Rob Brezsny: C'était donc la semaine du grand bazar

Le grand bazar


« C’est la semaine du grand bazar pour toi, Taureau. Les astres t’invitent à vénérer tous les désordres de ta vie – des petits nœuds de confusion jusqu’aux énormes agglomérats de chaos fertile. Tu n’as ni à culpabiliser ni à t’en excuser. Ce n’est pas le moment de les fuir ou de les ignorer. Au contraire, explore-les, célèbre-les, et tires-en le meilleur profit. Tous les désordres sont une source d’énergie inexploitée. Apprends à les aimer pour les leçons mystérieuses qu’ils offrent, pour le courage et la volonté qu’ils t’insufflent, pour la fraîcheur qu’ils introduisent dans ta vie, et pour la formidable contribution qu’ils apportent à ta légende»   
Horoscope du 10 au 17 avril 2014.

Les désordres de ma vie 


Cher M. Brezsny, dites-moi pour quelle raison  je fais des rêves aussi absurdes que celui-ci? J'étais dans un pays étranger. En Afrique faut-il croire mais chez des Blancs. Et la dame chez qui on hébergeait, mon amie et moi, m'a prévenue que si je faisais l'amour, cette nuit-là, son mari s'occuperait de moi.   

Aussitôt, j'ai eu  le vague sentiment, au fait plutôt le pressentiment (c'est plus certain) que ce dernier possédait une machette.   Et que la décapitation intégrale m'attendait avant les aurores, aussi boréales soient-elles.   Vous ne trouvez pas, mon cher Rob,  que ça joue pas mal fort dans mes désordres?   

Des petits nœuds de confusion   

Comme d'attacher les lacets de mes chaussures dans lesquels mes doigts  qui deviennent de plus en plus maladroits,  s'embourbent à n'en plus finir?  Et cela, surtout en position debout ou penchée.  

Puis de mélanger les ingrédients de mes recettes en me trompant dans les conversions des mesures.  Et vice versa.   

Mais en appréciant de plus en plus mon retour à la musique classique, ce que j'avais complètement délaissé depuis des années.  C'est Edgar Fruitier qui serait content de moi! À ne pas confondre: je l'aimais bien et lui, la réciproque.  Si j'ai eu la piqûre de la musique classique, ce fut grâce à ce grand mélomane.   
  
Jusqu’aux énormes agglomérats de chaos fertile


Toute l'énergie qu'on déploie pour détruire l'humanité n'a pas de sens.»  Je ne critiquerai pas son art et m'abstiendrai de le comparer à une «bibitte», mais cette simple phrase fait partie du Cri d'Armand Vaillancourt, sculpteur et peintre québécois, entendu la semaine dernière  lors d'une émission sur ARTV, que j'ai presque regardée jusqu'à la fin.  

N'empêche que ce que j'ai retenu de ce cri-là, m'amène aujourd'hui à prêter l'oreille au cri de guerre, pas mal plus strident que le cri d'Armand Vaillancourt,  lâché par de réels assassins qui ont écrit  sur du papier russe, des évangiles aussi tordus que leurs agendas métalliques.   Et ce bruit de fer s'entend  partout sur la planète ces temps-ci. 

Or,  si c'est pour détruire l'humanité que  les États-Unis et leurs soi-disant alliés européens ont dépensé 5 milliards de dollars depuis 1990 *,  dans le but de créer un prétexte afin de lancer une attaque contre la Russie, et cela  après avoir financé un changement de régime pro-Occident en Ukraine, eh bien, c'est le chaos mondial assuré qui a été planifié depuis longtemps.  

N'est-ce pas que ce chaos-là donne froid dans le dos?  En tout cas, moi, je n'ose même pas encore ranger ma petite camisole d'hiver ... 

* Propos fuités, il y a peu,  par la sous-secrétaire d'État américaine pour l'Europe et l'Eurasie, la vaillante Victoria Nuland, sous l'administration d'Obama.  

***

Une source d’énergie inexploitée: les atomes crochus

Jean-Martin Aussant
« Le retour du fils prodigue ne réglerait certainement pas tous les problèmes du PQ, mais cela pourrait bien faire partie de la solution. » Suggéré par  Michel  David, Le Devoir, 12 avril 2014 

Je l'aimais bien ce jeune homme. Ça tombe bien, en plus d'avoir été le favori du couple Parizeau-Lapointe avec lesquels il avait des atomes crochus, je crois qu'il était aussi  apprécié des jeunes. 

Or à défaut de personne d'autre (de sa trempe) pour l'instant, à moins qu'il ait la fibre québécoise corrompue* à l'os par la culture mondialiste de Morgan Stanley Capital International, selon les élucubrations d’une conspirationniste comme moi, j'endosse (jusqu'à preuve du contraire)  les propos de Michel David.  À 100%! 

À suivre. 

________

Je rappelle ici que Jacques Parizeau, l'un de nos plus grands premiers ministres indépendantistes,  est passé, lui aussi,  par la mecque mondialiste de Londres.                                       

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