Épidémie de viols à Cologne: Le silence des féministes vous étonne ?

 
Olivier Kaestlé
Tribune libre de Vigile
mardi 12 janvier
 
Dans un billet remarqué sur Facebook, le comédien Stéphane E Roy s’étonne du silence des féministes devant l’épidémie de viols survenue à Cologne, présumément orchestrée par un groupe d’individus faisant partie des migrants précipitamment admis sans prudence ni discernement par la trop généreuse et passablement naïve chancelière allemande Angela Merkel. Un millier de brutes aurait participé à une centaine d’agressions. L’artiste s’exprime ainsi :
« Quand j’ai entendu parler de la vague de viols en Allemagne, à Cologne, je me suis dit : les féministes vont sortir et faire un papier, une pétition quelque chose ; une manifestation.

Elles qui sortent dès que Jean-François Mercier fait une blague un peu sexiste !

Là avec des centaines de viols elles vont dénoncer le machiste médiéval, l’obscurantisme religieux qui dictent qu’une fille qui est voilée est respectable, mais qu’une fille pas voilée mérite le viol.

Non rien.

Pas un signal de désaveux face à ces gestes criminels !? Cette philosophie rétrograde ; qui dicte que la femme qui n’est pas voilée est une putain, elles l’endossent ?

Mais que se passe t-il ? » 
 
Rien... comme d’habitude. 
  
Mais comment s’en étonner ? Depuis quand les féministes étatiques dénoncent-elles les dérives attribuables à l’islam politique ? Partout en Occident, c’est le même silence, la même lâcheté, la même compromission. Pourquoi ? Tout simplement parce que les féministes militantes vivent des fonds publics octroyés par des dirigeants à genoux devant les lobbys intégristes musulmans.  En condamnant ces derniers, c’est la main qui les nourrit qu’elles mordraient, cette main qui pourrait leur faire payer leur audace en fermant le robinet des fonds publics.
 
Croyez-vous qu’une épidémie de viols comparable à celle de Cologne entrainerait d’autres réactions – ou d’autre absence de réactions – au Québec ou au Canada, province et pays régis par les islamophiles Justin Trudeau et Philippe Couillard ? La FFQ, devenue succursale « féministe » de Québec solidaire, parti accoquiné avec des organisations telles que Présence musulmane, étroitement liée aux frères musulmans par Tarik Ramadan interposé, au mieux protesterait mollement dans sa feuille de chou, au pire se terrerait dans un silence hypocrite afin d’éviter les « amalgames ».
 
N’est-il pas encore présent dans les esprits, le souvenir infamant de l’insipide Françoise David, admiratrice béate d’Adil Charkaoui, ancienne présidente de la FFQ et actuelle chef de Québec solidaire, qui a réussi à soutirer l’unanimité d’une Assemblée nationale de pleutres condamnant le délit imaginaire d’islamophobie ? Que le parti libéral soutienne pareille imposture ne surprendra personne, mais que le parti québécois l’endosse lève le cœur.
 
Un slut-shaming à indignation variable…
 
Les féministes, celles qui ont hurlé au slut-shaming lors de la blague si anodine mais pertinente de Jean-François Mercier sur les allumeuses dans les clubs, se terrent à l’idée de dénoncer les propos aberrants de la maire de Cologne, Henriette Reker, qui a préféré donner aux femmes des conseils de prévention simplistes plutôt que de condamner l’épidémie de viols, comme si « l’imprudence » présumée des femmes devait excuser la violence des agresseurs ou en être à l’origine. Facteur culturel, quand tu nous tiens…
 
Même en Allemagne, où l’on affirme que cette politicienne irrite les féministes, aucune instance militante crédible n’a pris ouvertement position pour dénoncer ses propos. On préfère déverser son fiel sur les réseaux sociaux, souvent sous pseudonyme, plutôt que de s’afficher clairement.
 
La rançon de la dissidence
 
Je ne suis pas un fan de Christiane Pelchat, mais je lui reconnais le mérite d’une initiative significative allant à l’encontre des diktats islamiques. Alors qu’elle était présidente du Conseil du statut de la femme, elle avait parrainé un avis prônant l’interdiction des signes religieux au sein de la fonction publique.
 
 
Qu’est-il donc arrivé à cette femme ? Avant même la fin de son mandat, elle s’est vue parachutée dans une délégation du Québec au Mexique, l’équivalent d’une Sibérie féministe. Elle fut bien vite remplacée par la docile Julie Miville-Dechêne, qui retourna la veste du CSF en adoptant des postions conformes à l’islamophilie du parti libéral du Québec.
 
Des prostituées et des putes…
 
Alors pourquoi les féministes militantes se taisent-elles ? Quand on sait que le Conseil du statut de la femme empochera cette années 3,8 M $, on comprend pourquoi cet organisme, qui dénonce les privilèges imaginaires de la gent masculine, tient à conserver les siens en évitant les vagues sur la question si embarrassante pour lui de l’islam politique.
 
Alors que cet organisme, comme la FFQ, devrait être le premier à monter aux barricades pour dénoncer la pire menace occidentale pour les femmes, l’islam politique, il préfère se terrer dans un silence lâche et mercantile, de peur de se faire taper sur les doigts et de voir son financement réduit.
Et puis, le Mexique, ce repaire rempli de machos, c’est une perspective peu emballante, n’est-ce pas Mme Miville-Dechêne ? Voilà un facteur culturel que vous désirez par dessus tout éviter !
 
Je vais sans doute paraitre grossier, mais tant pis. Par leur lâcheté et leur opportunisme, les féministes d’État s’apparentent de plus en plus à des putes dont on achète la soumission servile, en les faisant adhérer, par leur silence, à une idéologie rétrograde, misogyne, homophobe et raciste, autant de travers que le féminisme constructif s’est toujours attaché à dénoncer.
 
Djemilla Benhabib et Louise Mailloux restent des exemples par trop minoritaires de cette militance authentique. Elles paient aussi le prix fort de leur audace par le djihad juridique dont elles sont victimes.
 
Pour conclure, je tiens à préciser que je ne cherche nullement à insulter les travailleuses et travailleurs du sexe par l’emploi du mot « putes », pas plus que je ne souhaite les injurier en les assimilant aux féministes d’État. Les prostitués sont des gens respectables exerçant une profession méprisée, les putes restent des êtres méprisables monnayant leur respectabilité.

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