Ramsès II : la suite et la fin





Ramsès II n'est plus. Son descendant, Sethi le Deuxième, épouse sa favorite Taousert.   Derrière la candeur de la jeune femme, celle-ci sait qu'elle est promise à  un glorieux destin. 

Ce  roman historique digne de notre intérêt pour cette fresque haletante  fut celle de la seconde femme à régner sur l'Égypte.

Dans ce dernier volet, étonnamment, on y découvre un aspect inattendu que j'ai osé dévoiler en quelques bribes de frissons, car du coup  m'ayant rappelé L'Origine du monde, de Gustave Courbet,  en mots tout aussi  magiques   que  ceux de la peinture,  comme rarement il est possible de s'y référer.

M.W.

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Quelques bribes extraits de frissons d'un autre âge

 
Elle était lasse de ce monde d'hommes.
Elle y était seule.

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Le regard glissa sur la peu mouillée, de l'épaule à la cambrure des reins, pendant que Neferma essorait le chiffon savonneux avec lequel elle venait de se frotter les cuisses. Les muscles sous l'épiderme basané ressemblaient à des poissons sous l'eau. Petite-fille de Nubienne. la nouvelle dame de cour de Taousert avait dilué les pigments originels à la couleur du bronze pâle, piqué de pourpre à la pointe des seins. Saisit-elle le regard qui la détaillait? Elle y répondit en tout cas par un coup d'œil signifiant qu'elle en était consciente.  Une jolie fille nue qui se sait regardée se sait inévitablement admirée, sinon désirée. Désirée? Une femme peut-elle donc être désirée par une autre?

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Taousert posa fugitivement la main sur l'épaule de Neferma, geste infinitésimal, un papillon de nuit qui effleure un humain dans sa course vagabonde, puis s'en va vers la nuit.  La jeune fille garda les yeux baissés. L'ombre fugace d'un sourire étira ses lèvres.
   - Quelle est ta chambre ? demanda Taousert d'un ton désinvolte.
   -  La cinquième porte  après la tienne, maîtresse.
   Cette nuit-là ...
Taousert se rendit à la cinquième porte.  Quand elle s'approcha du lit, la moustiquaire fut soulevée de l'intérieur.  Taousert mit un genou sur le lit et considéra Neferma, appuyée sur un coude et le même sourire fantôme su le visage.
   -Allonge-toi, dit-elle.
  Taousert se défit de sa robe de nuit, la posa sur une chaise et entra dans la tente vaporeuse de sa dame de cour.
   Elle demeura ainsi un moment, immobile, sur le dos, effrayée par sa détresse.
   Puis Neferma posa sa main sur son épaule. Le feu prit. Il consuma d'abord les appréhensions que le contact d'un corps étranger  suscite, la peur de se révéler à soi-même, les dernières pailles de la pudeur.   Attisé par les mains, il chauffa les êtres intérieurs. Il les porta à l'incandescence et les fit coïncider exactement avec le moindre détail des corps, le dessin des oreilles, le creux des aisselles, le relief du sexe et surtout la bouche. Il chassa les voix et les lèvres ne purent plus s'exprimer  que par les baisers. La faim poussa les deux corps à s'entredévorer.
   Le brasier gagna en violence et fit sauter les derniers liens qui tenaient les kas prisonniers. Un cri et bientôt un autre témoignèrent de la délivrance.
   Les deux femmes demeurèrent enlacées, incapable encore de se détacher.
   Le hululement  de chouette sembla célébrer ces noces; Taousert et Neferma étouffèrent un rire.

Gérald Messadié, Ramsès II, L'immortel
III. Taousert, Celle qui s'empara du ciel, p. 260-262

  

Cinq choses à savoir sur les vieilles âmes si vous rencontrez l’une d’entre elles !

Cinq choses à savoir sur les vieilles âmes

 

Être une vieille âme est quelque chose de vraiment génial. Non seulement elles attirent plus facilement les gens, mais elles facilitent également les relations sérieuses avec les gens.


Voici cinq choses importantes à savoir quand vous sortez avec une vieille âme. 




1. Les vieilles âmes sont des personnes simples !
Elles ne sont pas intéressées par les modes de vie extravagants que certaines personnes souhaitent vivre, elles ne se préoccupent pas de savoir combien vous gagnez par mois, et aller à un dîner chic tous les soirs ne les intéresse absolument pas, elles souhaitent simplement avoir la compagnie de leur partenaire.


Ce qui est important pour les vieilles âmes, c’est le temps qu’elles passent avec leur partenaire, pas comment elles passent ce temps. 

Votre simple présence leur suffit.

2. Elles ont besoin de solitude pour se retrouver !
Cela peut parfois être décourageant pour les gens, mais ça n’a rien à voir avec eux. 


