La Formule de Dieu: Des ordinateurs, nous?

Mathématicien, athée et père de notre héros, Manuel Noronha est atteint d'un cancer dont il ne pourra guère échapper. Il réfléchit et s'adresse à son fils en lui parlant de son avenir ... À moyen terme.

Apparemment, selon lui, nous serions des ordinateurs très sophistiqués.  Notre conscience et nos émotions, enfin tout ce que nous sentons serait le résultat de notre structure. 

Et quand nous mourons, les puces de notre mémoire et de notre intelligence disparaissent et nous nous éteignons.

 Et l'âme dans tout ça? 

« L'âme, mon cher fils, n'est qu'une invention, une merveilleuse illusion créée par notre ardent désir d'échapper à la mort.»

Je ne voyais pas ça du tout de même, moi.  Jusque là, bien naïvement sans doute, je croyais dur comme fer que l'âme, peu importe de quel matériau elle a été fabriquée, restait la seule chose vivante  de nous. 

Et cela pour l'éternité.

L'âme, un illusion? Un invention?

Et l'Énergie qui nous anime, qu'en faites-vous, M. Noronha? 

Merde!  


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C'était le gailonla  en France

Ce dernier week-end certains Français fouettés, entre autres,  par leurs princes de l'Église s'étaient endimanchés pour manifester leur opposition au « mariage pour tous». Une façon hypocrite d'y fourrer là dedans le mariage gai, auquel ils sont hyper-allergiques. 

Bref, pour faire une histoire courte, on peut résumer la logique de cette manifestation à ceci:  « pour récuser l’idée du mariage homosexuel, l’Église invoque en effet une “anthropologie” que son “expertise en humanité” lui donne titre à adresser à tous les hommes, et non à ses seuls fidèles […] l’Église défend en réalité un modèle de la famille qu’elle a elle-même produit (mariage triste ...?!) […] en combattant le modèle romain de la famille ». Pour mieux le remplacer par un modèle « assignant l’union à la procréation et préservant le principe de la soumission de la femme à l’homme ». 

En clair cela signifierait que l'Église, dans cette affaire, outrepasserait son expertise. Elle  aurait donc intérêt à se mêler de ses affaires.   On a le droit d'être contre le mariage tout court (gai ou triste), mais pas pour les raisons qu'impose l'Église à ses fidèles.