Un dîner de «connes»





C'était  lors d'un dîner donné par le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement  solidaire à l'occasion de la Journée de la femme.  Était invitée Malika Sorel-Sutter en tant qu'ex-membre du Haut Conseil à l'intégration (HCI).

D'abord,  de ce premier dîner des «Lundis républicains»,  une idée sortie d'un colloque qui avait eu lieu précédemment,  une première discussion a été relatée par Malika Sorel-Sutter.

«Cela concerne le respect de la liberté d'expression. Nous sommes le 8 mars 2010.  La plupart des invitées  de la table du ministre sont des femmes du monde politique. À peine sommes-nous assis que la voisine de gauche du ministre lance la conversation: "Il faut le faire taire, celui-là!".».

À mon humble avis, cela semblait avoir toutes les allures d'un ordre ou encore pire,  d'une obsession. Malika Sorel-Sutter ne l'a-elle pas entendu répéter sa requête:«Il faut le faire taire, celui-là!»?

Mais qui était donc celui-là?  Je peux tout de même me vanter de le connaître pour avoir  lu son livre «Le Suicide français» Les 40 années qui ont défait la France. Du grand œuvre, naturellement! Mais plus déstabilisant que ça ... ICI, ICI et ICI.   Eh bien, je me demande comment il aurait été possible de faire taire l'auteur de ce livre, et de surcroît,  journaliste à ses heures.

Or,   certes malgré tous les efforts déployés par les élites et leurs  acolytes politiques  qui n'en peuvent plus de l'entendre, ce prestidigitateur des mots et de la parole s'amuse à scandaliser la France entière. Et cela,  pratiquement tous les matins du calendrier grégorien  par ses propos mordants, voire même souvent  controversés,   sur les ondes de diverses chaînes de télé françaises.

Toujours est-il que vouloir faire taire quelqu'un comme Éric Zemmour, en l'occurrence,  ce n'est pas  demain la veille qu'une femme politique,  même avec panache et cynisme,  réussira cet exploit.  Enfin, il ne m'étonnerait pas que  Malika Sorel-Sutter soit restée bouche bée,  devant le culot de la  voisine de gauche du ministre.   Mais, ce n'est pas tout.
 
« Il est une autre discussion lors de ce dîner du 8 mars avec le ministre Éric Besson qui mérite d'être mentionnée, écrit M. Sorel-Sutter. Assise à mes côtés se trouve une parlementaire de droite. Au cours du repas, elle interpelle le ministre. 

Elle s'insurge contre le fait que le gouvernement ne s'occupe pas suffisamment du problème de la polygamie, préoccupant à ses yeux. J'ai la présence d'esprit de lui demander de préciser les raisons de son ire  et de me dire ce qu'elle pense que devrait faire le gouvernement. Je suis à mille lieux d'imaginer sa réponse.  

Selon cette élue, le gouvernement n'en fait pas assez sur la polygamie: elle souhaiterait qu'il débloque davantage de moyens financiers pour, dit-elle, et ce sont ses termes "décloisonner les femmes". Ne comprenant pas ce que cela signifie, je lui demande de préciser son propos, ce qu'elle fait de bonnes grâces: le gouvernement doit mettre à disposition un logement par épouse, car, en l'état actuel, des problèmes de cohabitation se posent entre les différentes épouses. J'ai failli tomber de ma chaise! » pp. 137-138
 
Ces petits faits anecdotiques nous permettent de mieux comprendre  comment la France en est arrivée à sa propre décomposition. Or,  c'est  avec de telles  politiques, hommes et femmes confondus,  qui ont laissé  enfreindre les lois pendant plus de trente ans et qui  ont placé les Français devant l'obligation d'accepter l'impensable, c'est-à-dire de faire bonne figure devant la soumission. 
 
Désormais,   allez donc ramer de reculons: utopique, n'est-ce-pas?  Inutile de dire que le présent de la France m'attriste infiniment. Et je mentirais de passer sous silence cette vague inquiétude,  que j'ai pour le peuple français.
 
Néanmoins, à ce stade-ci de ma lecture, (encore une autre qui remplit de fascination mes petits matins),  je ne peux que dire des éloges sur ce bouquin qu'il m'a fallu attendre pendant plusieurs semaines. Car chez Archambault, il semble qu'on se soit mis à l'ère du numérique seulement.  Je n'ai rien vu qui pouvait ressembler au bon vieux livre imprimé. Ai-je raison de croire cet état de fait?




Et cette autre vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=Bx-40zp7RSw

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