Prendre ses rêves pour des réalités

 
 Antonio Gramsci, penseur et révolutionnaire durant les années 20,  a eu raison d'écrire qu'entre l'ancien et le nouveau monde apparaissaient les monstres. Une certitude toutefois: les faibles et les ratés vont périr, ici dixit Nietzche.  

Et j'ajouterais les inconscients aussi.

Quant à lui, VLB écrit mine de rien:   « Chez les Allemands antisémites, le végétarisme a tout à voir avec l'épuration biologique,  il en constitue même une condition sine qua none. Adolphe Hitler  sera végétarien pour la  même raison.»    p. 822

Mais  qu'en est-il pour Angela Merkel?

Est-elle, elle aussi,  végétarienne? 
 
***

Le piège de l'ignorance

Pendant ce temps,  au  moment où l'on se parle,  la plupart des gens sont loin de se douter qu'un gouvernement mondial se prépare et s'implémente peu à peu sous des airs de protection de la Terre et, accessoirement de l'humanité.  

D'autres pensent naïvement peut-être que l'on va soudainement nous imposer une dictature fasciste totalitaire. C'est bien plus vicieux que cela. Une fois de plus, tout est fait de manière très progressive pour que les gens n'y voient que du feu,  et l'ensemble du projet se veut d'utilité publique. 

Les esclaves de demain seront tellement embrigadés que non seulement ils collaboreront de leur  plein gré à leur mise en esclavage,  mais ils en feront volontairement la promotion autour d'eux. Bienvenue dans L'Agenda 21.

"Agenda" doit ici être compris sous son sens anglo-saxon de programme, plan d’action  cogité, on n'en doute plus, par les cerveaux aux ordres de l'Ordre mondial.  À retenir: un projet qui se veut d'utilité publique.

Bref, voilà une autre patente à gosses  dont je n'avais encore jamais entendu parler, en tout cas pas dans cet esprit-là,  c'est-à-dire de cette façon,  auparavant. Me voilà donc, comme des millions d'autres, prise au piège de l'ignorance.

Prochain rendez-vous avec le scepticisme ambiant.

ICI

À suivre.

***

Mon horoscope

J'aime ton horoscope de la semaine, cher ami. Tu as fait preuve d'une belle générosité  en m'invitant à  chanter un chant d'amour au moins une fois par jour. Alors, aujourd'hui, je te chanterai celui dicté par un poète que je ne connaissais pas encore: «  Le disparu n’est qu’un grand silence, on le pleure comme on pleure sur soi-même, l’être jumeau, l’alter ego toujours déjà perdu, le frère des mauvais carêmes et des étés trop froids pour se baigner. »  Extrait du nouveau recueil de Pierre Nepveu   

Eh bien, oui, malgré la saison des extrêmes en dents de scie que nous a servie la météo cet été, j'avoue ne pas   m'être encore baignée nue dans un lac ni  un torrent, et révéler ainsi ma nature sauvage. Mais de l'avoir fait trois jours de suite la semaine dernière,  dans des eaux où j'ai pu naviguer comme un véritable marin d'eau douce,  m'a  fait un bien immense.   

Et de poursuivre,  mon poète: « Nous nous sommes risqués un peu plus au bord de la lumière. Elle avait peu à nous dire, sinon que les visages du monde sont multiples et l’angle des sentiments jamais assuré, toujours à projeter de nouvelles ombres, à nous révéler la profondeur de notre ignorance et la précarité de nos âmes.»


***
 
Des futurs incertains aux lendemains uniques
C'est bien beau la poésie; ça purifie les âmes et les esprits. Mais souvent la vie n'en a cure.  En effet, peut-être  tu ne t'es pas trop inquiété de la chute vertigineuse des marchés planétaires des derniers jours.  Que Dieu te garde!

À moins que cette crise frise le canular grotesque, ou encore un autre complot planifié servant  les intérêts de l'agenda  politique et financier américain, ou encore tout simplement un  toussotement du dragon chinois faisant trembler le monde boursier,  certains disent même que c'est une véritable catastrophe, et il semble que rien ne peut l'arrêter. 

