- La NSA s'est entendue avec Microsoft pour inclure dans certains logiciels des accès dissimulés qui lui permettent de surveiller ce qui se passe sur la très grande partie des PC de la planète.

- Tu regardes trop X-Files! p. 481

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De ces fameux logiciels et/ou systèmes d'exploitation qui ont permis à Microsoft de surveiller pour le compte de la NSA tous les ordinateurs de la planète, j'en avais entendu parler, bien sûr, mais je n'y croyais pas vraiment jusqu'à ce que ...

Néanmoins, sans ce lanceur d'alertes, mon ignorance sans fin aurait été encore plus béante. Et certes, jamais je n'aurais cru J.J. Pelletier sur ce sujet-là. Mais ce que nous savons aujourd'hui grâce à Edward Snowden, traître dans son pays mais héros planétaire qui a fuité des millions de données numériques gardées secrètes par la NSA, dépasse l'entendement. Et les bornes évidemment.

Non pas seulement à des fins militaires ou pour suivre les transferts d'argent des (vrais) terroristes et des blanchisseurs d'argent, (ça tout le monde peut le comprendre), mais ce qui rend la NSA suspecte aux yeux des citoyens, c'est qu'en plus de fouiller dans nos vies, nos ordinateurs et nos consciences, fouine même dans les portables de ses allié(es).

Il est clair que sans Snowden et les preuves qu’il a révélées concernant l'espionnage de la NSA, un scandale sans nom, quiconque qui aurait suggéré que les États-Unis espionnaient le monde entier, aurait été diagnostiqué « complotiste » sur-le-champ.

Pendant que l'oeil d'Horus,

au sommet de la pyramide,

nous regardait,

nous, nous regardions X-Files.

Misère!

ESPIONNAGE

Merkel regrette la perte de confiance envers les États-Unis

La chancelière Angela Merkel a regretté samedi l’effritement de la confiance entre les États-Unis et l’Allemagne, tandis que le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier appelait à «revigorer l’amitié» transatlantique, après les scandales d’espionnage.

Dans un entretien à la télévision publique ZDF enregistré samedi et qui sera diffusé dimanche, Mme Merkel a déploré: «l’idée que l’on doive toujours se demander, quand on travaille ensemble, si celui qui me fait face, travaille peut-être en même temps pour quelqu’un d’autre, pour moi ce n’est pas une relation de confiance». «Nous avons ici visiblement des points de vue différents et nous devons en parler», a poursuivi Mme Merkel.