Soleil levant du premier matin |
C'est en ce magnifique septembre justement que nous avons passé quelques jours à Saint-Siméon, en Charlevoix. Lors des premiers jours, le vent frisquet du fleuve en matinée nous a forcées à regarder les images d'Irma, la maléfique, à la télé; aussi à bizouner sur Internet et à nous promener ici et là, (de Saint-Siméon à Port-au-Persil, de Port au-Persil jusqu'à la Malbaie plusieurs jours de suite, cette semaine-là).
Le traversier qui venait quasiment virer devant notre balcon pour se rendre au quai. |
Un peu frisquet ce matin-là pour s'asseoir dans des chaises Adirondack. Au fond, le quai de Saint-Siméon |
Plage à Saint-Siméon |
Près du quai l'escalier descendant vers la plage |
Sorbiers sur la falaise |
Le BONHEUR! |
Portant un nouveau manteau acheté à La Malbaie la veille, et qui m'a été très utile durant la traversée jusqu'à Rivière-du-Loup |
Lora sur les lieux du Casino à Pointe-au-Pic |
Le golf Murray Bay avec vue sur le fleuve
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Vous vous demanderez peut-être quelle idée m'a prise de lire la biographie d'Abraham Lincoln? Vous l'ignoriez? La politique est une autre de mes passions ... bien que je ne sois pas experte en la matière.
Alors sans l'avoir cherché, j'y ai fait une formidable découverte. À mon grand étonnement, j'ai appris que Donald Trump n'était pas le premier Président américain à se faire critiquer, ridiculiser, voire insulter depuis des mois par l'opposition.
Alors sans l'avoir cherché, j'y ai fait une formidable découverte. À mon grand étonnement, j'ai appris que Donald Trump n'était pas le premier Président américain à se faire critiquer, ridiculiser, voire insulter depuis des mois par l'opposition.
Or, en 1860, le président républicain américain de l'époque, qu'on a qualifié d'homme mal dégrossi, entre autre, a goûté à la médecine de ses opposants, en particulier des démocrates supposément plus à gauche.
Aucune différence avec ceux d'aujourd'hui lorsque l'on constate que si les membres de ce parti ont maintes fois ridiculisé la coiffure du président Trump, le président Lincoln n'a pas échappé lui non plus aux insultes de ses adversaires.
D'abord non
contentes de ridiculiser son esprit, les publications hostiles se sont attaquées à
son physique: « Lincoln a les traits taillés à la
serpe, les jambes et les bras les plus décharnés, les plus grêles et les plus
disgracieux fixés à un corps. Il a, de la manière la plus indue, abusé du
privilège qu'ont tous les politiciens d'être hideux
» .
De plus, les attaques les plus virulentes ont paru dans le Mercury de Charleston, qui s'est interrogé avec dédain: « Après lui, quel homme blanc convenable pourra être président? »
N'est-il pas «le type même de la canaille des frontières, défenseurs acharné et opiniâtre du sol libre? ».
Aussi, ce « partisan illettré », a clamé l'influent Enquirer de Richmond, est « uniquement possédé par sa haine invétérée de l'esclavage et sa défense avouée publiquement de l'égalité du Nègre ».
Enfin, c'est afin de contrer les caricatures féroces de Lincoln qui ont paru dans la
presse démocrate, qui l'ont traité de quasi analphabète, d'ignorant, de bouffon
inculte gauche et d'insignifiant, les journaux républicains ont dû dépêcher leurs journalistes à Springfield pour brosser un portrait plus flatteur de Lincoln, de son épouse cultivée et de leur honorable foyer. pp.70-78
Une chose est certaine: plus le temps passe, plus le monde de la politique n'a pas changé.