Une fois encore, le thrillerman québécois par excellence, Hervé Gagnon, s'est glissé subrepticement dans mon imaginaire littéraire et historique.
Oh boy!
« On se fait croisé par appât du gain,
pour le plaisir de
guerroyer ou
par pure conviction
religieuse.
Moi, je le suis
devenu par dépit.
Sans doute aussi un peu
par lâcheté » (p. 161)
***
On n'est pas tous nés de la dernière tempête
À TMLP dimanche 29 septembre 2013
Entrevue entre Djemila
Benhabib et l'étudiante en sociologie Dalila Awada Photo TLMP |
Extrait TLMP: Djemila Benhabib et l'étudiante en sociologie Dalila Awada. «Une discussion qui rallie, puis qui confond les camps, certains applaudissant l'une, pour finalement se raviser en applaudissant l'autre, et vice versa. Un débat intelligent et cordial, qui ne fait ni gagnant, ni perdant, mais qui tiraille vraiment notre gros bon sens...»
Ce qu'on retient d’abord de cette entrevue, c'est à quel point certains Québécois souffrent de schizophrénie congénitale: « certains applaudissant l'une, pour finalement se raviser en applaudissant l'autre ». Au Québec, des femmes musulmanes, comme les soeurs Shafia, ont été obligées de porter le voile et d’autres femmes musulmanes le portent librement par choix.
Ce qu'on retient d’abord de cette entrevue, c'est à quel point certains Québécois souffrent de schizophrénie congénitale: « certains applaudissant l'une, pour finalement se raviser en applaudissant l'autre ». Au Québec, des femmes musulmanes, comme les soeurs Shafia, ont été obligées de porter le voile et d’autres femmes musulmanes le portent librement par choix.
Ça semble le choix personnel de Dalila Awada. Jolie brin de fille, coquette, mondaine, individualiste et articulée, le voile lui sied à merveille. D'origine québécoise, elle a du mal à comprendre que ce beau tissu ... «taché de sang», pour reprendre l'expression de plusieurs féministes musulmanes, fasse autant jaser parce qu'elle n'y voit, elle, apparemment aucune connotation religieuse ou politique. Allons-y voir?
À l'entendre marteler ses arguments pro-choix (en toute connaissance de cause), cette jeune fille se fait donc intentionnellement et volotairement la promotrice nationale de la banalisation du port du voile chez les jeunes québécoises naïves et en mal de faire "in". En est-elle consciente?
Mais bien sûr, qu'elle en est consciente. Question de transparence, il aurait mieux fallu que les téléspectateurs de Tout le monde en parle sachent, qu'au même titre que son adversaire, Djemila Benhabib qui l'est pour le PQ, Dalila Awada, de son côté, elle, est associée à Québec Solidaire. Le voile n'est pas politique, a-t-elle répété à satiété? Ben voyons donc, Mlle Awada! On n'est pas tous nés de la dernière tempête de neige ... !
«À l’heure où de fortes turbulences, provoquées par des divergences fondamentales de vue sur la charte des valeurs, agitent la scène politique québécoise, une question mérite d’être posée. Quelle légitimité peuvent avoir en Occident ces femmes qui affirment avoir choisi de porter le voile ? Sont-elles des renégates du féminisme, des victimes consentantes et auto-flagellantes, des militantes actives de l’antiféminisme ou tout cela à la fois ?» Mustapha Amarouche France Net Info via Vigile.netOr Dalila Awada est une jeune fille moderne pour qui le voile n'est rien de plus qu'un frivole accessoire féminin que toute jeune fille québécoise, musulmane ou non, pourrait porter à sa guise, si le coeur lui en dit. Elle n'a pas dit ça tout à fait en ces mots-là, mais c'est tout comme.
À l'entendre marteler ses arguments pro-choix (en toute connaissance de cause), cette jeune fille se fait donc intentionnellement et volotairement la promotrice nationale de la banalisation du port du voile chez les jeunes québécoises naïves et en mal de faire "in". En est-elle consciente?
Le comité de coordination nouvellement élu de Québec
Solidaire Bourassa-Sauvé lors d'une assemblée au centre communautaire Bridges. En haut, de gauche à droite: Wissam Mansour, Dalila Awada, Nargess Mustapha, Christine Filiatrault, Yanira Lauzon, Chantal Ismé et Alain Philoctete. En bas, de gauche à droite: Ali Hobballah, Mustapha Mezziani, Rodrigo Rodriguez et Will Prosper. (Merci Lolo) |
Le pire dans tout ça, c'est que tout le Québec a pu voir Guy A. Lepage (libre d'esprit ...?) applaudir aux propos articulés de cette jeune porte-étendard d'un nouvel ordre mondial.
Mais qui est donc Dalila Awada?
***
En France, tous les chemins de la démagogie mènent aux Roms, tandis qu'ici les mêmes chemins mènent à Rome. Gérard Bouchard est-il franc-maçon du 33è degré?
On jase.
http://lolo1955gravoline.blogspot.ca/2013/10/guerre-ethnique-au-quebec.html
RépondreSupprimerhttp://lolo1955gravoline.blogspot.ca/2013/10/dalida-awada-est-de-lexecutif-de-qs-ca.html
J'oubliais, elle me fait chier par son innocence.
RépondreSupprimerEncore moi,
RépondreSupprimerCes histoires me touchent énormément et on n’a pas fini d'en entendre parler.
Quel débat!!!!! À suivre……
http://lolo1955gravoline.blogspot.ca/2013/10/mais-dou-vient-donc-le-voile.html
"N'est rien de plus qu'un accessoire frivole ..." Mais elle a aussi laissé échappé qu'elle le portait car sa FOI le lui demande.
RépondreSupprimerElle est aussi une des jeunes gens qui ont invité les controversés islamistes radicaux qui sont venus en catimini à Montréal à la fin de l'été.
Alors je vous laisse à vos pensées...