JFK : la fin des illusions






À l'époque, c'était la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS. Aujourd'hui, c'est le terrorisme. 





C'est en retenant mes larmes que j'ai terminé,  ce matin,  la lecture de cette histoire aussi intense que dense, fouillée et superbement documentée, mais au final d'un tragique sans bon sens. En tout cas, cette incroyable conspiration n'a absolument rien de romanesque. 

Je constate après coup que même si j'avais eu connaissance et/ou été témoin de cette tragédie au moment où elle s'est produite, je n'aurais jamais été en mesure d'en comprendre les obscures raisons. Désormais, je sais.  Enfin, je crois savoir.


En résumé, JFK a donné sa vie pour sauver le monde du péril imminent d'une guerre nucléaire entre les deux puissances. Comment? En pactisant secrètement avec l'ennemi, le Président de l'URSS, avec lequel il avait davantage en commun qu'avec les hauts responsables du Pentagone et de la CIA. 

Et le monde, enfin ceux et celles qu'on a abreuvé de désinformation, de malinformation et aussi de démonisation, bref beaucoup de gens lui ont reproché ses incartades extra-conjugales.  D'ailleurs, encore 50 ans après son assassinat, dès qu'on parle du Président Kennedy, tout ce dont on se rappelle sont ses aventures amoureuses.  
«Nous ne sommes pas censés croire qu'un Président a pu être assassiné par une entité (CIA et le complexe militaro-industriel) agissant au sein de son propre gouvernement, parce qu'il avait décidé de se tourner vers la paix.» p. 492 
Il faut dire qu'au lieu de l'irréparable, il a choisi l'impardonnable.  

Le lundi 25 novembre, au Premier secrétaire adjoint, Anastas Mikoyan, qui représentait personnellement Nikita Khrouchtchev, (l'ennemi de l'Indicible), aux funérailles du Président, son épouse, Jacqueline Kennedy, aurait eu les mots suivants: « Mon mari est mort. À présent, la paix dépend de vous. »

Cinq décennies plus tard, l'essence de ce message reste la même. Il s'adresse à nous tous.  John F. Kennedy est mort. À présent, la paix dépend de nous.  

Sauf que l'Indicible est toujours là.  

***




À propos, qu'il s'agisse d'infiltration de la société civile et des institutions par des membres d’organisations criminelles, à la FTQ, notamment, ou l'infiltration de la société québécoise par l'islam politique et intégriste, le résultat est le même. On y perd nos repères. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Écrire à la main

Avant-hier, j'ai lu, sur Sott.net, un article qui rapportait le fait que d'écrire à la main (et à la mine dans mon  cas), était l...

Horoscope poétique

Horoscope poétique
De Rob Brezsny