Vogue la galère entre maître Corbet et maître Corbeau



Au royaume des aveugles


Jimmy Saville, le roi des pédophiles

L'horreur vient de s'abattre sur le Royaume-Uni. Ce monstre-là est mort dans son lit, en 2011, sans jamais avoir été intimidé par les autorités britanniques.  


Sauf que peu de temps après son décès, les écluses qui étouffaient les cris et les pleurs des enfants abusés par cet homme et  de nombreux autres aussi tordus que lui,  se sont toutes grandes ouvertes partout dans le pays. 

Ici, « Nous parlons de centaines de milliers de victimes » qui, devenues adultes, ont cru atteindre enfin à la lumière en se confiant aux autorités policières. Or après les avoir ignorés pendant longtemps, aujourd'hui, au  royaume de la pédophilie, l'horreur n'est plus une rumeur, ni un flot d'allégations ou de soupçons, ni une conspiration, mais un vaste complot.  

L'horreur, ce sont désormais des centaines de milliers de cris qui se déversent dans un torrent qui ne tarit plus. 


***


Débat de famille: Bell versus Vidéotron   

Lundi dernier, j'ai été témoin d'un débat pour le moins houleux sur les avantages et les inconvénients des deux grands fournisseurs de télécommunications québécois.   

Participaient à ce débat, mes deux sœurs, Lolo et Didi.  

Aussi, ma belle-soeur, Francine, peu bavarde mais toujours  présente, ainsi que mon amie Lora qui, occupée au BBQ, écoutait d'une oreille attentive.  

 

Enfin, quant à moi, j'y mettais de temps en temps un grain de fleur de sel au goût de mer à boire, mesdames. 

 

Toujours est-il que la question qui tue,  était de savoir lequel des deux grands fournisseurs offrait les meilleurs forfaits  pour des avantages équivalents et,  pour le moins d'inconvénients possible. 

 
D'abord, chez Vidéotron, « LES AVANTAGES AU CUBE » n'intéressent évidemment pas toujours tout le monde en même temps.

Néanmoins, même si  les prix peuvent s'avérer un peu plus élevés,   il s'agit de profiter d'une haute vitesse (++) pour Internet,  et d'avoir la garantie que le câble optique sera des plus performants.

Bref,  pour une grande consommatrice d'Internet illimité comme moi, il n'y a pas lieu de farfiner bien longtemps. 

Sans oublier que Vidéotron est le seul à offrir gratuitement les appels interurbains illimités entre ses clients de la téléphonie au Québec.  Ce qui est indispensable dans mon cas.

Enfin la rumeur court  que le service  offert par ce fournisseur vaut son pesant d'or.   

Par contre,  un inconvénient de taille se profile. C'est pas toujours drôle de se sentir obligé de joindre le service à la clientèle chaque année,  afin de discuter avec les agent(es) d'un prix qui convienne à nos revenus de retraité-es ...

Sinon,  il faudra user de ruse (et de patience) en brandissant la menace de quitter ce fournisseur pour un autre ailleurs  qui offre, lui, des prix plus abordables mais pour un service moins  satisfaisant !!! 
 
En effet,  cet autre ailleurs pourrait bien  être Bell, là justement où la vie est belle.  Mais sans vouloir insulter personne,  l'attrape reste souvent dans les  forfaits alléchants pour des consommateurs peu exigeants,   qui aiment l'aventure et le changement et vice versa. Pas de mal à ça, bien sûr. Et vogue la galère!
 
Cela dit, j'en arrive à ma sœur Lolo,  fraîchement retraitée,  qui vient d'abandonner Vidéotron pour Bell,  sous prétexte que ce sera beaucoup moins cher pour avoir droit à un forfait dont elle espère bien pouvoir se satisfaire.   Bonne chance, chère soeur! Mais à suivre. Et de près! 
 
Si je ne fais erreur,  ma belle-soeur, Francine, elle, n'utilise Internet que pour ses courriels et ses visites quotidiennes sur Facebook. Donc,  grand bien lui fasse. Aucun problème.
 
Lora n'a dit que peu de mots,  puisqu'elle a déjà discuté avec les agent(e)s de Vidéotron  afin d'obtenir satisfaction concernant ses mensualités. 
 
Ma sœur Didi, elle,  a défendu bec et ongles Vidéotron. Point à la ligne. À moins de me tromper, à ma grande surprise, j'ai découvert en elle,  la plus fidèle d'entre nous envers les entreprises faisant partie du patrimoine québécois.  
 
Enfin personnellement,  j'attends d'être rendue dans le détour,  où  je vais devoir discuter, à mon tour,  un ajustement de mensualités  avec Vidéotron, bien entendu. 
 
Pour terminer, il me faut dire que depuis plus de 40 ans, j'ai une dent contre la compagnie Bell alors que ses agent(es) au service à la clientèle avaient ordre de faire c . . . r   le monde. Rien de moins.

Il faut se rappeler qu'à ce moment-là, la compagnie qui en menait large,  détenait le monopole des télécommunications au Québec. Ayant perdu un nombre incalculable de clients désabusés par son arrogance, n'a t-elle pas dû jongler pendant longtemps avec la faillite?   

Or, la concurrence ne change pas le monde, mais elle le libère un peu de ses chaînes tout en le comblant selon ses besoins. Et ses moyens, naturellement.
 
***

« L'Origine du Monde »

Cela m'a pris cinquante ans avant de savoir qu'il existait un tableau de maître Corbet  qui s'appelait « L'Origine du Monde ».  
 



Quand je pense qu'aujourd'hui toutes les adolescentes de quinze ans le moindrement branchées mais cool au boutte, connaissent cette œuvre d'art depuis belle lurette, ça me rend jalouse.  

Mais qu'en est-il de maître Corbeau? Allons faire un petit tour en arrière: 
Le renard et le corbeau
Jean de La Fontaine
 
Maître corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître renard par l'odeur alléché ,
Lui tint à peu près ce langage :
Que vous êtes joli! que vous me semblez beau!
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. »
A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec laisse tomber sa proie.
Le renard s'en saisit et dit: "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute:
Cette leçon vaut bien un fromage sans doute."
Le corbeau honteux et confus
Jura mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
 
*** 

Merci pour mon horoscope pour la prochaine semaine
 



«Taureau,  félicite-toi de tes succès,
  qu’ils soient ou non reconnus
  par ton entourage.»  

Mais que m'arrivera t-il, si par malheur,  en ouvrant la bouche pour ce faire,  j'en perde la tête fromagée que je tenais pourtant bien solidement ancrée sur mes épaules?  

Eh bien, mon ami, me voilà devenir Corbelle ou Corbette, aussi honteuse que confuse.

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