Pour
initié.e.s seulement
Un
jour, dans l’une de ses nombreuses chroniques, le journaliste Norman
Lester a parlé de faire éclore un jardin botanique de théories
conspirationnistes. Eh bien ce jardin de théories n’aurait-il
pas été planté par Éric Zemmour dans son bouquin écrit avec un humour
aussi coulant qu’un noeud papillon?
Toutefois,
au même moment, il était sans se douter qu’avec autant de ferveur que dans son
pays, ses théories conspiraient aussi au Québec en déconstruisant
gaiement à la scie à chaîne les mêmes valeurs et les mêmes
traditions. D’ailleurs, n’est-ce-pas dans ces années-là que le mythe de la
cabane au Canada a été démoli? C'est pour dire.
Or
comme autant de fleurs de ... sel qui auraient poussé les unes après les
autres, à ce point-ci de ma lecture, j’en ai récolté une bonne douzaine qui ont
aidé à détricoter méthodiquement la vieille France chenue, jusqu’à ne plus
avoir de pelures à son État-nation. Ce qui était au fond l’objectif
premier.
Pour
rester dans la botanique, et bien sûr pour ne pas perdre de vue la modernité (à
l'américaine, bien sûr), je citerai alors l’instauration du gouvernement des
juges, le racisme, l’immigration, la famille, la consommation de masse et de
luxe, l’endettement public, l’étalement des banlieues et des grandes surfaces,
la culture (chansons, films, etc), le divorce, l’homosexualité,
le féminisme, et combien d’autres vont éclore au fur et à mesure que
voletteront les pages de mon bouquin.
À
propos de la théorie du féminisme, je saisis au vol une tirade que
fera dire au héros de Gustave Flaubert, le génial Normand, grand amateur de
bordel et de putains, dans Madame Bovary : « toutes les femmes
confondent leur coeur avec leur cul, et croient que la lune a été inventée pour
éclairer leur boudoir », que cite au passage, Zemmour, avec
un petit clin d’oeil pour ne pas qu’on oublie complètement le passé décomposé. Certes, loin
d’être un homme rose, monsieur Flaubert serait aujourd’hui plus « macho » que
ne l’a été notre Jean-Paul
Belleau national à l'époque des Trente glorieuses ... Ça aussi, c’est pour dire.
En
effet, et je n’en ai lu que le cinquième, mais je ne peux m’empêcher de voir
dans les nombreuses théories qu’analyse Éric Zemmour pour expliquer
et comprendre le suicide de la France, ni plus ni moins que des
fleurs toxiques dans un jardin contaminé. D’ailleurs cela ne me surprend pas,
puisqu'elles sont sans doute toutes originaires de semences produites par MONSANTO.
À
suivre avec ferveur
***
Mon cher Brezsny,
Tu as bien raison de te plaindre de la quantité incroyable de spams qui feraient déborder nos boîtes de réception, si l'on n'y mettait pas un HOLA! bien senti et efficace.
À part cette amie néophyte en informatique qui m'envoie parfois des informations sur tout et sur rien, disons, sur n'importe quoi, (la dernière fois il s'agissait des bienfaits du concombre), bref cette engeance (les spams) me fuit comme des asticots et des limaces sentant l'odeur délicat de ce légume jamais bien loin.
Mon cher Brezsny,
Tu as bien raison de te plaindre de la quantité incroyable de spams qui feraient déborder nos boîtes de réception, si l'on n'y mettait pas un HOLA! bien senti et efficace.
À part cette amie néophyte en informatique qui m'envoie parfois des informations sur tout et sur rien, disons, sur n'importe quoi, (la dernière fois il s'agissait des bienfaits du concombre), bref cette engeance (les spams) me fuit comme des asticots et des limaces sentant l'odeur délicat de ce légume jamais bien loin.
Cependant, étant donné la quantité d'informations qui filtre à travers nos méninges à longueur de journée, en voici une qui pourrait peut-être nous aider à identifier une faille du système, comme tu dis. Il s'agit d'un fait important à la base même de notre survie en tant qu'êtres humains physiquement sensibles à tous ces poisons.
