L'Argent du monde -2: Christine Lagarde à l'emploi de l'Ordre mondial

Cela dit avec tout le respect qu'il se doit: 
Méchant(e) job pour une femme ménopausée comme tout le monde ...! 


Parce que : 
« Être gouverné par l'argent organisé 
est aussi dangereux que par le crime organisé.»   F.D.Roosevelt



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Hier soir sur RDI, Anne-Marie Dussault menait d'une main experte, pour ne pas dire de maître(sse) l'interview auprès de la très élégante Christine Lagarde, directrice générale du FMI (Fonds monétaire international) en visite à Montréal dans le cadre de la 20è Conférence de Montréal.   

Visiblement amaigrie, et sans doute aussi épuisée par ses nombreux déplacements aux quatre coins du monde, madame Lagarde s'est tout de même prêtée de bonne grâce aux questions pointues de l'animatrice sur les fondements de la prochaine ère de croissance et des problèmes d'austérité que vivent plusieurs pays occidentaux, mais aussi, sur la place des femmes aux conseils d’administration.

Or pour en rester aux problèmes d'austérité qui nous guettent tous, ni l'une par ses questions, ni l'autre dans ses réponses n'a abordé le fait qu'il était d'actualité en Occident que la dette de plusieurs pays, la Grèce, pour n'en nommer qu'un seul,  prenne souvent sa source en grande partie dans leurs dépenses militaires pharaonesques afin de satisfaire aux exigences  de l'OTAN.  

À force de réduire leur effort de défense

À ce propos, le président américain Barack Obama a appelé la semaine dernière à Varsovie ses alliés européens à augmenter leurs dépenses militaires, à l'issue d'une rencontre avec son homologue polonais Bronislaw Komorowski.

Il s'est permis de dire, qu'à quelques exceptions près, dont la Pologne (plus servile ou zélée que les autres, faut-il croire) n'ont pas fait leur part de travail au sein de l'alliance, comme l'a révélé l'épreuve de force en Ukraine.  

« Ils veulent être membres à part entière quand il s'agit de leur défense, ce qui veut dire qu'ils doivent l'être quand il faut y contribuer, c'est inséparable », a-t-il déclaré lors d'un point de presse.

  
Ah! les si ... Eh bien,  si l'OTAN et les États-Unis  n'avaient pas entraîné leurs alliés européens dans leurs nombreuses chevauchées militaires à la conquête du monde  depuis des années, ces mêmes pays n'auraient peut-être pas été dans la nécessité de réduire ainsi leurs dépenses militaires  comme ils sont dans l'obligation de le faire  afin de payer leur dette aux banques. Entre la guerre dans les rues et la guerre (pas) près de chez-vous ... les décisions sont toujours politiques, n'est-ce-pas? Et de un. 

Exit,  alors,  le recours forcé aux bons soins du FMI. Et de deux. 

Et Obama n'aurait pas été dans l'embarras de supplier ses alliés déjà étranglés par l'adversité de bien vouloir augmenter, oh si peu, des poussières de centièmes de PIB, leur part de dépenses militaires.  Et voilà, la boucle est fermée et  le cercle de l'endettement, lui, est devenu infernal.    Et de trois. 

Pauvre, madame Lagarde! Ce n'est pas demain la veille qu'elle récupérera de son épuisement, ici visible à l'oeil nu ... Bonjour tristesse!  La pdg du FMI tient davantage du grand héron bleu ou gris, c'est selon, que de l'élégante dame qui faisait la UNE des grands galas.  

   

En compagnie de  l'un des fils Desmarais, 
à Montréal, cette semaine