La France existe-t-elle encore?

La grande énigme française

«Le passé est la proie des livres: Ici vit l'éternel présent!» Nietzsche

Il y a bien longtemps de cela, moi aussi j'ai déjà pensé que les livres étaient des cercueils.  Je l'ai même écrit quelque part. Mais où? Ça, c'est une autre histoire. Heureusement sans grande importance.
 
Mais ce n'est pas dans les livres qu'on trouvera la solution à ce drame  qui se joue actuellement en Europe, là  où aucun pays n'y échappe. L'Allemagne, par exemple, qui dans un premier temps ne voulait rien savoir de ce problème, s'est convaincue qu'après tout,  il serait rentable pour elle d'accepter dans un seul mois plus de réfugiés que la Grande-Bretagne en un an. Certains ont avancé des chiffres faramineux de 700 000 à 800 000 migrants ...   
 
« Donc oui, encore une fois, il y a une relation directe, de cause à effet, entre les interventions militaires  occidentales depuis 30 ans, le chaos qui a été provoqué et la situation actuelle des migrants.»   laissait entendre Kader A. Abderrahim (chercheur associé à l'Iris, spécialiste du Maghreb et de l'islamisme, maître de conférences à Sciences-Po Paris, auteur de divers ouvrages, etc.).   Sott.net
 
Or,  on se surprend ici « où vit l'éternel présent », dixit Nietzsche, à se demander pourquoi la France ne pèse pas de tout son poids, de toute son histoire, de tout l'appareil diplomatique dont elle dispose pour résoudre cette crise humanitaire sans précédent,  après avoir provoqué des  guerres d'abord en Lybie, puis en Syrie et ailleurs en Afrique.
 
Mais ce qui déçoit le plus,   c'est surtout l'espèce de paralysie dans laquelle se trouvent plongés ces pays, et particulièrement la France, qui encaissent sans broncher la crise migratoire sans chercher ni à comprendre, ni à agir.
 
Le terme  "tétanisé", qui concerne notamment la France dont l'expert ci-haut mentionné nous dit pour terminer que son comportement est une énigme. Comme si tout un gouvernement naviguait à vue ou à gué, c'est selon,  sans savoir ni la direction à prendre,  ni la destination ou la cible à atteindre. 

En effet, l'énigme proposée se braque surtout sur son président (et son gouvernement) figés dans une espèce d'immobilisme et/ou de panique,  qui oppose  le statu quo actuel qui consisterait à défendre d'abord l'Europe par devers  la France.

L'Europe, comme chacun le sait,  étant l'abominable créature de Washington, pour un président (et son gouvernement) aussi accrochés aux  basques des Américains qu'ils le sont,  ayant été formés  par ces derniers,   a naturellement une prédominance pour l'union européenne.  Donc, un tel président aussi soumis ne peut se dérober aux volontés de ses maîtres à penser et  pourrait bien choisir de vouloir sauver sa peau en laissant son pays se volatiser.  À cet égard en particulier et à bien  d'autres en général,  je m'en fais beaucoup pour nos amies françaises d'Amiens.

***

 « Être asocial, c'est être.» disait Romain Gary.
 

En fait, cher ami, j'ai toujours été plus ou moins  asociale.  Mais aujourd'hui, je le suis devenue de façon plus  consciente. Or, dans mon cas, cela pourrait  se résumer tout simplement  par être inadaptée à mon siècle, une raison sans doute pour laquelle je ne suis pas là la plupart du temps.

Comment expliquer tout cela? D'abord il m'est difficile de frayer à travers  ce changement de valeurs qui ne me ressemble pas et duquel je m'éloigne en prenant mes distances.  Cela exige évidemment une certaine volonté, je dirais même une certaine résistance à ce nouveau monde dans lequel je me refuse d'emboîter le pas de la  robote soumise et esclave de ses illusions, de ses mirages et de ses manipulations.
 
