Natacha Polony: «Come on», petite soeur!





À présent, en France, tout se passe comme si le pouvoir voyait arriver un danger pour lui à l'horizon ... Un danger qu'il a lui-même collaboré à fabriquer, c'est-à-dire en provoquant la naissance (plus ou moins) tranquille de sa propre dictature.  Dictature qu'il utilise sous prétexte de broyer le terrorisme, et aussi  par la même occasion broyer les libertés de son peuple. Cela présage de bien mauvais lendemains pour ses libertés. Liberté de mouvement, liberté de pensée, liberté individuelle.

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À moi,  qui pensais  que le vent tournait,
et à ma sœur qui la trouve  «trop verbale». 

 
Photo: Boulevard Voltaire

Trop verbale, dis-tu?  Wow! Come on, petite soeur!   Natacha Polony est  une perle rare d'une grande culture littéraire que j'ai un énorme plaisir à écouter.  C'est bien simple,  j'en suis rendue à sa deuxième interview depuis hier soir ... Sans oublier  celle qu'elle a faite elle-même avec Philippe de Villiers,  et  que j'ai écoutée la semaine dernière.   
En tout cas, comparée à d'autres verbaux qui n'ont pas son courage, et qui ont tellement peu à dire, à part des mensonges évidemment, elle,  au moins,  effleure la vérité mais ne fait que l'effleurer pour l'instant.   
Et si elle s'est soumise à l'oligarchie et s'autocensure, voire ment pour se protéger, c'est qu'elle  ne veut pas subir le même sort que d'autres de sa trempe qui y ont laissé leur job, jusqu'à y laisser  leur peau pour certains.  Comme tu sais, aujourd'hui, le journalisme honnête est un des métiers les plus dangereux qui soient.  
Enfin, tu as bien raison, les grands esprits se rencontrent. Je m'en vais bientôt acheter son livre « Nous sommes la France », une réflexion sur la question de l'identité nationale qu'il me fera plaisir de te prêter. Si tu as envie de le lire, bien sûr.

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Seul, avec Claude

« Il ne s’agit nullement d’adopter une posture moraliste ou révisionniste, comme le prétendent des pleureurs exaltés dans nos propres pages Idées, mais de faire preuve d’une certaine cohérence. Une société ne peut prétendre qu’elle encourage la dénonciation des agressions sexuelles d’un côté, en acceptant de l’autre que l’un des plus imposants prix en culture porte la marque d’un pédophile allégué.»  Éditorial de Brian Myles, nouveau directeur du Devoir avec lequel je suis tout à fait d'accord évidemment.  Mais quelle froideur, monsieur l'Éditorialiste!

De plus,  une courte saga dans laquelle la  ministre de la Culture du gouvernement du Québec,  Hélène David, va certainement de par sa sagesse se mériter un A+ dans le prochain bulletin ministériel  de fin d'année,   du chroniqueur Michel David.  
Claude Jutra, le ténébreux, vient de mourir pour la seconde fois. Aucun pardon. Aucun procès. Que de la tristesse et de la pitié. Peut-on en guérir de cette maladie maudite qui afflige l'homme depuis qu'il est au monde.  Combien d'autres comme lui  va-t-il falloir exhumer depuis la nuit des temps?

Faudra-t-il  débaptiser les rues Verlaine à Lévis, Chicoutimi, Mascouche, Saint-Lin et Saint-Jean-sur-Richelieu. Quid de la rue André-Gide à L’Ancienne-Lorette et de la rue De Montherlant à Beauport,  se  demande Christian Rioux, dans Le Devoir?  

Enfin, y a t-il une sortie plus déshonorante que celle de se faire dire EXIT - de la mémoire collective - si longtemps après sa mort? De l'amour à la mort, il n'y a qu'un souffle.  C'est de là que m'est revenu le  souvenir du film  Seul, avec Claude (Being at home with Claude, titre original), réalisé  il y a 30 ans  par un autre talentueux cinéaste québécois. 

Mille et une coïncidences créent un hasard.  Mille et un hasards mènent au mystère.  Toujours pour nous mettre sur la piste afin que même inconsciemment nous puissions faire le lien entre  pédophilie, talent et victimes,  et que nous dirigions notre âme vers le lieu qui nous est indiqué comme étant notre porte de sortie. Sauf que même là,  Dieu seul n'est-il pas responsable de la souffrance qu'Il a imaginée pour l'âme humaine?   Au fait, sommes-nous plus catholiques que tous les papes réunis?  Alors donc, continuez, madame Payette,  d'aimer le Claude Jutra de votre jeunesse!
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Sans prétention
Ce que je ne sais pas, je l'invente. De même pour tout ce que j'oublie.

« Nul ne peut endosser la responsabilité du monde entier, pas même les États-Unis d’Amérique. »    Anonyme

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

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