Julie Miville-Dechêne «de mèche» avec la gang rouge ... ?








Avant-hier, dans sa chronique sur Yahoo-Québec,  Des policiers de SQ et du SPVM sont de mèche avec le Parti libéral,   Normand Lester, écrivait: «Philippe Couillard a tenté de défendre l’intégrité du parti libéral au sujet de la perquisition secrète effectuée par l’UPAC au siège du gang rouge en juillet dernier. 

Il devrait commencer par s’occuper de la sienne (intégrité) et nous expliquer pourquoi il l’a cachée  au public jusqu’à ce que Radio-Canada révèle l’information il y a deux jours. Il n’en a même pas parlé à son caucus. »

Je me suis dit: «Ben, voyons donc, M. Lester! Ça s'peut pas. Êtes-vous en train de nous inventer des complots, vous, là?» 

***

Eh bien,  peu de temps après, c'est le député libéral Robert Poëti lui-même qui évoquait librement des complots. 


Julie Miville-Dechêne se sent "muselée" par le gouvernement 
Parlant de complots ... L'affaire Miville-Dechêne ne serait-elle pas rien d'autre qu'une façon habile  pour faire oublier la perquisition de l'été dernier  au siège du parti libéral par l'UPAC. Mais aussi et surtout de tourner les projecteurs des médias vers autre chose que l'incroyable interrogatoire du chef Philippe Couillard effectué mercredi à son domicile par des policiers de la Sûreté du Québec.


Une vraie conspiration. 

Enfin pour en revenir à la chronique de Norman Lester citée plus haut,à savoir si des ploliciers de la SQ et du SPVM sont de connivence avec le Parti libéral, il est bien difficile de prétendre le contraire  quand  Philippe Couillard utilisa l’expression les « escouades politiques » (au lieu des escouades policières)  à la fin de son point de presse, mercredi, alors qu’il venait de révéler avoir été interrogé par des policiers. Un lapsus, disons très révélateur qui aurait bien faire rire les journalistes. 

Mais ce n'est pas parce qu'on rit que c'est drôle.  

Alors, tant qu'à comploter ici, il y avait suffisamment de matière ou d'éléments qui embarrassaient les Libéraux pour souhaiter, voire sauter sur une occasion (en or) pour créer une diversion. Et c'est justement ce à quoi a servi la sortie de Julie Miville-Dechêne l'autre soir. 

L'étrangeté dans tout ça, c'est que depuis hier, silence radio sur les démêlés du Parti libéral et de son chef, Philippe Couillard,  avec les escouades politiques, oh, pardon, policières.  

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