Les vieilles âmes comprennent l’importance de l’auto-réflexion, ce qui signifie qu’elles devront peut-être refuser une sortie de temps en temps pour se retrouver et recharger leurs batteries.

Leur chemin dans la vie est important pour elles, et elles doivent passer le temps nécessaire pour réfléchir sur ce chemin seules. 


Ne prenez pas leur absence ou le désir de solitude personnellement, ce n’est que partie remise.
 

3. Les vieilles âmes sont romantiques !
Si vous avez déjà fréquenté une vieille âme, vous savez déjà qu’elles sont romantiques.


Bien sûr, les relations avec elles sont simples, mais cela ne signifie pas qu’elles n’ont pas envie de romance. 


La romance n’est pas difficile en soi, il faut simplement un peu de réflexion et de temps. 

Si vous n’êtes pas disposé à faire l’effort d’être romantique, elles penseront simplement que vous n’êtes pas investi dans la relation. 

4. Ce sont de grands rêveurs !
La plupart des gens ne rêvent que quand ils dorment, mais les vieilles âmes rêvent presque constamment. 


À l’école, ce sont les élèves à qui l’on demande constamment d’écouter davantage ou d’arrêter de regarder par la fenêtre.

Avoir un partenaire peut les aider à revenir à la réalité quand c’est nécessaire, mais un partenaire qui en vaut la peine comprendra que le rêve fait partie de leur vie. 


5. Leur approche de la vie n’est pas très orthodoxe !


Les vieilles âmes n’ont pas la même vision de la vie que la plupart des gens. 


Cela peut être décourageant pour les gens, mais le bon partenaire aimerait qu’elles voient la vie comme une toile qui n’a pas encore été peinte.
Les vieilles âmes ont  des sentiments profonds sur leur existence, et prennent très à cœur ce que cela signifie pour les gens qui les entourent. 

Source:  Le Grand Changement, par
par Jean-Charles R


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J'ai beaucoup aimé lire ce texte pour la deuxième fois aujourd'hui, le 14 juillet 2019.

Je commence à comprendre ce que je suis vraiment.

Enfin,   je pourrais même aller jusqu'à dire que je suis fière d'être une vieille âme.


 

La vieille dame de 87 ans s’échappe de sa maison de retraite. Et vous savez pourquoi ?





J’avoue avoir éprouvé une vive sympathie pour cette évasion héroïque d’un Ehpad…

Par Dominique Monthus

Cela s’est passé à côté de chez moi, jeudi, cette semaine. Une vieille dame de 87 ans, pensionnaire à la maison de retraite de Tournon d’Agenais, a tranquillement quitté son Ehpad en indiquant qu’elle allait chez le dentiste. Mais elle a en fait pris un taxi pour se rendre… chez elle, dans sa maison, dans son village, à 20 kilomètres de là. La directrice de l’établissement a donné l’alerte le soir après avoir cherché sa pensionnaire au cas où elle aurait préféré la chambre d’un voisin à la sienne. Les recherches n’ont pas permis de retrouver l’octogénaire mais ont quand même fourni un précieux indice aux gendarmes : une lettre. Une lettre dans laquelle la vieille dame exprime son désir de finir sa vie chez elle, dans sa maison.

Et qu’ont découvert les gendarmes en arrivant au domicile de la vieille dame, rue de la gare, à Monsempron-Libos ? La vieille dame dormant paisiblement dans son lit. Je vois la scène – que les gendarmes me pardonnent – : les sept nains penchés sur Blanche neige, les yeux écarquillés par cette épiphanie.

Beh oui car la vieille dame dans « son » lit, dans « sa » maison, c’est comme l’oiseau dans son nid, le bébé dans son berceau, l’enfant Jésus dans sa crèche. Et je ne plaisante pas car je crois que nous sommes à une époque tellement étrange qu’il faut convoquer l’autorité des petits oiseaux, des nains des contes et de la théologie la plus basique pour redécouvrir des vérités humaines fondamentales. Comme celle qu’a écrite cette vieille dame. Je veux finir ma vie dans ma maison.

Alors peut-être qu’une autre aurait pu ajouter : avec « les miens ». Et l’on sait que si l’on se retrouve en maison de retraite c’est que, justement, « les miens » ne sont plus là, ou plus disponibles. D’ailleurs, quand son fils a voulu la reconduire dans « sa » maison de retraite, la vieille dame a protesté, refusé – preuve que ce n’était pas un moment d’égarement, cette évasion vers la liberté et le « chez moi » – et il a donc été obligé de l’emmener « chez lui ».

