans un condom à l'insu de sa partenaire constituait une agression sexuelle!   Bonne affaire de réglée, allez-vous me dire. 

Mais n'est-il pas intolérable d'apprendre que l'existence même de la femme autochtone ne vaut pas la peine qu'une commission d'enquête nationale se penche sur le sort violent qu'on lui inflige.  Et cela dans la plus totale des indifférences. 

Ici, une chance qu'on a la Cour Suprême pour défendre un droit qui n'appartient pas encore tout à fait à la femme, toutes indentités confondues.  Et je cite: son corps.  Sauf que dans le cas des femmes autochtones, c'est son âme qu'on refuse. C'est pas rien quand même.

Si j'avais raison de m'indigner en 2006, c'est qu'un seul jour dans l'année, la Journée internationale des Femmes,  pour tourner les projecteurs sur l'existence et le destin de la femme en général,  ne suffit pas.  Alors, impossible pour moi de voir l'existence de Dieu dans cette problématique tant et aussi longtemps que l'homme tiendra le sort de son Autre entre ses mains. 

Car n'y a-t-il pas eu dans la vie de toute femme, à un moment ou un autre,  où elle s'est sentie dangereusement vivante ...? 

Sur ce, mesdames, je vous souhaite une magnifique journée, 
et ... à l'année prochaine. 

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Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

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