Bien sûr, que le trop plein de violence, voire de cruauté partout et surtout à la télé font que j'évite
ce  moyen de communication. En outre   trop de mensonges dans les médias officiels,  et surtout combien trop de publicités agressantes qui transforment l'humain  après l'avoir dopé de ses canons de consommation à outrance,  jusqu'à l'abêtissement pur et simple, me désole au plus haut point de la résignation. 
 
Autrefois on disait: le pire est à venir. Mais là, mon cher Brezsny, il  est carrément arrivé, le pire! De nouvelles  lois qu'on aurait tenté de faire accepter comme étant la norme, telle celle, par exemple, qui portait le fait d'abuser des enfants en les violant (et même les torturant jusqu'à mort s'ensuive) m'avait rendue malade. 

Aussi, du 13 juin au 23 août, un collectif d’auteurs internationaux a organisé, à Marseille dans le sud de la France,  une exposition  de dessins représentant des scènes de pédophilie, de pédopornographie et de zoophilie.  Le dessin  d'un enfant se faisant sodomiser par un animal sur l'autel d'une église a particulièrement choqué.

Sauf que peu de personnes n'ont parlé de cette exposition  financée par la ville de Marseille, le conseil départemental des Bouches-du-Rhône ainsi que l'Union européenne tous heureux de faire part de leur soutien (financier) au collectif « Le Dernier Cri/Vomir des yeux ».  Voilà de quoi il en retourne quand l'anéantissement  de la capacité à distinguer le bien du mal s'opère sous nos yeux. À vomir, en effet!

Et que dire de la nouvelle folie meurtrière qui consiste à  tuer son voisin tout en filmant la scène, et de placer cette vidéo sur YouTube ou dans les divers médias sociaux.  Cela n'a t-il pas de quoi nous ébranler les petites natures facilement influençables et/ou vulnérables?  Et dire que de plus en plus d'autres horreurs à faire frémir sont à venir.   
 
Cela dit,  il se pourrait qu'il existe de plus en plus de gens asociaux de par le monde. Et pas surprenant que de plus en plus parmi eux sont nombreux ceux qui ne lisent plus les médias écrits officiels, ferment leur téléviseur cinq jours sur sept, et cherchent un autre son de cloche à la vérité qu'on nous propose, voire qu'on nous  impose. En Occident, s'entend.  
 
Alors peut-être bien  que d'être asocial aujourd'hui n'est pas aussi suspect qu'on ne le pense. N'y vois-tu pas, toi, cher ami, un moyen de se protéger contre cette nouvelle culture  envahissante à l'extrême qui accompagne l'instauration d'un ordre nouveau?  

***

Vidéo: Un dîner avec André

Je n'ose même pas imaginer les progrès que nous avons faits depuis 1981 ...
Merci Lolo
 

Un cauchemar Orwellien (My dinner with Andre - 1981) [VOSTFR] from Deep Green Resistance France on Vimeo.
 

Prendre ses rêves pour des réalités

 
 Antonio Gramsci, penseur et révolutionnaire durant les années 20,  a eu raison d'écrire qu'entre l'ancien et le nouveau monde apparaissaient les monstres. Une certitude toutefois: les faibles et les ratés vont périr, ici dixit Nietzche.  

Et j'ajouterais les inconscients aussi.

Quant à lui, VLB écrit mine de rien:   « Chez les Allemands antisémites, le végétarisme a tout à voir avec l'épuration biologique,  il en constitue même une condition sine qua none. Adolphe Hitler  sera végétarien pour la  même raison.»    p. 822

Mais  qu'en est-il pour Angela Merkel?

Est-elle, elle aussi,  végétarienne? 
 
***

Le piège de l'ignorance

Pendant ce temps,  au  moment où l'on se parle,  la plupart des gens sont loin de se douter qu'un gouvernement mondial se prépare et s'implémente peu à peu sous des airs de protection de la Terre et, accessoirement de l'humanité.  

