Grèce: Vive les États-Unis d'Europe !





Le 5 juillet prochain

« C'est son choix souverain,  (...) c'est la démocratie, (...)
c'est le droit du peuple grec de dire ce qu'il veut
pour son avenir. ».  François Hollande

Si j'étais grecque, le 5 juillet prochain,  je ne sais pas pour quoi je voterais. Mais je n'annulerais certes  pas mon vote pour autant.  De cela,  je m'en voudrais à mort!

J'ignore s'il est le seul à l'avoir dit, mais selon François Hollande, président de la France, le référendum en Grèce dimanche relève du "choix souverain"  sur son maintien ou non dans la zone euro. Mais bien sûr, le président a voulu croire pourtant qu'un accord restait "possible" entre le pays et ses créanciers.

À cela, je n'y crois pas puisque la dette grecque aurait été octroyée sur des prétextes mensongers. Lire ICIICI et ICI.  Or, si j'étais grecque, le 5 juillet prochain,  je crois bien désormais savoir pour quoi je voterais.  Et advienne que pourra.  Malgré le love-in de  mamours que viendront leur faire  aujourd'hui,  les Européens, comme celui des Anglos-canadiens débarqués en masse, contre nous, en 1995 ...

Sur ce, je salue cordialement et tout particulièrement,  les Retraité-es grecs qui ont déjà perdu 40 % de leurs revenus jusqu'à ce jour, à cause de l'austérité qui leur a été imposée par le nouvel empire*. Et qui risquent encore de perdre davantage à court et moyen terme afin de calmer les féroces appétits  de la Troïka (FMI, BCE et CE) 

*Nouvel empire est l'expression  employée par  Francine Pelletier dans Le Devoir,  le 20 juin  dernier.

***


Mais d'ici là,  pour qu'il soit à la hauteur de sa femme, Cosima, il fallait faire monter sur un tabouret  le grand Wagner (qui avait l'air d'un nain à ses côtés), l'Allemand pur et dur qui se prenait pour Dieu.  Ironie du sort, Nietzsche avait mis Cosima Wagner sur un piédestal, et elle y restera jusqu'à sa mort.

« Avant même d'atteindre la trentaine, Cosima n'était déjà plus la belle femme qui avait séduit Wagner: grande et maigre, elle avait un long cou d'oiseau (genre celui de Christine Lagarde, FMI ...), peu de lèvres, un nez fort et long, les yeux tristes, le front large et des cheveux si minces qu'elle les faisait gonfler pour paraître en avoir davantage. » p. 436
 
Il a fait 14° C, hier matin. Me semble qu'on n'a pas eu beaucoup d'été, cette année ... C'est l'automne, ou quoi? 

Heureusement que la lecture ne nous abandonne jamais. L'art de polar-iser la vie des autres, de grands hommes en particulier,  puis de fouiller l'histoire de leur monde et de l'époque dans laquelle ils ont vécu,  ça prend quand même un certain génie pour arriver à ça. Ce qui n'est pas donné à tous les écrivains. VLB,  quant à lui, manie cet art rare.  Faut-il se surprendre qu'il  ait même épousé une femme rare ... ?

Dans le cas de VLB, aimer sa  femme rare pendant si longtemps, c'est ainsi qu'il en parlait, selon moi,  il ne peut que s'agir pour cela d'un être fidèle, doux et généreux, qui s'est donné tout entier à son entourage*. Ce qui est, bien sûr, d'une grande rareté.  

Un être fidèle, doux et généreux, qui se donne tout entier à son entourage, c'est rare.
Citation de Bram Stoker ; Dracula (1897)

Ce que l'auteur de 666 Friedrich Nietzsche a découvert concernant le héros (de son polar) au fur et à mesure de ses recherches, révèle aussi que Wagner, un vibrant nationaliste égotiste parce qu'il  n'est qu'un Allemand,  tandis que Nietzsche,  lui, était davantage un super-Européen pour qui les frontières devaient être abolies.  

Et quant à la religion de l'avenir, Nietzsche avait sa petite idée là-dessus. Il pensait qu'elle ne devait surtout  pas devenir la suprématie impériale d'une seule nation.  Mon petit doigt me dit,  en l'occurrence de l'Allemagne.

Eh bien, n'est-ce pas ce vers quoi cette imbroglio d'idées opposées  a fini par aboutir aujourd'hui, jusqu'à nous?  C'est de  ce chaos-là,  bien qu'on ne s'y attendait pas,  qu'on retrouve les premiers  balbutiements du Monde pour lequel,  on nous a mis si soigneusement la table. 

« Saluons l'aube bénie des États-Unis d'Europe », a dit un jour (1853) Victor Hugo, comme dans un crédo fait sien par Nietzsche, lui-même.   p. 422

À suivre
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

Horoscope poétique
De Rob Brezsny