Je ne connaissais pas cette auteure française, ni ses livres dont celui-ci publié en novembre 2015.
Encore un bouquin qu'il m'a fallu faire venir de France, « Décomposition française » ne veut rien dire si on ne s'intéresse pas à l'actualité de ce pays présentement.
La question que pose Malika Sorel-Sutter, à savoir comment en est-on arrivé là, analyse les faits et gestes des élites gouvernementales depuis François Mitterrand jusqu'à François Hollande, en passant par Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, faits et gestes qui ont amené la France au bord du précipice que l'on redoute aujourd'hui.
Et démontrent que ces mêmes élites ne sont pas là pour le bien du peuple, mais bien pour leur propre agenda, d'abord.
Mais, ce n'est pas là le pire.
Comment les Français en sont-ils arrivés à livrer leur pays aux griffes d'une entité étrangère, en l'occurrence, l'Europe, sans leur consentement, donc qu'on leur a imposée (lire: pousser dans la gorge, si l'on peut dire ainsi) en leur promettant des jours meilleurs, entre autre.
Comment ont-ils osé se laisser prendre par une ruse pareille aussi vieille que le monde? Lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart de temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. L'expérience de la grenouille dans la marmite qui chauffe en fait foi.
Comment ont-ils osé se laisser prendre par une ruse pareille aussi vieille que le monde? Lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart de temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. L'expérience de la grenouille dans la marmite qui chauffe en fait foi.
La grande escroquerie ou grande duperie, c'est selon, qu'il leur faut désormais admettre et surtout assumer bien qu'ils s'y perdent en conjoncture après vingt ans de déconstruction.
Entre-temps, l'élite s'emploie à empêcher toute prise de conscience qui pourrait conduire à un moment de vérité. Peut-être est-il trop tard maintenant? Car la résistance relève la tête.
À suivre.
À suivre.
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