Heureusement, il y eut un 8 mars quelque part

Féminisme vs domination
 
« Ce serait bien qu’une fois pour toutes nous cessions de nous excuser de ne pas être des hommes. » Extrait d'une chronique de Josée Blanchette. Le réflexe n'est-il pas le même,  lorsque nous nous excusons pour notre anglais boiteux,  en présence d'une personne anglophone?  Comme on se sent petit(es),  dans ces circonstances-là! Ne trouvez-vous pas?

Pourtant, ce n'est pas parce que je n'ai pas essayé mais dans ma lointaine jeunesse,  en plus d'avoir rêvé d'être une grande cantatrice internationale, je m'imaginais aussi pilote automobile, à Daytona, philosophe à mes heures, poète au grand jour, mais plus que tout, être tout simplement un homme. C'est bien pour dire. Heureusement qu'il y eut  un 8 mars quelque part dans notre bizarre existence. 

« Je sais comment sont faits les garçons. Cet aiguillon que les mères puissantes leur ont planté au milieu du corps, et moi je suis creuse et humide », se dit une adolescente dans Les fous de Bassan d’Anne Hébert (Seuil, 1982). N’est-ce pas des femmes que naissent les hommes ? L’intuition de la romancière enrichissait déjà, en 1982, la notion psychosociale de genre qu’exploite l’essayiste Catherine Dussault Frenette et qui dépasse la vieille notion de sexe. 
 
Un livre qu'il nous faudrait bien lire un jour.   Ici
***

La dictature en T-shirt



Photo: Facebook
Ô, Euphorie, quand tu nous tiens!  Pour cet homme en marche vers le futur proche,  sans toutefois porter lui-même le bel équipement qu'il a inventé,  il se garde bien de se faire défaut à lui-mème en se coupant de sa propre  réalité.  Mais,  avec quel plaisir tient-il en laisse autant de cerveaux déjantés! 

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Bouton panique

Hier, il y avait panne en ma demeure. Je m'explique. L'Internet me signalait des messages d'erreur
pour tous mes sites. Et mon téléphone sans fil indiquait le syndrome de la mort subite. Il n'existe qu'un seul mot pour décrire ce grand vide qui fait dégonfler notre bulle existentielle, et c'est le mot:  pa-ni-que.
 
Juste à penser qu'il me fallait me plier et contorsionner en quatre pour y vérifier l'entortillage inextricable  de mes fils, à savoir si tout était en ordre. Juste à penser  qu'il fallait tirer et sortir ma tour HP de sa cage empoussiérée, et voir à ce que tout soit bien branché. Enfin, juste à penser que j'allais être dans l'obligation d'ouvrir mon livre à la page 413,  en attendant  Godot ...
 
Alors que je hochai tranquillement la tête, impressionnée par la manière dont j'allais improviser le reste de ma journée, je fronçai les sourcils et toisai le fait qu'il ne me restait plus que quelques pages à lire: 16 en tout. 
 
D'où sortaient bien tous ces templiers? me demandai-je. Une histoire sans pareil qui m'abandonnait au beau milieu d'un champ de lavande inondé de soleil, après avoir quitté Carcassone en panique pour la nième fois,  et perdu de vue la horde des croisés qui m'indiquaient gentiment la route pour aller vers Nulle part.  Au Sud de la France, s'entend.
 
C'était l'endroit exact, là, où arrivaient de nouveaux migrants,  qui après avoir ramé pendant des jours et des nuits, débarquaient  sur la plage de Flagler, en Floride, en criant: « Terre! Terre!», à genoux dans le sable.
 
Mais de là, qu'est-il arrivé ensuite? Eh bien, en après-midi j'ai eu l'idée d'appeler Videotron à partir de mon cellulaire afin d'informer le service technique  de la panne généralisée,  qui s'était abattue dans mes appareils informatique et téléphonique.  Vérifier la ligne, qu'on m'indiquait sur mon sans fil. 
 
Alors que  pendant tout ce temps (au moins 30 à 45  minutes ...), je m'inquiétai beaucoup du bra$ que j'allais devoir  à Virgin Mobile  pour m'avoir permis de régler cette panne de routeur.

À suivre
 
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Hommage à Pauline Marois
http://letempsquilfait.blogspot.ca/

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