« La guerre vient de terminer, rappelle
Jacques Parizeau. Tout le monde est très conscient que sans les Russes, on
l'aurait perdue cette guerre-là. Ils ont résisté aux Allemands de façon
extraordinaire. Ils viennent d'entrer aux Nations-Unies. Les plus vieux dans
nos familles disent: Attention ce sont les Bolchéviques! Pour mon grand-père,
tous ces gens-là sont des brutes redoutables. Pour les gens de mon âge, c'est
tout à fait autre chose. Nous étions tous sympathiques aux discours des
communistes. » Propos recueillis par le biographe, Pierre Duchesne
p. 122
L'idée d'entreprendre ce bouquin s'est insinuée
dans mon esprit suite à une longue conversation que j'ai eue avant les Fêtes
avec un ami. C'était lors d'une marche sur un petit chemin de travers dans
une mini municipalité, située dans les Cantons de l'Est. Or, en plus de me communiquer son
enthousiasme pour le héros, l'auteur, le volume et son énorme poids historique,
il m'a aussi gentiment offert de me prêter ses deux volumes ... Alors, voilà!
Sauf que j'en n'ai pas tout à fait
terminé avec le Suicide français
d'Éric Zemmour; les événements des derniers jours m'ayant coupé le souffle
après avoir été secouée comme tout le monde par le choc de la tragédie Charlie
Hebdo.
En outre, je dois avouer que les diverses réactions charriées comme les
débris d'un tsunami par la marée humaine à Paris, ce dernier dimanche, n'étaient pas toutes révélatrices
d'un grand réconfort quant à l'avenir de la liberté d'expression.
D'accuser devant les médias l'auteur Zemmour d'être responsable des événements
survenus en France en ces jours-là, n'annonçait rien pour UNIR les Français entre eux,
d'abord, puis avec les autres, en l'occurrence, les immigrés musulmans (pas tous radicaux il va sans dire, mais souvent non assimilés), comme le leur réclamait désespérément leur président.
À mon avis, aujourd'hui plus que jamais, il est
impérieux d'avoir lu Éric Zemmour, du début
à la fin de son bouquin, pour comprendre
pourquoi les Français se séparent les uns des autres, en refusant de voir qu'il
y a inquiétude en la demeure au pays de la doulce France.
Et c'est de ça justement, ce dont il est question
dans le Suicide français. On a le
droit d'être en désaccord total avec la réalité exposée et les divers faits analysée par Zemmour, mais, on n'a pas le droit de le virer comme on
l'a fait avant les derniers événements.
Et Marine Le Pen, elle-aussi, serait responsable?
Hé, les Français! Vous ne vous rendez
pas compte qu'on vous a manipulés? La
question qui tue: la France saura-elle reconnaître et assumer la véritable
liberté d'expression? Pas seulement l'expression dominante.
Maintenant parlons des Russes!
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