D'autres pensent naïvement peut-être que l'on va soudainement nous imposer une dictature fasciste totalitaire. C'est bien plus vicieux que cela. Une fois de plus, tout est fait de manière très progressive pour que les gens n'y voient que du feu,  et l'ensemble du projet se veut d'utilité publique. 

Les esclaves de demain seront tellement embrigadés que non seulement ils collaboreront de leur  plein gré à leur mise en esclavage,  mais ils en feront volontairement la promotion autour d'eux. Bienvenue dans L'Agenda 21.

"Agenda" doit ici être compris sous son sens anglo-saxon de programme, plan d’action  cogité, on n'en doute plus, par les cerveaux aux ordres de l'Ordre mondial.  À retenir: un projet qui se veut d'utilité publique.

Bref, voilà une autre patente à gosses  dont je n'avais encore jamais entendu parler, en tout cas pas dans cet esprit-là,  c'est-à-dire de cette façon,  auparavant. Me voilà donc, comme des millions d'autres, prise au piège de l'ignorance.

Prochain rendez-vous avec le scepticisme ambiant.

ICI

À suivre.

***

Mon horoscope

J'aime ton horoscope de la semaine, cher ami. Tu as fait preuve d'une belle générosité  en m'invitant à  chanter un chant d'amour au moins une fois par jour. Alors, aujourd'hui, je te chanterai celui dicté par un poète que je ne connaissais pas encore: «  Le disparu n’est qu’un grand silence, on le pleure comme on pleure sur soi-même, l’être jumeau, l’alter ego toujours déjà perdu, le frère des mauvais carêmes et des étés trop froids pour se baigner. »  Extrait du nouveau recueil de Pierre Nepveu   

Eh bien, oui, malgré la saison des extrêmes en dents de scie que nous a servie la météo cet été, j'avoue ne pas   m'être encore baignée nue dans un lac ni  un torrent, et révéler ainsi ma nature sauvage. Mais de l'avoir fait trois jours de suite la semaine dernière,  dans des eaux où j'ai pu naviguer comme un véritable marin d'eau douce,  m'a  fait un bien immense.   

Et de poursuivre,  mon poète: « Nous nous sommes risqués un peu plus au bord de la lumière. Elle avait peu à nous dire, sinon que les visages du monde sont multiples et l’angle des sentiments jamais assuré, toujours à projeter de nouvelles ombres, à nous révéler la profondeur de notre ignorance et la précarité de nos âmes.»


***
 
Des futurs incertains aux lendemains uniques
C'est bien beau la poésie; ça purifie les âmes et les esprits. Mais souvent la vie n'en a cure.  En effet, peut-être  tu ne t'es pas trop inquiété de la chute vertigineuse des marchés planétaires des derniers jours.  Que Dieu te garde!

À moins que cette crise frise le canular grotesque, ou encore un autre complot planifié servant  les intérêts de l'agenda  politique et financier américain, ou encore tout simplement un  toussotement du dragon chinois faisant trembler le monde boursier,  certains disent même que c'est une véritable catastrophe, et il semble que rien ne peut l'arrêter. 

Dans une interview pour l'agence Bloomberg,  Doug Ramsey,  le chef des placements de Leuthold Weeden Capital Management,  a estimé que la chute des indices américains la semaine passée a marqué la fin du cycle de croissance des indices qui aura duré six ans et demi depuis la crise financière globale. « Ce sera vraiment profond» , a t-il déploré. « C'est effrayant et les tendances de ces derniers jours apparaissent redoutables. »  M. Ramsey serait-il plus honnête que nos médias d'aujourd'hui? ICI

Mais quelque chose ne tourne pas rond au royaume des oiseaux de malheur. Comme si quelque chose se préparait.  Or comprendre cela, c'est se prendre les deux petits doigts dans l'engrenage douloureux de la méfiance car rien n'arrive par hasard.  Dis-moi pourquoi l'euro, le yen et le dollar américain s'en tirent si bien, eux,   alors que les devises des Brics, le real brésilien et le rand sud-africain, entre autres,  aient subi des baisses ces derniers mois.

