(Con)damné comme le Canadien errant derrière la rondelle

Photo : Associated Press Seth WenigPar son brio, Tokarski a permis aux siens de l’emporter en prolongation et de revenir dans le 4 de 7 que New York mène maintenant 2-1.

La majorité des gens  le regarde à la télé à plein volume, comme s'ils y étaient.  D'autres l'écoutent à la radio comme dans le bon vieux temps. Quant à moi, même le regarder et l'écouter m'énerve tellement, qu'autrefois j'en profitais pour faire mon ménage de printemps. Aujourd'hui, je ne déteste pas de lire tout simplement  le compte-rendu ... 

En voici un petit extrait: 

Des buts bizarres

Les Rangers ont continué d’appuyer sur l’accélérateur en début de deuxième, mais c’est à l’autre bout que la cible a d’abord été touchée. Sur une entrée de zone, Max Pacioretty y va d’une magnifique remise ouest-est au profit d’Andrei Markov, dont la frappe sur réception trouve une anfractuosité à la gauche de Lundqvist pour faire 1-1 à la 4e minute.

...

Puis, un autre jeu étrange alors que les Rangers ont retiré leur portier. Il reste moins de 30 secondes lorsqu’une passe de Dan Girardi déviée par Chris Kreider vient percuter le patin d’Alexei Emelin dans la zone privilégiée et se dirige directement dans la cage. C’était dès lors par ici la prolongation, et on ne savait pas encore que le tout allait se régler sur un autre jeu de fou.  

Source: Le Devoir

Ce jeu de fou, l'auteur s'est bien gardé de nous le décrire. Ah, le coquin! Il va de soi que j'adore le style de Jean Dion, et de ses trouvailles sans pareilles qui m'émerveillent, comme cette remise ouest-est à Markov passant par une anfractuosité à la gauche du portier des Rangers pour faire 1-1 à la 4e minute. 

Bref,  ce qu'il faut savoir au moment où l'on se parle,  c'est qu'avec un score de 4-3 pour le Canadien, Tokarski a replacé le CH dans la série. 

À suivre.   

***

Cheap, comme façon de faire, non? 

Je sais, le mot est gros.  

À ce point que la semaine dernière,  j'ai décidé de supprimer le premier jet d'un texte que je m'apprêtais à écrire sur la façon méprisante et hyper partisane dont Lise Thériault, la nouvelle ministre de la Sécurité publique du Québec (et  nouvelle vice-première ministre du gouvernement), a traité le rapport Ménard sur les événements du printemps 2012.    

Or aussitôt après son dépôt par son auteur, Serge Ménard, la ministre qui de toute évidence n'en avait pas lu un seul mot, s'est vite empressée de le ridiculiser. À sa façon, bien sûr, se contentant d'un vague rapetissé préparé à la va-vite par un membre de son personnel politique dont elle a dû s'inspirer pour rejeter le rapport  en question, sans plus de respect du revers de la main.  

On l'a déjà beaucoup vantée pour avoir démontré beaucoup de caractère, lors d'événements passés à l'époque du gouvernement Charest, mais le comportement qu'elle a exhibé,  avec toute l'arrogance dont elle est capable, ne nous a guère impressionnés par son très grand  jugement. 

Bien au contraire.  Je parie ici un petit deux (si vous saviez comme j'en suis  avare ... ) que je ne suis pas seule à ne pas être rassurée quand à l'avenir.     

***

Les images de la carcasse de Gerbaut 
se trémoussant de façon grotesque 
dans les flammes nous acccompagnèrent tous
pour des raisons différentes. 
Pour une fois, un chrétien avait subi 
le sort imposé aux cathares. 
Quant à son âme, Dieu la jugerait au mérite.
P. 240

 Bonté divine!