La pédophilie chez les prêtres:« Laissez venir à moi les petits enfants ... »








«  Mercredi, l’ONU a créé la surprise en déclinant tous les mots de la sévérité pour décrire la gestion du dossier pédophilie par le Vatican. Plutôt que de prendre la hauteur que commande un fléau qui a fracassé des milliers de vies, le Saint-Siège a eu une réaction quelque peu provocante : l’ONU fait de l’ingérence. »  François Trufaut, Le Devoir, 6 février 2014




Ce ne serait pas très catholique de ma part de prétendre que tous sont pédophiles, mais plus on s'informe (ou qu'on nous informe ...) sur le sujet hyper délicat de la pédophilie institutionalisée  chez les religieux dans l'Église,  toute hiérachie confondue, plus il y a de quoi faire grimper dans les rideaux les indignés comme moi.  

Je ne vois pas de mépris plus  profond que celui avec lequel ces hommes de Dieu, aussi prétentieux que faussement prétendant l'humilité,  ont considéré la femme, et cela depuis aussi longtemps qu'on puisse se tourner vers le passé.  

Il est vrai que le Vatican n'a pas le monopole de la misogynie aussi autoritaire soit-elle envers les femmes; l'Arabie Saoudite n'est pas en reste par les temps qui courent.   

Mais  une idée me hante depuis longtemps. À force de voir étaler au grand jour le scandale honteux de la pédophilie rampante dans les rangs de l'Église depuis des siècles, n'est-il pas logique d'y voir, là,  une raison qui aurait pousser tous ces monstres à exhorter, voire obliger des millions de mères de famille catholiques, à mettre au monde le plus grand nombre d'enfants possible? 

Un pas de plus dans la dérive, et on peut presque imaginer qu'on se servait des femmes pour accroître leur cheptel de petites victimes innocentes. Souvent orphelines d'ailleurs.  

Il doit y avoir erreur quelque part. En référence à mon titre, l'Église aurait-elle corrompu à ce point le message de Jésus?  À suivre. 


***

Des saints ou des vipères?


Entre Jésuites, peu importe les époques, on sait se relancer l'ascenseur, un peu comme le font de vieux copains dans la finance contemporaine.   

Pierre Favre, jésuite, a été canonisé par le pape François, jésuite, lui aussi, évidemment, le 17 décembre 2013.  


Toujours est-il que le 15 août 1534, Pierre célèbre la messe à Montmartre pour le groupe et chacun fait vœu de rester ensemble pour vivre dans la pauvreté, la chasteté et travailler au salut du prochain. Un projet s’ouvre : la Compagnie de Jésus (les jésuites) sera fondée à Rome en 1539.


Pierre Favre a certes dû avoir été un modèle pour ses successeurs. Fidèle compagnon du fondateur de la Compagnie, avec cinq ou six hommes, c'est autour d’Ignace (de Loyola), que ces hommes se sont rassemblés afin de partager le même désir secret de dominer le monde.  

Et la bonne nouvelle pour eux, c'est que ce jour-là est arrivé! 

« L'énigme des Jésuites, c'est-à-dire l'influence démesurée 
d'un groupe écclésiastique discret et numériquement faible, 
qu'on croit occupé à des bondieuseries, 
est un leurre extraordinaire.»  

La Piste Jésuite, p.80

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