Bizarre tout de même.
 
Enfin si j'ai bien compris,  on serait tous prisonniers, mais pas tous égaux,  dans le même panier de la mondialisation. Et que si un pays important comme la Chine ralentit (mais sérieusement), il y aura des répercussions. On s'accorde alors pour dire  que ce n'est pas en se retranchant derrière nos frontières qu'on va résoudre les problèmes. 

Des solutions, s'il vous plaît! Et des questions qui s'im-posent.

Serions-nous rendus, là, où la main et l'œil de l'Indicible vont nous mener en cachant ou dévoilant, c'est selon, les véritables intentions derrière ce présent chaos financier?   Serait-il réaliste  qu'aucune  frontière n'existe nulle part sur la planète désormais?  Et bien sûr, se pourrait-il que l'heure de la monnaie unique soit venue? 

En tout cas, cher ami,  c'est comme si cette  monnaie (tant attendue)  était en train de se frayer obstinément un chemin,  à travers les derniers soubresauts  et les hoquets de fin de vie  de toutes ces monnaies nationales qui soufflaient jusqu'à maintenant le chaud et le froid,  à la grandeur de la planète.

Je veux bien, comme tu dis,  rechercher à me détendre et me régénérer dans le noir le plus complet, mais je n'y vois que l'avenir inventé par ceux qui l'ont planifiée d'une façon si magistrale.  Quand on est rendu à trouver géniale l'implantation de la puce électronique, c'est qu'on a  assumé  de notre plein gré et à un point de non-retour, hélas,  la soumission  qu'on nous imposait en douce, évidemment.

Or,  au cas où ce qu'il  nous arrive aujourd'hui s'avérait aussi assuré qu'incontestable,  cela n'arrivera pas seulement qu'aux autres. N'est-ce-pas, mon ami, que ces autres dont nous sommes tous y compris toi et moi,  auraient dû savoir qu'on leur tramait dans le dos des jours si sombres à venir?
 
Enfin, s'il est vrai que Nietzsche était rempli de lui-même, donc ne connaissant pas un poil du mot modestie, saint-simonac, fallait-il que je me prenne pour une autre en lisant son œuvre Ainsi parlait Zarathoustra,  alors que j'étais bien trop jeune (dans la vingtaine) pour le faire. Maintenant que je comprends mieux son message, et cela grâce à VLB, je me promets de relire cette œuvre dans les plus brefs délais. 

***

Élections fédérales 2015

Je terminerai ici. Mais n'est-il pas affligeant de  voir  Stephen Harper prendre ses rêves pour  des réalités lorsqu’il prétend que les valeurs conservatrices sont aussi les valeurs du Québec?  Je m'étais pourtant juré de ne pas m'y intéresser.  Mais parce que la tournure des événements et le  fait que la campagne électorale soit encore jeune,  se pourrait-il que cette fois-ci,  pour les Québécois, les prochaines élections fédérales soient leurs dernières?   À  chacun son tour de prendre ses rêves pour des réalités. Et à chacun de voir le monde avec des lunettes roses.

Nous autres humains de ce siècle-ci





Je ne me sens pas en mesure de dire si Friedrich Nietzsche est le plus grand visionnaire de tous les temps, mais ce qu'il a pensé, prédit et écrit sur le monde dans lequel il a vécu, nous prouve qu'il l'était en regard de celui d'aujourd'hui. 

N'a-t-il pas pour lui-même fixé  la valeur d'une chose, et   la taxer d'après le besoin du consommateur  afin que « vous autres hommes du prochain siècle » y trouvent leur fierté?    
 
À ce sujet, VLB a écrit: « Dans Aurore, la force de Nietzsche est de sentir que son siècle ne constitue que les débuts de cet énorme renversement des valeurs qui trouvera sa finalité dans ce siècle-ci. 
 
