Natacha Polony: «Come on», petite soeur!





À présent, en France, tout se passe comme si le pouvoir voyait arriver un danger pour lui à l'horizon ... Un danger qu'il a lui-même collaboré à fabriquer, c'est-à-dire en provoquant la naissance (plus ou moins) tranquille de sa propre dictature.  Dictature qu'il utilise sous prétexte de broyer le terrorisme, et aussi  par la même occasion broyer les libertés de son peuple. Cela présage de bien mauvais lendemains pour ses libertés. Liberté de mouvement, liberté de pensée, liberté individuelle.

***

À moi,  qui pensais  que le vent tournait,
et à ma sœur qui la trouve  «trop verbale». 

 
Photo: Boulevard Voltaire

Trop verbale, dis-tu?  Wow! Come on, petite soeur!   Natacha Polony est  une perle rare d'une grande culture littéraire que j'ai un énorme plaisir à écouter.  C'est bien simple,  j'en suis rendue à sa deuxième interview depuis hier soir ... Sans oublier  celle qu'elle a faite elle-même avec Philippe de Villiers,  et  que j'ai écoutée la semaine dernière.   
En tout cas, comparée à d'autres verbaux qui n'ont pas son courage, et qui ont tellement peu à dire, à part des mensonges évidemment, elle,  au moins,  effleure la vérité mais ne fait que l'effleurer pour l'instant.   
Et si elle s'est soumise à l'oligarchie et s'autocensure, voire ment pour se protéger, c'est qu'elle  ne veut pas subir le même sort que d'autres de sa trempe qui y ont laissé leur job, jusqu'à y laisser  leur peau pour certains.  Comme tu sais, aujourd'hui, le journalisme honnête est un des métiers les plus dangereux qui soient.  
Enfin, tu as bien raison, les grands esprits se rencontrent. Je m'en vais bientôt acheter son livre « Nous sommes la France », une réflexion sur la question de l'identité nationale qu'il me fera plaisir de te prêter. Si tu as envie de le lire, bien sûr.

***

Seul, avec Claude

« Il ne s’agit nullement d’adopter une posture moraliste ou révisionniste, comme le prétendent des pleureurs exaltés dans nos propres pages Idées, mais de faire preuve d’une certaine cohérence. Une société ne peut prétendre qu’elle encourage la dénonciation des agressions sexuelles d’un côté, en acceptant de l’autre que l’un des plus imposants prix en culture porte la marque d’un pédophile allégué.»  Éditorial de Brian Myles, nouveau directeur du Devoir avec lequel je suis tout à fait d'accord évidemment.  Mais quelle froideur, monsieur l'Éditorialiste!

De plus,  une courte saga dans laquelle la  ministre de la Culture du gouvernement du Québec,  Hélène David, va certainement de par sa sagesse se mériter un A+ dans le prochain bulletin ministériel  de fin d'année,   du chroniqueur Michel David.  
Claude Jutra, le ténébreux, vient de mourir pour la seconde fois. Aucun pardon. Aucun procès. Que de la tristesse et de la pitié. Peut-on en guérir de cette maladie maudite qui afflige l'homme depuis qu'il est au monde.  Combien d'autres comme lui  va-t-il falloir exhumer depuis la nuit des temps?

Faudra-t-il  débaptiser les rues Verlaine à Lévis, Chicoutimi, Mascouche, Saint-Lin et Saint-Jean-sur-Richelieu. Quid de la rue André-Gide à L’Ancienne-Lorette et de la rue De Montherlant à Beauport,  se  demande Christian Rioux, dans Le Devoir?  

Enfin, y a t-il une sortie plus déshonorante que celle de se faire dire EXIT - de la mémoire collective - si longtemps après sa mort? De l'amour à la mort, il n'y a qu'un souffle.  C'est de là que m'est revenu le  souvenir du film  Seul, avec Claude (Being at home with Claude, titre original), réalisé  il y a 30 ans  par un autre talentueux cinéaste québécois. 

Mille et une coïncidences créent un hasard.  Mille et un hasards mènent au mystère.  Toujours pour nous mettre sur la piste afin que même inconsciemment nous puissions faire le lien entre  pédophilie, talent et victimes,  et que nous dirigions notre âme vers le lieu qui nous est indiqué comme étant notre porte de sortie. Sauf que même là,  Dieu seul n'est-il pas responsable de la souffrance qu'Il a imaginée pour l'âme humaine?   Au fait, sommes-nous plus catholiques que tous les papes réunis?  Alors donc, continuez, madame Payette,  d'aimer le Claude Jutra de votre jeunesse!
***

Sans prétention
Ce que je ne sais pas, je l'invente. De même pour tout ce que j'oublie.

« Nul ne peut endosser la responsabilité du monde entier, pas même les États-Unis d’Amérique. »    Anonyme

De la théorie du complot: qui manipule qui?



