Le Secret Pégase se cacherait-il comme le Saint-Graal quelque part entre Jersey et la City de Londres?




- Des milliards? s'exclama Lang. C'est plus que le produit national brut de beaucoup de pays. D'où vient tout cet argent? 
- Des organisations ouvertement catholiques, comme les investissements et les fonds discrétionnaires du pape, ou bien fortement influencées par l'Église. Des organismes humanitaires, par exemple. 
- Mais pourquoi? Je veux dire, qu'est-ce que le pape et les ONG ont à voir avec Pégase?

Du blanchissement d'argent, quoi? 

À suivre.

***

Mon horoscope

Il y a un siècle, la marine militaire italienne baptisa son premier cuirassé à tourelles triples "Le Dante Alighieri". C’est à ma connaissance l’unique navire de ce type nommé en l’honneur d’un poète. Les bâtiments de guerre portent généralement des noms plus martiaux, tels L’Invincible, Le Terrible, Le Formidable, Le Triomphant ou Le Victorieux. Dans les semaines à venir, tu pourrais t’inspirer du Dante Alighieri, Taureau : il te ferait le plus grand bien de mettre un brin de lyrisme et de passion dans ton expression de l’archétype du guerrier.

En panne sèche de "lyrisme et de passion dans mon archétype du guerrier", cher Rob, sache que je suis aussi, d'abord, au bord de la panne d'inspiration.  Le blues de l'automne, sans doute. Les basses températures des dernières nuits et des petits matins frisquets, puis  les rumeurs de neige tombée ici et la dans certaines régions, tout ça a fait ressortir l'ombre crue de la saison froide plus tôt que prévu. Même que j'ai dû sortir ma douillette, mes draps santé et mes pyjamas aux longues jambes ...

Or, ces temps-ci, j'ai plutôt l'impression de revenir de loin sans être allée nulle part.  À part,  évidemment,  quelques traversées, virtuelles soit dit en passant, à bord d'Air France, afin de visiter des territoires français où il fait bon respirer l'air du temps,  tout en plongeant profondément dans les racines mêmes de l'histoire de ce fabuleux pays.  

Hélas, lui aussi en panne d'inspiration depuis quelques temps. Mais ça, c'est une tout autre histoire d'autant plus que le retour en politique de l'ex-président,  Nicolas Sarkozy,  n'augure rien de rassurant,  même s'il n'a en vue que la présidence de son ex-parti pour le moment.  

Et l'Écosse

En effet, hier, l'Écosse a dit OUI à sa dépendance à l’Union (ce n'est pas moi qui le dis), après que nos meilleurs ambassadeurs canadiens à l'étranger, Jean Chrétien et Stéphane Dion, eussent sillonné ce pays en long et en large depuis un bon moment, pour y répandre leurs judicieux conseils aux Écossais convaincus et satisfaits des bienfaits de l'Union britannique et, bien sûr,  faire la promotion du NON à l'indépendance auprès des indécis. Mission accomplie, messieurs,  les Experts en la matière ...! 

Néanmoins, ce n'est pas d'être conspirationniste que d'avoir deviné dès le début de cette idée de référendum en Écosse, que la Grande-Bretagne, royaume impérialiste par excellence du nouvel ordre mondial, siège social de la City à Londres et paradis fiscal mondial du néolibéralisme, ne laisserait pas de sitôt cette entité politique lui échapper pour devenir un État-nation indépendant. N'en a t-il pas été de même pour le Canada très monarchique et sa colonie franco-québécoise, par deux fois depuis 40 ans? 

Mais,  ce n'est même pas là, que ma déception est la plus grande. À l'instar d'un inscrit du Devoir, ce matin, moi aussi, le voyage d'amour en Écosse pseudo-indépendantiste des trois députés (et +) du Parti québécois en mission officielle, Martine Ouellet, Mathieu Traversy et Alexandre Cloutier, m'a drôlement dérangée. Malaise ou  misère? Mettons, les deux en même temps. 

En tout cas, voici le commentaire en question. 

L'amour de l'Écosse?

Les apprentis chefs du PQ, en voyage d'amour en Écosse pseudo-indépendantiste, m'ont un peu dérangé pour leur amour de cette Écosse.  

Je n'ai absolument rien contre le Royaume-Uni actuel, mais il faudrait se rappeler que les ancêtres écossais formaient la majorité de l'armée britannique qui a écrasé la Nouvelle-France.   

Je n'ai pas de rancune bien sûr après toutes ces générations, mais de là à jouer de la cornemuse tout à coup parce que c'est supposément payant dans une campagne à la chefferie d'un parti mort, qui n'a même plus l'originalité de mener sa propre campagne nationaliste et qui doit aller outre-mer pour «apprendre d'anciens conquérants.» 

Fin du commentaire.

 ***

Puis le Grand Nettoyage

Chacun, chacune a droit à ses opinions, certes, mais  en lisant ce commentaire je me suis souvenue, tout à coup, les tristes événements historiques survenus au moment de la Conquête dans la péninsule gaspésienne , que nous avait rapportés notre ami de Mont Louis lors d'une visite chez lui, à l'automne 2013. 

Notre Gaspésien de souche nous avait alors raconté  comment,  le général Wolfe, en retrait à Gaspé avec son armée composée en majorité d'Écossais, avait lâché cette meute de mercenaires par monts et par vaux pour traverser à pied  la plaine entière,  entre Gaspé et la côte.

Leur mission (et/ou job de bras)  avait pour but de nettoyer (lire d'exterminer), de nuit de préférence,  tout ce qui pouvait avoir apparence de vie humaine tout le long de la côte, en passant justement par Mont Louis, après le passage desquels serait resté moins d'âmes qui vivent que de gens capturés, massacrés ou tués dans les ruines fumantes de leurs installations. 

Voilà pour mon archétype du guerrier, mon cher Rob. Et dire que des indépendantistes québécois, sans histoire ...!!!, ont cru bon d'aller outre-mer pour «apprendre» d'anciens conquérants comment gagner des guerres pour les autres,  faut le faire quand même. 

Le passage du général Wolfe en Gaspésie 

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