Ah! le joli mot, feutré comme un secret d'alcôve



Inspiré par Le Secret de Dieu

Ah! Bonté divine. Difficile pour moi d'expliquer comment j'en suis venue là, au mot « cyprine »,  sinon à cause de cet idiot d'inquisiteur qui suait à pisser, debout,  devant la fournaise située dans le sous-sol de l'hôpital Saint-Michel-Archange, le 11 mai 1914.   «Monseigneur Benito Fontinato était le bourreau des livres. Il avait été envoyé  (en Amérique du Nord) par le préfet de la Congrégation de l'Index des livres interdits, à Rome. »  p. 207.

Eh bien, voilà que de sa pile de livres à l'index qu'il avait pour mission de brûler ce jour-là, il sortit le livre d'un auteur local - Nelligan, Nelligan? ... D'abord, il fut surpris qu'avec un tel nom l'auteur ait écrit en français. Puis ses yeux butèrent contre des vers parlant d'idoles païennes, de déesses lubriques à la chair nue comme ... Cyprine

Faut-il dire qu'en ces temps obscurs, il n'y avait  peut-être pas que des « bourreaux des livres ... » qui voyaient la perversité dans leur soupe, mais d'abord  aussi des poètes,  entre autres  Nelligan et Beaudelaire  qui, eux,  savaient nommer dans leurs rêves,  la grande déesse Cyprine. 

Mais, et de cela, j'en suis convaincue, ils ignoraient  tout ce que l'on sait aujourd'hui à propos de ce mot qui ferait encore trembler les foudres de la Congrégation de l'Index si cette dernière existait toujours ...?  Les réseaux sociaux regorgent de toutes sortes d'utilisations de ce mot pourtant si lumineux. En voici un exemple qui en vaut la peine.

Chaque mois, la journaliste essayiste Caroline Fourest nous livre son coup de coeur (ou de gueule). Pour ce mois de juillet 2013, elle nous parle de sécrétions sexuelles, féminines en l'occurrence : la cyprine.   
La journaliste essayiste Caroline Fourest, dont je ne suis pas particulièrement entichée,  a livré  un coup de coeur (ou de gueule) en juillet  2013, alors qu'elle a parlé tout bonnement de sécrétions sexuelles, féminines en l'occurrence : la cyprine.

« Faites le test : demandez autour de vous qui connaît la cyprine. Combien lèvent la main ? Combien, en dehors de quelques initié(e)s, savent ce  que veut dire ce joli mot, feutré comme un secret d'alcôve ? Il renferme pourtant un secret qui devrait faire fantasmer le monde entier. Pensez : la sécrétion féminine...

La preuve, sans fard ni simulation possible, qu'une femme est excitée ! Comment un mot désignant un tel Graal peut-il être si discret ? Si peu employé, si peu usité, à peine connu. A l'inverse, qui ne connaît pas le mot « sperme » ? Non seulement la sécrétion masculine est sur toutes les lèvres, mais elle s'étale sans pudeur. Sur Internet, c'est même le déluge. Plus de 20 millions d'occurrences, contre à peine 615 000 pour le mot « cyprine ». 

La sécrétion féminine n'est pas seulement plus cristalline, elle est quasiment transparente pour nos imaginaires. A l'image de l'invisibilité de la sexualité des femmes et du désir féminin. Des siècles de domination nous ont appris à ne la deviner qu'en creux du désir masculin, survalorisé et tout-puissant. Bien sûr, la nature joue en faveur de cette survalorisation, mais la représentation que nous nous faisons de la nature, elle, nous appartient. Or c'est bien là que s'opère un bouleversement.

Le vrai péché du féminisme ­ celui que tous les dominants, au fond, lui reprochent ­ est d'aspirer à un imaginaire sexuel plus équilibré. Quitte à renverser ce mythe d'une séduction à sens unique ­ où l'homme peut chasser et assumer son désir mais pas la femme, sous peine de perdre l'honneur qu'on a placé entre ses cuisses... à son corps défendant.

Ce jeu pervers a généré des siècles de rapports sexuels frustrants, déloyaux et violents. Cette misère sexuelle, qui nourrit le commerce de la prostitution, ne sera jamais éteinte par l'ordre moral mais, tout au contraire, par l'émancipation sexuelle. Quand adviendra-t-elle vraiment ? Un indice : quand le mot « cyprine » coulera naturellement sur nos lèvres et sur la Toile. Autant que le mot « sperme ». »

Source: Marie Claire 

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C’est un false flag* absolu ?!?

« Sache que le monde suit une courbe
dessinée par les plus puissants.
Le hasard n'existe pas quand
le Mal arrive.  »  Le Secret de Dieu p. 276

Lu sur Wikistrike:  « La preuve irréfutable est le second djihadiste, dont le corps n’a même pas explosé, mais s’est seulement retrouvé coupé en deux.
 
La vitre à proximité de lui se retrouve fendue, même pas brisée. Preuve que tout était calculé pour faire le moins de victimes possible.