                                                                                                              « Je ne crois pas à la théorie du complot,
mais je ne crois pas non plus à la théorie officielle. » 
Roland Dumas, ex-ambassadeur français
 

Le gouvernement français,  par son très controversé premier ministre Manuel Valls, s'est  servi du numérique pour créer le site « On te manipule » afin d'asseoir son autorité sur des électeurs, jeunes et moins jeunes, prêts à le suivre dans ses plus cyniques plans et manigances.  

En France, actuellement, il n'y a pas que la réforme de l'orthographe pour jeter la confusion dans les esprits troublés par l'incertitude et l'inquiétude. Or selon moi, je crois que ce site a d'abord été créé spécialement pour en mettre plein la vue à tous ces Français  qui n'ont ni la tête ni le temps de chercher à comprendre ce qu'il leur arrive, entres autres des attentats aussi terribles que paralysants tout en leur faisant croire depuis plusieurs mois des histoires aberrantes. Qui manipule qui? Allez savoir.

Ce site ressemble aussi davantage à un courant d'air accouché par un gouvernement affolé de voir ses concitoyens délaisser, voire même fuir sa propre propagande et désinformation officielles pour d'autres cieux (lire sites alternatifs déclarés crédibles),  qu'ils considèrent moins tordus et plus honnêtes. Pas fous, les Gaulois!  

De plus,  je pense à cet état d'urgence  mis sur pied il y a quelques mois,  et prolongé pour une durée indéterminée depuis par ce gouvernement qui laisse croire à sa population  transie par la peur,  non pas des extra-terrestres ou du grenouillage reptilien d'une certaine gente corrompue à l'os,  mais que cette mesure sera là  pour les protéger de l'effroyable terrorisme. Alors que par derrière,  il n'est pas insensé non plus de penser  que la même mesure  puisse avoir  pour but  d'instaurer dans ce pays,  l'État policier nécessaire  à l'établissement d'un Nouvel Ordre mondial  duquel il sera impossible d'échapper. (dixit Nicolas Sarkozy).

Enfin,   je crois évidemment que ce site peut aussi avoir été  créé dans l'intention perverse de rendre
suspects, tous ceux et celles qui critiqueront, dénonceront ou remettront en cause les politiques gouvernementales à venir. Politiques discutables qui affecteront inévitablement leurs droits les plus légitimes d'expression et de transparence dans l'information destinée à la population.  Du même souffle,  changeront le visage politique, démocratique et social  de ce pays occidental que le monde enviait tant, il n'y a pas encore si longtemps.    

 

Lu quelque part:  27. – Qui pourra nous soupçonner ? Qui pourra se douter des moyens utilisés ? Ceux qui oseront se dresser contre nous en diffusant de l’information quant à l’existence et au contenu de notre « Conspiration », deviendront suspects aux yeux des autorités de leur Nation et de leur population.   Grâce à la désinformation, au mensonge, à l’hypocrisie et à l’individualisme que nous avons créé au sein des peuples des États-Nations, l’Homme est devenu un Ennemi pour l’Homme.


***

Avant que la France et sa civilisation ne soient mortes ... 
moi,  je veux (re)voir Carcassonne
 
Le philosophe Alain Finkielkraut,  à l'Académie française a fait cette déclaration: « J’ai découvert que j’aimais la France le jour où j’ai pris conscience qu’elle aussi était mortelle. » Un amour que « j’ai essayé d’exprimer dans plusieurs de mes livres et dans des interventions récentes ». « Cela me vaut d’être traité de passéiste, de réactionnaire, voire pire. »




La première fois que j'ai vu Carcassonne, c'était quelque part entre le 12è et le 13 siècle. J'accompagnais le convoi de croisés qui menait Gondemar vers son destin.

Tome 4
Ce jour-là: « Le soleil était à sa méridienne et dans l'air sec et clair d'avril, la cité encore dénuée de verdure, était néanmoins d'une beauté à couper le souffle. Elle semblait sortir tout droit d'un conte de fées ou d'un passé lointain et mythique. Elle dégageait l'impression d'existence tranquille de ces endroits très anciens qui ont traversé les tourmentes et qui seront encore là dans mille ans. Même si nous étions à presque une lieue de distance, je pouvais apercevoir la haute muraille crénelée et parsemée à intervalles réguliers de tours de guet. Elle encerclait des maisons pâles aux toits ocre, alignées le long des rues. »   p. 166

Carcassonne! Te voilà donc entrée par la grande porte  dans mon imagination jusque là un tantinet endormie,  grâce au talent immense de cet auteur québécois. Pour y arriver il m'a fallu chevaucher pendant des jours sur des routes peu sûres,  et faire face à quelques reprises à des bandes de brigands assoiffés de pillages et de sang.

Toutefois guidée par ma bonne étoile,  j'ai pu voir (en photos évidemment) ce qu'est devenue depuis huit cents ans cette superbe cité, située au beau milieu des cathares dans le Sud-est de la France, non loin de Toulouse et encore plus près de Béziers. Fascinant! Bref, j'envie ceux et celles qui ont vu Carcassonne.



 À suivre.

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

Horoscope poétique
De Rob Brezsny