Meurtre sur un pont de Moscou




Encore une fausse bannière?

Ce n'est pas parce que la plupart des médias de ce côté-ci de l'hémisphère Nord   le laissent entendre: L'Express, L'Observateur, Le Monde, La Presse, Le Devoir, le New York Times, le Times; et que les politiciens occidentaux tels que Stephen Harper, pour n'en nommer qu'un seul, en étaient déjà convaincus (parfois l'on se demande si cela ne leur arrive pas avant même que l'événement ne se produise ...!), mais il n'est pas certain que le reste de la planète croit que le meurtre  de Boris Nemtsov survenu sur un pont de Moscou, vendredi soir dernier, soit le grand    œuvre de l'actuel président russe, Vladimir Poutine, même si l'«animal» en est bien capable.

On apprend que Boris Nemtsov aurait été un prétendu opposant pour Poutine? Or avec 1% dans les sondages, sans doute que Vladimir Poutine n'en ait pas ressenti des grands frissons ... 

À ce niveau-là, la situation en France serait bien pire.  Marine Le Pen, à force de monter dans les sondages  ne cesse de talonner le parti (PS) de François Hollande enferré dans  sa « cage aux phobes », ainsi que son premier ministre « sous influence », Manuel Vals, avec des résultats inquiétants qui ont pour conséquence, de  rendre extrêmement nerveux les deux socialistes depuis un certain temps.  

Mais advienne que pourra,  on n'assassinera pas la seule Voix du peuple français pour autant,  sans que cela ne provoquera pas un soulèvement plus monstre encore que celui du 11 janvier dernier.  Messieurs, tenez cela pour du solide!  

L'assassinat de Boris Nemtsov, certes,  « soulève une série de questions ».   Une entre autre remonte constamment  de dessous la surface de ce meurtre odieux rappelle tristement celui d'un certain Charlie ... C'est drôle quand même à quel point  les points de vue diffèrent. À chacun le sien.

«Je suis Boris! » se sont peut-être écriés les quelques milliers de Russes pro-occidentaux instrumentalisés par leurs amis, les agents américains qui se sont infiltrés sur le territoire russe depuis plusieurs mois, et  qui ont manifesté lors d'un rassemblement anti Poutine, ce dernier dimanche.

Enfin, « Dans la vie, on  ne dit rien, on se tait. C'est ça, la vie. », disait  Xavier Dolan, un soir cette semaine  à 24 /60, sur RDI. Mais pour ceux qui ne disent rien et qui se taisent, il est clair qu'à travers l'obscurantisme ambiant, de plus en plus nombreux sont ceux qui  perçoivent dans les événements de Moscou,  encore et  toujours,  le même mode opératoire typique. 

Or dans ce cas-ci, cela s'apparenterait à une provocation extrême afin de déstabiliser Poutine et son pays et pourquoi pas faire de lui,  une icône semblable à celle de Bachar al Assad, de Syrie.

« En vertu du "Nouvel Ordre mondial",  ce sont les planificateurs  militaires (et/ou civils) du département d'État, du Pentagone et de la CIA qui mènent le bal de la politique étrangère.» a écrit Michel Chossudovsky, dans son petit bouquin Guerre et mondialisation que j'aime lire dans mes moments d'attente. 

Je vais me répéter, mais on l'a vu avec l'Afghanistan, l'Irak, la Lybie, la Syrie, l'Ukraine, et là, va-t-on y arriver avec la Russie après avoir perpétré sur son territoire cette fausse bannière d'un genre, disons-le franchement,  très spectaculaire?  Enfin, n'oublions jamais que l'objectif final des USA est le renversement du régime russe. Pour qui achète le pétrole, à bon entendeur, salut!






Lire aussi: Mais qui a tué Boris?
et: Possible déstabilisation à Moscou

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Paix sur cette planète aux humains de bonne volonté



Pour les amoureux de la tranquillité, de la solitude, de la paix, de l'amour des petits villages perdus au milieu de nulle part, du dépaysement absolu dans de grands espaces vides mais pleins d'imaginaire, du plaisir de faire plaisir aux bobos désabusés par les vices cachés de leurs somptueux condos, pour les ambitieux de la politique du changement autrement, de la spiritualité cachée, perdue et enfin retrouvée.  Pour les malades d'eux-mêmes  qui cherchent à fuir le mal du siècle: n'arrivent pas à être bien dans leur peau. 

Megyer est un village hongrois de 18 habitants au sud-ouest de Budapest, est désormais à louer. Son maire a déposé une annonce sur l'équivalent du Bon coin en Hongrie. Il loue le village pour 210.000 forints, soit 700 euros par mois.

Le but affiché: « aider le village à se développer », explique l'élu. L’annonce précise que les futurs locataires pourront profiter comme bon leur semble des quatre rues de ce village, du centre culturel, des animaux de la ferme mais aussi des sept maisons mises à leur disposition.

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28 février 2015

Aujourd'hui soleil de plomb, refroidi toutefois  par un vent polaire qui rafale la poudrerie à trente-cinq kilomètres heure. Un vent à couper le souffle pour une personne de mon âge.

Alors  j'ai décidé de courir quelques minutes sur place debout sur mon tapis roulant stationnaire. Mon balcon fraîchement déneigé, et à l'abri du vent,  a parfaitement fait l'affaire.

Ceci dit,  la pente était douce, puis l'air à pleins poumons était bon, enfin la vitesse personnalisée,  et le temps minuté à point ...   À refaire plus souvent. Bref, bonne affaire de faite.  

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29 février 2015

Chose certaine, comme l'a si bien dit Michel David, Le Devoir:  puisque « Les malades ne feront jamais la grève.», saquer (dehors) un ministre incompétent restera toujours un geste de dernier recours.

Surtout pour un dirigeant d'un gouvernement majoritaire.

Tout le paradoxe est là. S'agit juste de ne pas poser de question qui tue. Comme celle de savoir s'il y en aura d'autres. Une suite, quoi!


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