Ramsès II: Le diable flamboyant

L'excision: une pratique ancestrale qui fait débat encore aujourd'hui    ICI

Le 6 février dernier, c’était la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF).

Fatima Houda-Pépin écrivait ce jour-là:

« C’est en consultant une encyclopédie à la bibliothèque, immédiatement après, que j’ai pris conscience de la souffrance que pouvaient endurer des millions de femmes qui subissent de tels sévices.
Mais c’est surtout en écoutant les témoignages de femmes africaines qui endurent dans leur chair cette violence extrême au Kenya, en Égypte et au Mali que j’ai pris la mesure de leur détresse et du tabou qu’elles portent au fond d’elles-mêmes.
Des pratiques qui remontent à la nuit des temps, en Afrique, en Asie, en Océanie, en Europe et en Amérique.
Leurs origines remontent au temps des pharaons. Elles continuent de prévaloir encore aujourd’hui, dans une quarantaine de pays, principalement en Égypte et dans certains pays du Moyen-Orient, et surtout dans bon nombre de pays d’Afrique au sud du Sahara (28 au total).
Bien que les mutilations génitales féminines se soient ancrées dans plusieurs cultures et traditions, leur géographie coïncide avec celle de certains pays musulmans. Car, pour perpétuer des pratiques aussi atroces, il n’y a que la volonté divine pour « anoblir » un acte aussi barbare et aussi préjudiciable pour l’intégrité physique et psychologique des femmes.
Sauf que rien dans le Coran ne mentionne ni ne justifie ou ne recommande l’excision ou l’infibulation. Il faut remonter à la période préislamique pour en trouver les traces.

Au Royaume-Uni, c’est dans des hôpitaux psychiatriques que ces pratiques avaient cours, comme « antidote » à la masturbation des filles, et jusqu’au 19e siècle, aux États-Unis, une société savante y voyait " l’ablation des organes où siégeait le diable "».
  Source: Vigile.net  via Le Journal de Montréal

 
***

Ramsès II l'immortel


Encore une fois, c'est le hasard qui m'amène à lire cette fascinante trilogie  dont le récit captivant nous plonge, entre mythes et intrigues royales, dans l'univers de l'Égypte ancienne à la rencontre du plus illustre des pharaons.

Ramsès II savait depuis son tout jeune âge qu'il deviendrait le grand pharaon de son temps. 

Ramsès II était de race noire. 

Et un jour, peut-être, ce garçon aux cheveux rouges régnerait sur l'empire? P.14 

 «A-t-on aussi l'idée d'être roux!» P. 15

En réalité, il était las de cacher sa rousseur dont il était même fier.  P. 128

En outre,  piquée par la curiosité,  j'ai cherché à savoir si ce grand pharaon, surnommé le diable flamboyant,  permettait cette pratique de l'excision chez les petites filles de son temps, à l'instar de bien d'autres pharaons,  à cette époque. 

Question qui tue: Ses femmes et  ses filles avaient-elles été excisée ... ?

Pour l'instant, j'ignore tout de ce grand mystère qui fait en sorte que,  durant l’Égypte ancienne, l’excision aurait été  liée à la croyance que les hommes naissaient à la fois homme et femme, l'esprit de l’homme étant dans le clitoris de la femme et celui de la femme dans le prépuce de l’homme.

Les deux circoncisions étaient alors nécessaires (celle du prépuce et celle du clitoris) pour devenir complètement homme ou femme. 

À suivre.
 

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