La vieille dame de 87 ans s’échappe de sa maison de retraite. Et vous savez pourquoi ?





J’avoue avoir éprouvé une vive sympathie pour cette évasion héroïque d’un Ehpad…

Par Dominique Monthus

Cela s’est passé à côté de chez moi, jeudi, cette semaine. Une vieille dame de 87 ans, pensionnaire à la maison de retraite de Tournon d’Agenais, a tranquillement quitté son Ehpad en indiquant qu’elle allait chez le dentiste. Mais elle a en fait pris un taxi pour se rendre… chez elle, dans sa maison, dans son village, à 20 kilomètres de là. La directrice de l’établissement a donné l’alerte le soir après avoir cherché sa pensionnaire au cas où elle aurait préféré la chambre d’un voisin à la sienne. Les recherches n’ont pas permis de retrouver l’octogénaire mais ont quand même fourni un précieux indice aux gendarmes : une lettre. Une lettre dans laquelle la vieille dame exprime son désir de finir sa vie chez elle, dans sa maison.

Et qu’ont découvert les gendarmes en arrivant au domicile de la vieille dame, rue de la gare, à Monsempron-Libos ? La vieille dame dormant paisiblement dans son lit. Je vois la scène – que les gendarmes me pardonnent – : les sept nains penchés sur Blanche neige, les yeux écarquillés par cette épiphanie.

Beh oui car la vieille dame dans « son » lit, dans « sa » maison, c’est comme l’oiseau dans son nid, le bébé dans son berceau, l’enfant Jésus dans sa crèche. Et je ne plaisante pas car je crois que nous sommes à une époque tellement étrange qu’il faut convoquer l’autorité des petits oiseaux, des nains des contes et de la théologie la plus basique pour redécouvrir des vérités humaines fondamentales. Comme celle qu’a écrite cette vieille dame. Je veux finir ma vie dans ma maison.

Alors peut-être qu’une autre aurait pu ajouter : avec « les miens ». Et l’on sait que si l’on se retrouve en maison de retraite c’est que, justement, « les miens » ne sont plus là, ou plus disponibles. D’ailleurs, quand son fils a voulu la reconduire dans « sa » maison de retraite, la vieille dame a protesté, refusé – preuve que ce n’était pas un moment d’égarement, cette évasion vers la liberté et le « chez moi » – et il a donc été obligé de l’emmener « chez lui ».

Cela m’a fait repenser à la phrase du président Macron face à Bourdin sur la dépendance : « On rentre en moyenne à 87 ans dans les Ehpad, on y reste deux ans pendant lesquels parfois la seule famille c’est les personnels soignants. » Et puis j’ai relu Gabrielle Cluzel : « Personnes âgées en danger : et si on investissait dans les familles ? »

Loin de moi l’idée de donner des leçons. Je suis bien plus égoïste que la moyenne. Et pour avoir dans mon enfance connu la coexistence d’une vieille grand-mère avec mes parents, je ne supporterai pas ma mère « chez moi ». Mais là j’avoue avoir éprouvé une vive sympathie pour cette évasion héroïque d’un Ehpad et cette lettre. Cela en dit tellement long.

Source: Boulevard Voltaire

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Ehpad synonyme de CHSLD au Québec


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Quelle  semaine ! 




Kilaua


Hawaï, États-Unis, 15 mai 2017 | Une explosion dans un cratère du volcan hawaïen Kilauea très tôt jeudi a propulsé un épais panache de cendres dans le ciel. L’Observatoire des volcans d’Hawaï a signalé que le nuage a atteint quelque 9000 mètres de hauteur.

Sur la photo : la vie continue alors que des gens jouent au golf sur fond de panache de cendre qui s’élève au loin à partir du volcan Kilauea. Mario Tama / Getty Images / Agence France-Presse

Source: Le Devoir

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Parlant du Devoir





Montréal, 15 mai | Suite à l'incendie qui a ravagé le toit de leur immeuble, la semaine dernière, sans domicile fixe, les employés du Devoir ont dû s’établir dans une salle de rédaction de fortune pour assurer la publication du quotidien le reste de la semaine.

À suivre

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God save Meghan and Harry! 

 
Le Monde : « Le message était clair : on célébrait un mariage d’un type nouveau, officialisant l’entrée de la diversité chez les Windsor. »

Le sermon du révérend Curry au mariage du prince Harry et de Meghan Markle brise le protocole. 

Harry n'était pas trop à l'aise au début. Il a été le premier à comprendre ce qui se passait, de plus en plus l'ont suivi.   
 
Dans un style tranchant avec celui des mariages royaux précédents, le révérend Curry, primat de l’Église épiscopale des États-Unis, a prononcé une ode au pouvoir de l’Amour, citant Martin Luther King.  

C’est en empruntant les mots de Martin Luther King qu’il a pris la parole : «Nous devons découvrir le pouvoir de l’Amour, le pouvoir de rédemption de l’Amour, et ainsi, nous ferons de ce monde un Nouveau Monde.» C’est peu dire que le sermon enflammé prononcé samedi 19 mai par le révérend Michael Bruce Curry, lors de la cérémonie de mariage du prince Harry et de l’Américaine Meghan Markle, a tranché avec le protocole auquel est habituée la famille royale britannique.

Dans l’assistance de la chapelle Saint-George du château de Windsor, qui rassemblait six cents invités triés sur le volet, les sourires se mêlent aux regards médusés de certains membres de la couronne britannique. Le révérend Curry, évêque président de l’Église anglicane aux États-Unis, défenseur des droits civils et des droits des homosexuels, poursuit : «Il ne s’agit pas juste d’un jeune couple que nous célébrons, c’est plus que cela.»
 
Invoquant l’époque de l’esclavage aux Etats-Unis, le dignitaire a rappelé que le pouvoir de l’Amour était chanté par ceux qui vivaient en captivité. Puis M. Curry a expliqué aux mariés qu’ils avaient «le Pouvoir de changer le monde». 
 
 
 




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