(9)À brûle-pourpoing, l'histoire (du Québec, en particulier) n'est pas (toujours) neutre




Dans sa chronique  «Peut-on enseigner une histoire «neutre» au Québec?», le 4 septembre 2013 sur Yahoo-Québec, Normand Lester écrit ceci: « Pour les idéologues en «univers social», le concept même de nation québécoise est suspect, enseigner une histoire événementielle traditionnelle est dangereux. Simplement exposer aux jeunes esprits les faits, relater nos échecs, nos revers, les injustices commises à notre endroit comme peuple risque d’en faire des «nationaleux» ou, pire, des séparatistes.» 

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Pour comprendre ce qui se passe 

Il faut chercher à connaître l'envers de la médaille

Un auteur a écrit quelque part: «Comme outil de recherche, il ne faut pas commencer par Internet mais par les livres. Un livre en amène un autre ; un auteur, dans son argumentation, cite d’autres livres que la curiosité vous fait acquérir, et ainsi de suite.» 

Pour moi comme pour beaucoup d'autres, Internet n'est pas une fin, mais un moyen. Un moyen d'apprendre.  Je dois dire que j'ai été moi aussi à presque y perdre mon âme. Et là,  je veux dire,  le simple goût de la lecture de livres. 

Puis, un beau jour,  contrairement à d'autres cette fois-ci, à cause d'Internet, je me suis remise à lire (des livres, il va sans dire), mais des livres aux sujets très particuliers.  Mes intérêts de lecture avaient changé du tout au tout.  Me voilà devenue passionnée par la géopolitique, les services secrets, les sociétés secrètes, etc. 

Mais aussi et surtout par l'histoire. Or, au lieu de m'adonner à l'histoire officielle, c'est-à-dire celle que j'ai apprise au cours de ma jeunesse,  ou encore celle qu'on veut bien me rentrer de force dans la tête (par exemple celle du gouvernement Harper ou autres experts en politique plus ou moins correcte), eh bien, j'ai commencé à m'intéresser à l'autre côté du miroir, c'est-à-dire à l'histoire officieuse. Du monde d'abord, puis de mon coin de pays.   

Peu à peu, j'en suis venue à voir le monde d'ailleurs et d'ici sous un autre angle. C'est à ce moment-là que j'ai saisi la vraie signification du mot désinformation. En voici un exemple frappant qui demande d'être extrêmement sceptique: Il faut apprendre à voir la désinformation

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Mais enfin, comble de plaisir,  voilà que le gouvernement québécois actuel va donner un cours obligatoire d'histoire nationale contemporaine au collégial dès l'automne 2014. Le gouvernement a aussi l’intention de réformer l’enseignement de l'histoire du Québec au primaire et au secondaire. Enfin! 

Comme vous avez raison, M. Lester!  L’histoire n’est pas neutre. 

J'aurais bien aimé qu'on aborde, dans cette réforme, l'apport de la franc-maçonnerie tout au cours de l'histoire du Québec, mais je ne vais pas prendre mes rêves pour des réalités, tout de de même. 

1 commentaire:

  1. Je l'aime bien ce Normand Lester surtout en lisant ton blog, tu me le fais connaître un peu mieux.

    http://lolo1955gravoline.blogspot.ca/2013/09/nouveau-mot-dans-le-dico.html

    http://lolo1955gravoline.blogspot.ca/2013/09/le-gouvernement-du-quebec-annonce-sa.html

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