Dans une interview pour l'agence Bloomberg,  Doug Ramsey,  le chef des placements de Leuthold Weeden Capital Management,  a estimé que la chute des indices américains la semaine passée a marqué la fin du cycle de croissance des indices qui aura duré six ans et demi depuis la crise financière globale. « Ce sera vraiment profond» , a t-il déploré. « C'est effrayant et les tendances de ces derniers jours apparaissent redoutables. »  M. Ramsey serait-il plus honnête que nos médias d'aujourd'hui? ICI

Mais quelque chose ne tourne pas rond au royaume des oiseaux de malheur. Comme si quelque chose se préparait.  Or comprendre cela, c'est se prendre les deux petits doigts dans l'engrenage douloureux de la méfiance car rien n'arrive par hasard.  Dis-moi pourquoi l'euro, le yen et le dollar américain s'en tirent si bien, eux,   alors que les devises des Brics, le real brésilien et le rand sud-africain, entre autres,  aient subi des baisses ces derniers mois.

Bizarre tout de même.
 
Enfin si j'ai bien compris,  on serait tous prisonniers, mais pas tous égaux,  dans le même panier de la mondialisation. Et que si un pays important comme la Chine ralentit (mais sérieusement), il y aura des répercussions. On s'accorde alors pour dire  que ce n'est pas en se retranchant derrière nos frontières qu'on va résoudre les problèmes. 

Des solutions, s'il vous plaît! Et des questions qui s'im-posent.

Serions-nous rendus, là, où la main et l'œil de l'Indicible vont nous mener en cachant ou dévoilant, c'est selon, les véritables intentions derrière ce présent chaos financier?   Serait-il réaliste  qu'aucune  frontière n'existe nulle part sur la planète désormais?  Et bien sûr, se pourrait-il que l'heure de la monnaie unique soit venue? 

En tout cas, cher ami,  c'est comme si cette  monnaie (tant attendue)  était en train de se frayer obstinément un chemin,  à travers les derniers soubresauts  et les hoquets de fin de vie  de toutes ces monnaies nationales qui soufflaient jusqu'à maintenant le chaud et le froid,  à la grandeur de la planète.

Je veux bien, comme tu dis,  rechercher à me détendre et me régénérer dans le noir le plus complet, mais je n'y vois que l'avenir inventé par ceux qui l'ont planifiée d'une façon si magistrale.  Quand on est rendu à trouver géniale l'implantation de la puce électronique, c'est qu'on a  assumé  de notre plein gré et à un point de non-retour, hélas,  la soumission  qu'on nous imposait en douce, évidemment.

Or,  au cas où ce qu'il  nous arrive aujourd'hui s'avérait aussi assuré qu'incontestable,  cela n'arrivera pas seulement qu'aux autres. N'est-ce-pas, mon ami, que ces autres dont nous sommes tous y compris toi et moi,  auraient dû savoir qu'on leur tramait dans le dos des jours si sombres à venir?
 
Enfin, s'il est vrai que Nietzsche était rempli de lui-même, donc ne connaissant pas un poil du mot modestie, saint-simonac, fallait-il que je me prenne pour une autre en lisant son œuvre Ainsi parlait Zarathoustra,  alors que j'étais bien trop jeune (dans la vingtaine) pour le faire. Maintenant que je comprends mieux son message, et cela grâce à VLB, je me promets de relire cette œuvre dans les plus brefs délais. 

***

Élections fédérales 2015

Je terminerai ici. Mais n'est-il pas affligeant de  voir  Stephen Harper prendre ses rêves pour  des réalités lorsqu’il prétend que les valeurs conservatrices sont aussi les valeurs du Québec?  Je m'étais pourtant juré de ne pas m'y intéresser.  Mais parce que la tournure des événements et le  fait que la campagne électorale soit encore jeune,  se pourrait-il que cette fois-ci,  pour les Québécois, les prochaines élections fédérales soient leurs dernières?   À  chacun son tour de prendre ses rêves pour des réalités. Et à chacun de voir le monde avec des lunettes roses.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

Horoscope poétique
De Rob Brezsny