***
Nanotechnologies: petits ingrédients mais gros risques
C'est le titre du rapport que les Amis de la Terre France
viennent de traduire. Il y a 6 ans nos collègues des États-Unis tiraient déjà
la sonnette d'alarme. Six ans après, aux États-Unis, le nombre de
« nano-aliments » sur le marché a été multiplié par plus de dix.
Dans
ce rapport nos collègues des Amis de la Terre États-Unis citent de
nombreux produits alimentaires consommés quotidiennement et qui contiennent des
nanomatériaux comme ingrédients : fromages fondus ou à la crème, cookies,
beignets, crèmes à café, sirop et autres produits à base de chocolat, flans,
mayonnaise, purée, lait, soja, boissons à base d'amende ou de riz, yaourts,
céréales, bonbons, crackers, pâtes et boisons pour sportifs. Des nanomatériaux
sont de plus en plus utilisés en contact avec les aliments : emballages et
conservation des fruits et légumes, planches à découper, biberons, saladiers,
coutellerie, bacs à glace, etc. Ces produits sont fabriqués et vendus par les
plus grandes compagnies alimentaires. Qu'en est-il en France (de même qu'au Québec) ?
Pourtant,
les données scientifiques s'accumulent sur les risques pour la santé humaine et
l'environnement que les nanomatériaux, notamment ceux utilisés dans
l'alimentaire, représentent. Mais que pèsent-elles face aux de 200
multinationales de l'agro-alimentaire qui ont investi des milliards de dollars
dans les nano-aliments et les nano-emballages ? Il est prévu que le marché des
nano-aliments augmente pour atteindre 20,4 milliards de dollars en 2020.
Pour
Christian Berdot des Amis de la Terre France : « Avec ces technologies,
nous assistons à une artificialisation encore plus poussée de notre
alimentation. Ces mêmes industriels, qui ont déjà disséminé dans
l'environnement des milliers de produits chimiques sans aucune étude de
risques, commercialisent déjà des produits encore plus puissants, alors que
nous ne savons pas grand chose des risques auxquels ils exposent les ouvriers
qui les manipulent, les consommateurs et l'environnement. »
Les
nanomatériaux ont des propriétés particulières qui offrent de nombreuses et
nouvelles possibilités d'emploi pour l'industrie alimentaire, en tant
qu'additifs alimentaires, agents de saveurs ou colorants très puissants, ou
comme agents antibactériens dans les emballages. Cependant, ces mêmes
propriétés présentes à l'échelle nanométrique peuvent aussi provoquer une plus
grande toxicité pour les humains ou l'environnement :
-
réactivité chimique, biodisponibilité et bio-activité plus importantes que chez
des particules de plus grandes tailles du même composant chimique.
-
pénétration plus facile dans nos corps, nos cellules, nos tissus et organes.
-
perturbations des réponses de notre système immunitaire.
-
effets pathologiques à long terme
Christian
Berdot conclut : « Comme avec les OGM, il y a presque 20 ans, on nous
promettait avec les nanotechnologies de tout résoudre : guérir les maladies, lutter
contre les changements climatiques, résoudre la crise énergétique, etc., etc.
Comme avec les OGM, la majorité de nos dirigeants ne demande qu'à se laisser
aveugler par ces promesses mirobolantes et néglige grossièrement les risques
réels. Maintenant, c'est aux citoyens de réagir pour leur santé et pour leur
environnement. Source: Sott.net
***
Je ne veux pas paraître cynique devant un enjeu aussi sérieux, mais mon père avait pour son dire que l'être humain saura toujours s'adapter. Alors, pourquoi s'inquiéter, mon ami Rob? Toutefois si mon père était encore là, je crois bien que même, lui, dans sa grande sagesse ne pourrait croire à ça, qu'il existe autour de nous des entités-psychopathes qui veulent notre peau. Et sans aucun doute finiront par l'avoir.