C’est un false flag* absolu, selon certains observateurs. 
 
C’est la preuve que l’État français est bien derrière : vouloir créer la terreur avec le moins de victimes possibles pour faire passer le changement de constitution tant désiré. C’est tellement gros qu’il est à peine croyable que personne n’ait deviné la supercherie. C’est pourtant d’une simplicité déconcertante.» 
 
On doit bien admettre que les Français, enfin leurs services secrets,   excellent dans la chose. Avec Charlie nous voilà avec deux false flag en France dans la même année. Faut le faire quand même.

Jusqu'à nouvel ordre, la France serait-elle le plus docile, le plus soumis, bref le plus empressé des valets-promoteurs du nouvel ordre mondial?

Sauf qu'aux dernières nouvelles, la France aurait fait changer de cap sa politique étrangère, notamment au sujet de la crise mondiale en Syrie. 

À suivre, bien sûr.
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*false flag, en français fausse bannière ou faux drapeau

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Ces femmes kurdes qui luttent contre l'EI

Les détachements armés kurdes se composent non seulement d'hommes mais également de femmes qui combattent contre l'EI côte-à-côte avec leurs maris, pères et frères. Des photos de femmes qui protègent leur patrie contre l'invasion de djihadistes présentées par Spoutnik.

Des combattantes kurdes à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan en Irak.

Une combattante d'une unité de Protection de la femme (YPJ) dans la ville syrienne Ras al-Ain, située près de la frontière turque.


Des combattantes de l'YPJ dans un camp d'entraînement d'al-Qahtaniyah, près de la frontière kurdo-syrienne.

Une combattante de l'YPJ à Kobané, la Syrie.

Des combattantes de l'YPJ au repos après un combat dans les environs de la ville syrienne d'Hassaké.

Des combattantes kurdes dans un camp d'entraînement de Banslawa, situé au nord de Bagdad.

Une combattante dans la ville syrienne d'Ain Issi, située à 50 km de Raqqa, la capitale présumée de l'État islamique.

Une combattante de l'YPJ sur la ligne de front dans la ville d'Hassaké, dans le nord-est de la Syrie.
 

Des combattantes kurdes à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan en Irak.
Des combattantes de l'YPJ dans un quartier libéré de Kobané, la Syrie.
Source: Sputnik.fr

Psychose « made in France »

Ce jour-là sur Boulevard Voltaire
 

« Depuis huit jours – coïncidence, prémonition, hasard malheureux, préscience, incitation/dénonciation ? – s’imposait au regard des passants, dans toute la ville, l’image d’une kalachnikov montée en Tour Eiffel, tournant en boucle sur les colonnes Morris et les panneaux de la Mairie de Paris.
En lettres capitale : « Made in France ». On ne saurait mieux dire.
 
J’ai cru, je l’avoue – et je ne suis sans doute pas la seule –, que cette affiche était celle du salon de la production nationale, le Salon Made in France, coïncidant avec la sortie du film de Nicolas Boukhrief. Entrevue en passant, il faut croire que cette image était un message subliminal ô combien efficace, celui d’une vérité hautement prémonitoire… »  
 
Marie Delarue, Boulevard Voltaire

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Paris — « On ne peut pas vivre avec cette peur », « il faut que la vie reprenne » : les Parisiens peinent toutefois à retrouver leur rythme, dans une capitale sous haute tension et à l’activité en berne après les pires attentats jamais commis en France.    Marchés annulés, terrasses dégarnies ou closes, commerces, musées, parcs, salles de spectacles et de sport fermés jusqu’à lundi… Malgré un soleil éclatant, la ville a baigné toute la journée dans une torpeur frappante aux yeux des touristes.

Français,  patriotes de la vraie France, pleurez, priez, mais ne vous en faites pas!  Jamais vous n'oublierez, soit, mais rappelez-vous que les New-Yorkais et les touristes sont revenus à New-York après le 11 septembre 2001.

L'histoire est pourtant vieille, enfin celle de la stratégie de la terreur. Toujours et toujours le même refrain: « Allons,  enfants de la patrie! ».   Ce n'est pas une rumeur de dire que cette histoire se répète de plus en plus souvent.    Comme s'il fallait qu'on presse le pas pour ne pas manquer le train de la  nouvelle ère qu'on nous a promise.  Une ère si tourmentée voire si inquiétante, toutefois, qu'on nous la fait prendre pour un changement  vers un  monde meilleur ...   Hélas,  l'odeur du sang qui se répand un peu partout autour de vous en ce moment  nous fait cruellement sentir sa présence.  Entre-temps, posez-vous  ces questions: qui sont vos vrais ennemis et à qui toute cette horreur  profite-elle?  

Mes plus sincères condoléances
pour les familles et amis
qui ont perdu un être cher
dans cette triste tragédie. 

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« C’est nous qui avons déclaré la guerre… »
 

Selon Pierre Conesa, le processus de l’attentat montre un niveau d’organisation et de coordination qu’on n’avait pas vu jusque-là… D'autres experts appuient cette opinion.