Cela m’a fait repenser à la phrase du président Macron face à Bourdin sur la dépendance : « On rentre en moyenne à 87 ans dans les Ehpad, on y reste deux ans pendant lesquels parfois la seule famille c’est les personnels soignants. » Et puis j’ai relu Gabrielle Cluzel : « Personnes âgées en danger : et si on investissait dans les familles ? »

Loin de moi l’idée de donner des leçons. Je suis bien plus égoïste que la moyenne. Et pour avoir dans mon enfance connu la coexistence d’une vieille grand-mère avec mes parents, je ne supporterai pas ma mère « chez moi ». Mais là j’avoue avoir éprouvé une vive sympathie pour cette évasion héroïque d’un Ehpad et cette lettre. Cela en dit tellement long.

Source: Boulevard Voltaire

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Ehpad synonyme de CHSLD au Québec


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Quelle  semaine ! 




Kilaua


Hawaï, États-Unis, 15 mai 2017 | Une explosion dans un cratère du volcan hawaïen Kilauea très tôt jeudi a propulsé un épais panache de cendres dans le ciel. L’Observatoire des volcans d’Hawaï a signalé que le nuage a atteint quelque 9000 mètres de hauteur.

Sur la photo : la vie continue alors que des gens jouent au golf sur fond de panache de cendre qui s’élève au loin à partir du volcan Kilauea. Mario Tama / Getty Images / Agence France-Presse

Source: Le Devoir

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Parlant du Devoir





Montréal, 15 mai | Suite à l'incendie qui a ravagé le toit de leur immeuble, la semaine dernière, sans domicile fixe, les employés du Devoir ont dû s’établir dans une salle de rédaction de fortune pour assurer la publication du quotidien le reste de la semaine.

À suivre

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God save Meghan and Harry! 

 
Le Monde : « Le message était clair : on célébrait un mariage d’un type nouveau, officialisant l’entrée de la diversité chez les Windsor. »

Le sermon du révérend Curry au mariage du prince Harry et de Meghan Markle brise le protocole. 

Harry n'était pas trop à l'aise au début. Il a été le premier à comprendre ce qui se passait, de plus en plus l'ont suivi.   
 
Dans un style tranchant avec celui des mariages royaux précédents, le révérend Curry, primat de l’Église épiscopale des États-Unis, a prononcé une ode au pouvoir de l’Amour, citant Martin Luther King.  

C’est en empruntant les mots de Martin Luther King qu’il a pris la parole : «Nous devons découvrir le pouvoir de l’Amour, le pouvoir de rédemption de l’Amour, et ainsi, nous ferons de ce monde un Nouveau Monde.» C’est peu dire que le sermon enflammé prononcé samedi 19 mai par le révérend Michael Bruce Curry, lors de la cérémonie de mariage du prince Harry et de l’Américaine Meghan Markle, a tranché avec le protocole auquel est habituée la famille royale britannique.

Dans l’assistance de la chapelle Saint-George du château de Windsor, qui rassemblait six cents invités triés sur le volet, les sourires se mêlent aux regards médusés de certains membres de la couronne britannique. Le révérend Curry, évêque président de l’Église anglicane aux États-Unis, défenseur des droits civils et des droits des homosexuels, poursuit : «Il ne s’agit pas juste d’un jeune couple que nous célébrons, c’est plus que cela.»
 
Invoquant l’époque de l’esclavage aux Etats-Unis, le dignitaire a rappelé que le pouvoir de l’Amour était chanté par ceux qui vivaient en captivité. Puis M. Curry a expliqué aux mariés qu’ils avaient «le Pouvoir de changer le monde». 
 
 
 




Natacha Polony: La révolution doit être pacifique

 Mais il y a à gauche de la gauche une acceptation de la violence politique qui pose question

 




« La révolte contre un système économique qui,  aujourd'hui,  est en train de détruire les classes populaires et les classes moyennes de ce pays, ne peut se réaliser qu'avec des gens qui optent pour une lutte démocratique et pacifique  qui n'ont pas la moindre violence politique et pacifique, et qui n'ont pas la moindre complaisance vis à vis de la politique ou de la violence révolutionnaire. La révolution doit être pacifique pour agréger ceux qui ne veulent  pas du chaos mais qui veulent du changement. »

Source: Vidéo de Natacha Polony sur son site  Polony.TV (réservé aux abonnées)
 
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D'autres points de vue:



Ndlr : De laisser faire les saccages est une stratégie du gouvernement afin que les médias ne parlent que des casseurs et ne parlent pas des revendications pendant les manifestations et pour que les gens désapprouvent les manifestations car elles dégénèrent toujours, alors que les policiers peuvent arrêter les casseurs avant les manifestations comme cela a déjà été fait !  
Quelques fois les gouvernements ont utilisés des policiers en civils pour entrainer les manifestants à faire de la casse pour discréditer les mouvements sociaux ! 


Le Grand Changement via
Source : Néo Trouvetout
http://www.neotrouve.com/?p=18422

À suivre
 

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

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