Au milieu de ses chats et de ses pots de fleurs



 
Échec à la reine
 

Lise Thibault, ex-lieutenant-gouverneur du Québec
« Elle promet beaucoup
mais ne livre pas. Dans certains milieux,
on appellerait ça,  une faiseuse...
» 
 
Source: Le Studio 1.com
 
Naïve et prétentieuse, certes.  Jusqu'à  profiter de l'argent des autres et se prendre pour une reine d'Espagne ou de Saba,  il le fallait bien, non? Mais elle n'avait ni le parfum de la  reine Claude,  ni la volupté de la reine Marguerite.  Toutefois en bonne reine-nègre libérale et fédéraliste,  elle savait chanter les louanges aux  Rois-Soleils qui lui permettaient tant de faste. 
 
Au milieu de son château de cartes, frémissante comme une reine de cœur n'est-elle pas devenue au fil du temps,  qu'une simple  reine de pique qui, malheureusement à ce jeu-là, s'est brulé  les doigts. 

Au fond aura t-elle vraiment régné sur quelque chose,  à part ses chats et ses pots de fleurs?  Aujourd'hui, à regret, sa cour se le demande.  

Adieu titre, prestige, prérogatives! Car la vie aura été ingrate pour la vice-reine québécoise  si cruellement décapitée,  puis découronnée et  enfin détrônée,  alors qu'il ne lui reste plus que l'humiliation et la grogne populaire à méditer.   
 
Une dame qui avait développé un tel port de reine, perdre ainsi sa dignité de reine offensée, pour ne pas dire qu'on a traînée dans la boue, cela m'attriste infiniment.

J'aurais tellement aimé qu'elle fut comme la reine Zénobie qui, profitant au IIIe siècle de la faiblesse de Rome, dont les Gaules s'étaient déjà affranchies, proclama son propre fils empereur et elle-même régente.

Elle libéra non seulement la Syrie, mais aussi les peuples d'Égypte, de Palestine, de Jordanie, du Liban, d'Irak, d'une partie de la Turquie et même de l'Iran actuels. Sa capitale, Palmyre (dont on parle abondamment, ces jours-ci dans nos médias ), fut une cité d'un grand raffinement, ouverte à toutes les religions, étape brillante de la route de la soie reliant la Méditerranée à la Chine.  Au moins, nous aurions pu être tous et toutes honoré(es) d'être considéré(es) comme les sujets et sujettes d'une pareille équipée. 

M'enfin! Pour en revenir à nos moutons, désormais, lequel des ti-counes libéral et fédéraliste a donc succédé à notre petite reine déchue,  maintenant que sa fête, à elle,  est terminée?




Le «dieu des choses laides»

Le weta


Ah ben, là, mon ami, tu m'as complètement  virée à l'envers avec ton nouvel horoscope pour les jours à venir.  Si tu savais comme je suis contente que tu me parles de cet hexapode qui ressemble à une sauterelle robotique montée sur ses six  pattes surdimensionnées, hérissées de dards, avec d'énormes yeux  noirs sur une tête rouge et d'immenses antennes souples. 

Peu m'importe que les Maori vénèrent en cet insecte  un «dieu des choses laides» qu'ils considèrent comme une divinité à travers laquelle  ils exaltent et glorifient la laideur. 
 
«WETA», tu dis? Tu me connais mal si tu  pensais m'effrayer avec ta bibitte soit-elle si dégueu(lasse).  Au contraire. Regarde-moi bien aller, cher Rob!  Avec un peu de chance, j'en ferai  une arme à destruction massive  sur un mot,  double ou triple, à la prochaine occasion que je jouerai au Scrabble.    Merci encore, mon ami. 

Google 

***

Derrière les lignes de la Main invisible

Ça, jamais,  je ne l'aurais vu de même. Pourtant j'aurais dû,  puisque j'ai le nez dedans depuis des années. Mais plus j'y pense, plus je crois que cette diablesse de femme n'a pas tort donc a raison. « Aujourd’hui, être de gauche, c’est essentiellement résister à la mondialisation du capitalisme sauvage qui envahit la planète en détruisant sur son passage les fondements de l’État national. »   Andrée Ferretti

Enfin quelqu'une qui a compris ce qu'il y a de caché derrière les lignes de la Main invisible qui contrôle la mondialisation et dirige le monde d'aujourd'hui.  Cela dans l'unique but de le  mener au bout de la route où  se termine toute liberté de penser, d'agir, d'avoir et d'être, mais aussi celle de posséder quelque chose: un bien issu d'un patrimoine en est un,  tout comme un État nation souverain, en est un autre.
 
Cela va jusqu'à cesser de vivre comme si on était éternel. Or pour un être qui a l'éternité devant lui, les décisions ne sont pas importantes: il peut toujours les changer. Mais pour un être humain, au contraire, la moindre décision engage le reste de son existence.  Voila, le dilemme que doit concilier  présentement Pierre-Karl Péladeau, le nouveau chef du Parti Québécois. 
 
À suivre.
 
 

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