Entretien téléphonique au micro de Charlotte d’Ornellas.



« Ces gens-là, (l'État islamique), nous reprochent le double standard.   Le salafisme est né en Arabie Saoudite. Or je ne comprends pas pourquoi,  on se bat contre l'État islamique qui coupe les mains des voleurs, interdit les autres religions et oppriment les femmes  pour défendre l'Arabie Saoudite qui, (elle aussi), coupe les mains des voleurs, interdit les autres religions et oppriment les femmes. On est totalement schizophrène! »

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Hier soir à TLMEP

Gilbert Rozon aurait mieux fait de rester chez lui afin de se reposer. Au sujet de la crise en Syrie, il a ressorti les 200 000 compatriotes «victimes»  de Bachar al-Assad qui,  selon lui, semble suffire pour virer le monde à l'envers. Et pourquoi pas lui déclarer rien de moins qu'une bonne guerre nucléaire.   Vlan, mon Bachar!

Ce que notre Québécois errant  aurait eu intérêt à rajouter, c'est que malgré les crimes dont on soupçonne Bachar al-Assad contre son peuple, le dictateur tant redouté des puissants de ce monde et éternel insoumis à l'impérialisme américain, n'a pas manifesté jusqu'à ce jour de menace contre l'humanité tout entière afin d'y épancher sa cruauté ... à l'instar de l'État islamiste qui, lui, bien plus dangereux,  ne se cache pas de vouloir envahir  le monde  de façon inquiétante afin de lui imposer sa sinistre idéologie: la Charia.

Cela dit, à la question épineuse de savoir qui finance l'État islamique,  madame Janine Krieber, professeur  au Collège Saint-Jean et épouse du nouveau ministre canadien des Affaires extérieures, Stéphane Dion,  suit docilement la ligne de son parti (PLC) en affirmant que l'État islamique s'autofinancerait avec le pétrole et tous les biens volés aux peuples qu'il a mis à genoux.  Elle n'était pas tout de même pour désavouer son gouvernement, son parti politique et son mari sur cette question à un million de dollars.

Enfin, et non la moindre,  celle que son gouvernement (PLQ) a répudiée  parce qu'elle défendait une opinion différente que celle de son chef, Philippe Couillard, désormais qu'elle est libérée de la ligne de parti,  Fatima Houda-Pepin  n'a pas eu peur de dire,  hier soir,  à Tout le Monde en parle, que c'était l'Arabie Saoudite (avec la complicité du Qatar) qui finançait bel et bien l'État islamique. Cependant, la politicologue Houda-Pepin  n'a pas osé aller jusqu'à dire que les Américains n'étaient pas très loin derrière.

À suivre ...

Souvenirs d'Outre-Terre





 « Je mène une vie monotone. Je n'ai même pas l'occasion de me faire des ennemis. » p.  130  Mais pourtant dans ma vie,  il y a au moins deux ou trois personnes autour de moi qui refusent de me voir.   

Vrai comme je suis là!   

L'une d'elle me tourne le dos, à l'épicerie; l'autre va jusqu'à traverser la rue pour emprunter le trottoir opposé, si par hasard ou par malchance nous avons affaire à nous croiser.  Faute de quoi, elle baissera les yeux à mon passage.

Pour l'amour du Ciel, pourquoi, cette personne ne veut-elle ou ne peut-elle pas rencontrer mon regard?   La réponse serait-elle cachée telle un secret de dieu plus loin dans Mon horoscope ... ??? 

Admettons que je n'aie pas le talent pour écrire des romans;  dieu soit loué, j'aurais choisi ma propre personne pour personnage principal ...!  Tu te rends compte? Le saint enfer, mon ami!

Et j'aurais passé tout mon temps à me bercer d'illusion sur le balcon,  par les beaux soirs d'été indien, et cela jusqu'à ce que l'hiver soit venu? 

***  
Sauf que: « À cinq ans, il avait tenu la tête de sa petite sœur sous l'eau de la rivière Saint-Jean jusqu'à ce qu'elle ne se débatte plus. Juste pour vivre l'expérience de la mort. » p. 103.   Tu parles d'un méchant psychopathe, toi!
Mon ami Rob
Inutile de chercher où je veux en venir, cher Rob. Je devine très bien que tu me regardes avec suspicion. Que tu ne sais plus par quel angle mort me prendre pour arriver à saisir, ne serait-ce qu'un tout petit bout de réalité - bien réelle -  question de mériter que tu me prennes au sérieux.
Je les vois à travers ma vision périphérique  me scruter à la loupe en se demandant si le fait de  lire trop d'histoires à boire debout et à dormir assise (mais m'inspirent terriblement, soit dit en passant),  n'affecte pas mon pauvre ciboulot. Je sens leur inquiétude à mon égard. C'est bien simple, on s'étonne que je puisse lire autant de livres à la fois, pour tout dire autant de sujets différents.
Bof!

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Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

Horoscope poétique
De Rob Brezsny