Un bouquet de fleurs de pavot sur un tombeau ouvert



Et c'est parti!

Des CF-18 s'apprêtent à décoller  de la base militaire de Bagotville.  Photo :  Radio-Canada
Inutile de dire qu'après les tragiques événements des derniers jours, des questions se posent dans tous les esprits curieux et inquiets.   Commençons par celle de Michel David, du Devoir«  Qui donc pourrait en vouloir à ce brave petit peuple (c'est nous autres, ça!) qui s’est toujours perçu du côté des opprimés ? »  

Puis, celle de  Julie Lévesque, Mondialisation.ca:  « Si, comme le rapportent les médias, Martin Couture-Rouleau était connu des policiers et que son passeport avait été confisqué parce qu'il « voulait se joindre à l'EI » et « voulait être un terroriste », il aurait dû être accusé d'infraction terroriste. Pourquoi ne l'a-t-on pas accusé? »   Faut croire que le fait de l'avoir eu à l'oeil n'aura pas été suffisant. 

Une dernière question, celle d'Oscar Fortin, lui aussi sur Mondialisation.ca: « Se peut-il que les populations que nous sommes soient manipulées de manière à ce que nous consentions toutes les dépenses voulues pour aller combattre des terroristes comme c’était le cas au siècle dernier avec les communistes? »

Pendant qu'on se pose ces questions et qu'on attend et cherche les réponses, les autorités policières se mêlent dans leurs vérités et leurs mensonges ... tant et si bien que la machine de guerre, elle, n'a pas perdu  de temps. Elle s'est déjà mise en marche. De Bagotteville, ce matin même, les F-18 canadiens se sont envolés à tombeau ouvert vers le Koweit. Puis les cours étaient en hausse dès le début de la journée d'aujourd'hui à la Bourse de Toronto. Évidemment, l'armement militaire et les Bourses, de Toronto, New York ou ailleurs, ne vont pas l'un sans l'autre. 

Bref, maintenant que tout le monde a la chienne, lire la peur au ventre, il reste tout de même un tout petit groupe de personnes qui se frottillent les mains d'aise et de plaisir. Leur heure est enfin venue. 

ICI  et  

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Prière de ne pas envoyer de fleurs

Photo: Noorullah Shirzada Agence France-Presse«Le trafic de drogue empoisonne le secteur financier afghan et sape la légitimité de l’État en alimentant la corruption», selon John Sopko.
Aussi bien être honnête avec vous, j'aime beaucoup cette photo. Le paysage bucolique m'inspire énormément, et les fleurs de pavot encore davantage ...  Je vous laisse sonder vous-même le personnage.   

Washington — La récolte de pavot en Afghanistan a atteint un niveau record l’année dernière malgré les quelque 7 milliards de dollars versés par les États-Unis pour détruire cette culture qui assure 80 % de la production mondiale d’opium. L’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (SIGAR), John Sopko, met en garde dans un rapport contre « le trafic de drogue [qui] empoisonne le secteur financier afghan et sape la légitimité de l’État en alimentant la corruption. »   

La production en 2013 « a battu tous les records »« Les agriculteurs afghans ont cultivé un record de 209 000 hectares de pavots en 2013, bien au-dessus du précédent record de 193 000 hectares en 2007, explique John Sopko. Ce chiffre aura sans doute augmenté en 2014 étant donné la détérioration de la sécurité dans de nombreuses parties des campagnes afghanes et le nombre peu important de champs de pavot détruits. »  

M.W - Juin 2013 
L'utilisation du trafic de drogue a servi, non pas seulement pour enrichir les banques, mais surtout pour financer les opérations secrètes de la CIA (US) en Afghanistan.   

Cela s'est d'abord produit en 1980,  par son introduction dans la région contrôlée par les Soviétiques à ce moment-là afin de rendre leurs soldats dépendants à l'héroïne.  Comme quoi, l'ennemi no. 1 des États-uniens ne date pas d'hier.  ­ 

Mais ce trafic s'est depuis démultiplié, et s'est étendu à travers le monde tel une tumeur maligne. Il s'est également implanté dans d'autres secteurs - notamment le blanchiment d'argent et le trafic d'humains.  


Piste à ne pas suivre.


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De Boisbriand à Mirabel 

« Ce soir-là, Ryan a fait la cuisine chez moi. Omble du Grand-Nord, asperges et ce que, à Dixie, nous appelons «pommes de terre écrasées». Il a commencé par les cuire au four, puis les a épluchées en y ajoutant des oignons et de l'huile d'olive. »  p. 78, chap. 7

Je ne dis pas que je vais tenter cette recette pour mon souper,  ce soir, mais si c'était moi, j'y ajouterais un peu de crème sûre.  Pour être plus sûre.   

Puis, étant donné qu'ils avaient affaire justement à Boisbriand et à Mirabel  pour y rencontrer la femme de Ferris, j'inviterais bien Kathy Reichs et son amant de détective, Ryan, à venir faire un petit tour de ce côté-ci de l'autoroute 15 ... 


Car on sait, nous aussi, que « l'aéroport de Mirabel qui avait été construit pour devenir le fleuron de l'aviation des temps modernes et à venir devait être desservi par un train express partant du centre-ville de Montréal, à cinquante kilomètres de là.   Sauf que cette ligne n'a jamais vu le jour.  Au début des années quatre-vingt-dix, les embouteillages allaient en empirant rendant le trajet intolérable. Soixante-neuf dollars en taxi. »   p. 85, chap. 8

Donc, pourquoi avoir chassé de leurs terres agricoles (les plus belles du Québec, disait-on), moyennant quelques centîmes de dollars, de nombreux de propriétaires terriens pour y construire pareil éléphant blanc? 

Était-ce pour en faire une base aérienne servant de dépôt pour produits chimiques qu'ont déversés, et déversent encore à la grandeur du Québec, des avions déguisés et/ou (modifiés) en fantômes?  

Si seulement, on avait transformé l'endroit en manège, oh pardon,  en base militaire comme celui de Bagotville, par exemple, cela aurait pu servir parce que des bases militaires, c'est bien connu,  on n'en a jamais trop. 

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

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