Et VLB de continuer ...
 
On n'a qu'à lire et qu'à écouter, même distraitement les réclames publicitaires pour se rendre rapidement compte que les valeurs  jadis attribuées à la société et aux individus qui la forment sont devenues celles dont on marque désormais les marchandises. 

Que vous achetiez un modeste ustensile de cuisine, un simple sofa, un médicament, une voiture, une police d'assurance, voire une maison, vous créez instantanément, du simple fait que vous achetez le produit, la magie à petit prix, vous  retrouvez votre état normal, quelque soit votre état normal, vous touchez LE moment, vous avez droit à une bouffée d'air frais, vous obtenez tout en même temps, aussi bien la vitesse révolutionnaire que l'expérience d'une meilleure vision,  vous jouissez du plaisir de participer, vous ravivez vos sens pour le meilleur et pour le prix, vous donnez du sens à l'argent, vous impressionnez; quand vous conduisez un gros pick-up Ford, vous montez à bord de la légende et du courage; quand vous vous abandonnez à un système de communication, vous avez le rêve au bout de la ligne, puisque l'innovation est exaltation du fait qu'elle rend le futur simple.

Autrement dit, vous n'êtes rien en tant qu'individu; seule la marchandise  est en  mesure de  vous qualifier.  Si vous ne consommez pas, vous faites partie d'une sous-humanité, vous n'êtes qu'une catastrophe naturelle au même titre que les ouragans, les inondations  et les tremblements de terre, vous êtes voué au mauvais sort de la fatalité, car toute vertu vous échappe. »  p. 690-691

***
 
On aura beau reprocher à  VLB d'exagérer, bref d'avoir  tartiné épais, mais ce qui me frappe ici, c'est que Nietzsche ait  appelé Aurore son livre sur les valeurs,  alors qu'un siècle plus tard ses successeurs, eux, lui ont donné une couleur en l'appelant L'Aurore rouge. 

Mais quelle coïncidence!

La majorité d'entre nous, humains de ce siècle-ci,  ne s'intéresse pas à savoir d'où on vient, où on va. Car après moi, le Déluge!  L'Aurore ... ! Qu'elle soit rouge, dorée, bleue ou verte,  les nouvelles générations d'aujourd'hui sont nées dedans,  un peu comme Obélix dans sa potion magique.

Heureusement que les jours des résistants et/ou des personnes âgées sont comptés! Les premiers seront éliminés et  les seconds s'élimineront d'eux-mêmes, est-il écrit dans L'Aurore rouge.  Quant aux autres, ils sont déjà tous conquis, soumis, ahuris devant ce bel aurore aux doigts roses. 

Enfin, donner une couleur à son Aurore, voilà ce à quoi Nietzsche  n'avait pas pensé ou jugé même nécessaire. Mais ses successeurs, tout illuminés qu'ils soient, eux,  y ont pensé. Et ont montré un goût si prononcé  pour la chose qu'ils en donnent une désormais à chacune de leurs révolutions; celle de Kiev était orange, si on se souvient bien.

De cela,  je me prends à me demander,  de quelle couleur sera la prochaine  révolution que les USA ont déjà préparée pour la Russie ?

Bayreuth, Richard Wagner, Angela Merkel et les Grecs



VLB a écrit:


    -  On dirait un opéra de Wagner, je dis. Cette dissonance que les animaux pratiquent entre eux, que Wagner a su mieux que personne porter à ses limites en y ajoutant cette fureur et cette accélération dans la cadence qui ont fait de ses dernières œuvres ce qui a tant fasciné les nazis: un magma tonitruant destiné à faire  mugir la bête ensauvagée qu'on a parfois tous en soi.
     -  Il aimait les animaux pourtant.
    -  Les chevaux surtout, qu'il faisait courir à la fine épouvante, parce que là aussi il retrouvait la bête ensauvagée qu'on  a parfois tous en soi. Écoute sa musique les yeux fermés. Tu vas facilement imaginer un immense troupeau de chevaux lancé droit devant lui, ne voyant plus les obstacles, en deçà ou au-delà de la raison il est, en route vers quoi? Ce ravin profond qu'ils ne verront pas et dans lequel ils tomberont en hennissant à la mort. Voilà pourquoi je déteste la musique de Wagner: elle est sournoise, rusée, et nous force à faire triompher le pire que nous refoulons en nous-mêmes.  p. 655
 
L'extrait est long, je sais. Mais, il m'était difficile d'en extraire ne serait-ce qu'une seule phrase ... Et voici pourquoi.
 
 
  
 
Le monde entier  (ou presque) s'est quelque peu énervé à l'annonce de la chute d'Angela Merkel, en bas de sa chaise,  au bar de l'opéra, alors qu'elle assistait samedi le 25 juillet dernier au célèbre festival d'opéra de Bayreuth, entièrement dédié à l'œuvre de Richard Wagner.  

Comme il n'y a pas eu de perte de connaissance, la chancelière s'est vite remise.  Selon les informations du HuffPost allemand, la chancelière aurait vacillé à cause de l'état de sa chaise. Citant le porte-parole d'Angela Merkel, il semblerait que la chaise sur laquelle elle était assise se serait cassée, ce qui aurait logiquement provoqué sa chute.

De surcroît, Angela Merkel s'est exprimée à l'issue de la représentation sans signe de faiblesse apparent. "C'était une grande soirée", a-t-elle déclaré citée par l'agence de presse allemande DPA. La nouvelle production de Katharina Wagner, arrière-petite-fille du grand musicien a "bien plu" à la chancelière éprise d'opéra (de Wagner en particulier), qui n'a manqué qu'une seule ouverture de Bayreuth en dix ans, l'an dernier.

Comme on sait, Angela Merkel jouit d'une grande popularité dans son pays et ailleurs dans le monde. Son peuple est donc fier d'elle. Sauf évidemment quelques têtes brûlées qui n'y connaissent pas grand chose en politique encore moins en géopolitique.

Mais nous, de l'extérieur, avons eu le déplaisir de la voir à l'œuvre quelques jours auparavant alors qu'elle menait d'une main de fer dans un gant d'acier,  les négociations serrées avec les créanciers et la chancelante Troïka qui ont conduit les Grecs au bord du précipice, après qu'elle eut repoussé de ses doigts de fée Flushette,   un vote démocratique majoritaire en bonne et due forme. Voilà ce que j'appellerais: faire triompher le pire  que nous refoulons en nous-mêmes. Sournoise et rusée,  la musique de Richard Wagner?

C'est là,  que les mots de VLB  se mettent à trotter dans ma tête ainsi qu'un immense troupeau de  chevaux (mettons ici, le peuple grec) qui,  lancé droit devant,  mais voyant les obstacles et le ravin dans lequel il tombera tête première, sans  beaucoup de droit de regard  en arrière.


Mais qu'est-il donc arrivé à la jeune et studieuse Angela,  ex-membre du mouvement Jeunesse libre allemande dont les objectifs étaient l'approfondissement de l'amitié avec l'Union soviétique et le soutien à tous les peuples du monde en lutte contre l'impérialisme? 

Devenue par les circonstances la femme la plus puissante du monde,  serait-elle tombée malgré elle, ou bien aurait-elle été coulée dans le même moule que celui de ses prédécesseurs,  ayant été comme eux depuis longtemps avant elle, inspirés par un projet machiavélique de dominer les peuples de la planète?   Et qu'étrangement,  le peuple grec aurait été parmi les premières victimes de ce projet à avoir passé au bat,  puis au cash ... ?

Ainsi parlait Zarathoustra! Et en avant, la musique!

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

Horoscope poétique
De Rob Brezsny