(4) À brûle-pourpoing : Bordel! La planète des femmes n'est pas toujours rose








Personne ne dit avec fierté:
 «Je vous présente ma fille, ma femme, 
ma mère, c'est une putain.»
 ***


GJ 504b: La planète rose découverte par la NASA

Quand j’avais 15 ans, je rêvais d’aller sur la Lune. À mon cours d’anglais, j’ai même écrit un texte sur le sujet.   Ce qui avait bien fait rire mon professeur.   « Aller sur la Lune, en voilà une histoire!   m’avait-elle dit.  Pauvre enfant! Pas la peine d’en rêver, tu y es déjà ...! »  Si j'avais su qu'il existait une planète rose, j'aurais bien capoté ...

Mais pas si rose que ça, la planète des femmes

Dans sa chronique du 28 mars 2012, Il faut intégrer les futurs bordels légaux au réseau de santé, Normand Lester pense que si l'on veut que la situation dans les futurs bordels légalisés soit vraiment bordélique, c'est de confier à l'État le commerce de la chair, avec tout ce que cela implique de bureaucratie. 

Selon, le chroniqueur,  les bordels devraient être administrés comme des hôpitaux ou des CLSC. Même des CHSLD pour les seniors.  Tant qu'à être énumérées, décrites et codifiées en fonction du temps d'accomplissement, c.à.d., à la minute près,  les prostituées feraient une meilleure affaire  en privilégiant  d'opérer dans le secteur privé. 

Cette idée intéressante de M. Lester, me plaît beaucoup. Pourquoi les prostituées ne s'administreraient-elles pas (elles-mêmes) en transformant leurs maisons de débauche en cabinets de professionnelles? 

Sans chercher à les déconsidérer, je pense ici aux massothérapeutes, ostéopathes et autres professionels de la chair et des os qui remontent leurs petites minuteries avant de se mettre à l'ouvrage. 

Mais, pas évident de réformer la profession des travailleuses du sexe. On a beau virer le monde à l'envers, sens dessus dessous, comme le fait si bien M. Lester, il faut que les femmes qui s'y adonnent, par choix ou non,  se prennent en main. En commençant par jeter dehors leurs maîtres et seigneurs: les proxénètes. 

Pour le reste, eh bien, soyons patients. Le plus vieux métier du monde n'a pas dit son dernier mot. 

*** 
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Photo: Francine Boisvert
Merci pour cette photo, Francine.
Il y a longtemps que je la lorgnais,
mais je n'avais jamais mon appareil-photos avec moi.

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