William Blake: un génie visionnaire (21)


Le nombre de la bête est 666,
par William Blake

Et VLB: un sadique?  Presque!

Me semble déjà avoir écrit précédemment dans une page de ce journal que cette lecture m'avait fait faire d'une pierre deux coups.   

Mais me doutais bien depuis un bon bout de temps,  qu'il arriverait quelque chose de spectentaculaire avant la fin de cette vaste saga dans laquelle VLB nous fait pagayer à contre-courant  à travers « une Irlande plus ou moins mythique dans laquelle il prend un plaisir presque sadique à nous égarer.»  (Gilles Marcotte, L'Actualité, février 2007)

Mais ce n'est qu'après avoir grimpé jusqu'au sommet de cette incroyable expédition, alors que l'air commençait à me manquer, qu'à la sept cent quatre-vingt douzième et treizième pages,   ma surprise fut  grande  lorsque j'ai  réalisé  que le jet de ma pierre ferait trois coups au lieu de deux.

William Blake (1757-1827)
Cela dit, je ne connaissais William Blake, britannique de naissance,  que très vaguement pour avoir vu  il n'y a pas tellement longtemps son nom quelque part.

Arrivera donc comme un cheveu dans la saga de VLB,  ce personnage ou plutôt disons, ce génie visionnaire, peintre à temps plein et poète à ses heures au style halluciné qui le distinguait de ses pairs bien que ses thèmes soient classiques, et finalement auteur d'une œuvre inspirée de visions bibliques à caractère prophétique.


D'après lui : « Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie. » Cette formule a inspiré le choix du nom de l'essai d'Aldous Huxley, "Les Portes de la perception", qui lui-même a inspiré le nom du groupe rock : The Doors. »

***

La mémoire fait bien le hasard 


Tout se tient. Et rien ne se perd. Mais, il faut se rappeler des Jeux olympiques de 2012, à Londres, l'été dernier. Inspirés à grands frais par William Blake,  la connexion entre son oeuvre, en particulier son poème Jerusalem, et ces Jeux olympiques est stupéfiante,  disait-on,   un peu avant leur tenue.  Sauf que peu de gens n'y ont vraiment attaché d'importance,  pris au jeu qu'ils étaient (c'est le cas de le dire) par des décors fabuleux et des thèmes mythiques, etc.  

Pourtant une question qui n'a tué personne jusqu'à maintenant, se pose:  « Et si les cérémonies d'ouverture de ces Jeux étaient un cérémonial occulte/cabalistique/luciférien qui annonçait l'avènement de la "nouvelle Jérusalem" (gouvernance mondiale avec à sa tête l'Antéchrist), en opposition et en contradiction avec la "Nouvelle Jérusalem" biblique du poète William Blake? »

Il est clair que  ce que vivait William Blake en son temps « biblique » nous le rend aujourd’hui encore plus moderne que jamais.

D'abord, bien avant nous, Blake a parlé de la bête reptilienne, c'est-à-dire de l'humanité en son commencement.

Puis c'est, sans doute, dans ses moments libres que  Blake aurait  remarqué que la spirale que fait la roue qui tourne  se déploie comme un long serpent enroulé, par exemple.  Faut le faire.

Enfin pour achever ce tableau en beauté, Blake aurait-il bien failli désinventer l'arc-en-ciel?  En tout cas son intuition ne l'a pas trompé.  Tournant sa langue sept fois au lieu d'argumenter inutilement  il a cru bon préciser au cas où, que  l'arc-en-ciel existait bel et bien puisqu'il est l'alpha et l'oméga de la création.  À la bonne heure.

Avis aux amateurs d'arcs-en-ciel: à contempler désormais avec béatitude. Plénitude.

Le mystère des JO 2012 de Londres s'étant un brin désépaissi, il n'y a plus de raison pour moi de ne pas croire que William Blake est à la modernité contemporaine,  ce que Nostradamus est à la prédiction. Encore lointaine. À mon avis.

Merci encore monsieur VLB!  Maintenant, je commence à comprendre d'où vous vient l'idée de traiter votre mère de reptilienne ... Mais sans vous, jamais je n'aurais fait le lien avec cet événement aussi  étrangement occulte que grandiose, annonçant officiellement, et surtout triomphalement l'instauration actuelle du nouvel ordre mondial sur nos vies présentes et ce qu'il en reste. Pour les siècles et des siècles.

Illuminati, un jour! Illuminati, toujours!

 JO de Londres: bienvenue chez les Illuminati 

À suivre

2 commentaires:

  1. Je ne sais pas depuis combien de mois tu lis ce livre, mais ta bibliothèque est très généreuse de te le laisser aussi longtemps.
    Je crois que je vais le cueillir cette semaine, au plus sacrant avant Noël pour le lire dans le temps de mes vacances.
    VLB, d’après tes propos, est vraiment étonnant dans ses histoires et nous donnent le goût de le lire, surtout si le sujet reflète nos moments de notre histoire avec l’Ordre Mondial.
    Lolo

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  2. Ne t'énerve pas tant pour sortir le livre de VLB. Très peu de gens le lisent ou l'ont lu.

    Pourquoi?

    Parce qu'il peut être long et ennuyant (lire "plate", dans tes mots ...) pour certaines personnes. La mythologie de l'Irlande n'intéresse pas grand monde par les temps qui courent. C'est déjà un exploit de lire plus d’une ou deux centaines de pages.

    Sauf qu'il faut persévérer. VLB est un grand écrivain. À mon avis, le plus grand au Québec. Il m'a tenu en haleine tout ce temps. Et je ne regrette pas d'avoir tenu le coup. Surtout après tout ce que j'ai appris depuis deux ans ... C’est qu’il faut savoir lire, non pas seulement entre les lignes, mais entre les pages et les chapitres.
    M.

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