À tombeau ouvert ... vers l'hiver pur et dur et ses divers imprévus

 «Mais les deux ADN, le mitochondrial et le nucléique, peuvent être utilisés pour comparer des inconnus à des gens connus, par exemple pour relier un  suspect à une scène de crime ou coïncer le papa dans un procès en paternité.» P: 342, chap. 34

Aucun lien avec Kathy Reichs, mais j'ai tout de même appris plus d'une chose concernant l'ADN. D'abord, puisqu'il ne se transmet que par les femmes, mon ADN mitochondrial est identique à celui de ma mère, de mes soeurs, de ma grand-mère. 

Puis, cette semaine, par pur hasard j'ai aussi appris ce qu'il en coûtait pour obtenir un test d'ADN afin de vérifier en cas de doute,  la paternité d'un papa chez un jeune couple. Tenez-vous bien: 500.00 $ !  

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En arrière-plan des citrons et de la vitamine C

Entre-temps, l'hiver a commencé ... en mars, cette année.  Il a neigé si lourdement, hier, qu'il fallait un long bras mécanisé par de forts muscles pour la pousser ou la soulever.  Puis, le vent de la nuit dernière est venu figer au petit matin cette masse mouillée en amas de glace dont il faudra terriblement se méfier, dès la prochaine sortie. 

Le Petit Prince selon un enfant du service de garde de Lolo

Mais en attendant que je mette le nez dehors, j'ai été tellement touchée par la lecture de ce récit écrit par Henri Gizardin, ancien pilote de brousse, sur Boulevard Voltaire, que j'ai décidé de le partager avec vous. On croirait presque un  conte de Saint-Exupéry. Le Petit Prince, ça vous dit encore quelque chose? 
Philae : après les facéties, le repos… 

 Philae va certes  hiverner (passer l'hiver à l'abri) sur sa comète
et selon cet auteur, y hibernera aussi jusqu'au printemps ...

Toujours surveillé avec tendresse par sa nounou Rosetta, il se réveillera sous la chaude caresse du soleil l'été prochain et se remettra à l'ouvrage pour de nouveaux récits extraterrestres.  Merci, M. Gizardin pour ce brin de poésie.  

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Obama, Poutine et les autres

«  Même avant George W. Bush, la politique électorale étatsunienne était devenue une caricature de ce qu'elle était auparavant: un processus au cours duquel l'argent (principalement celui des grandes entreprises) a tout d'abord acheté les deux partis politiques, et ensuite gracieusement autorisé le public à choisir entre les deux. »   Peter Dale Scott, p. 346 La Route vers le Nouveau Désordre Mondial

Sauf qu'aujourd'hui, il n'y aurait qu'un seul parti politique avec deux courants de droite, les Républicains et les Démocrates. Ce qui revient à dire qu'il n'y a aucune différence entre le penchant de l'un ou de l'autre parti sur la manière de défendre à tout prix l'hégémonie de leur empire sur le reste du monde. Mon petit doigt conspirationniste m'amème à croire que  peu importe la manière, les deux partis sont condamnés à exécuter les ordres de l'État profond, c'est à dire du gouvernement parallèle à l'officiel. 

Cela dit, l'autre soir j'écoutais Bazzo après une longue pause. Le débat politique portait sur les dernières élections de mi-mandat du président Obama. J'avais hâte de voir si on irait au fond des choses concernant la politique étrangère étatsunienne sous ce président dont l'avenir est incertain.  

Hélas! Le débat ayant davantage porté sur les réalisations de la politique intérieure d'Obama, je fus un peu décue de ne rien apprendre de plus sur sa politique extérieure. Sur ce sujet,  les analystes et experts invités n'ont fait que confirmer les seuls efforts qu'a déployées Joe Biden tout au cours de ses tournées dans le Moyen-Orient.   

Évidemment, rien sur l'implication des États-Unis en Ukraine (par mercenaires et néo nazis interposés), ni sur les effets pervers des insoutenables sanctions censées punir la Russie, exigées par Obama à ses alliés d'Europe et anglos-saxons. 

A-t-on dit, à Bazzo, si ces mêmes sanctions pouvaient ennuyer (et je suis gentille) économiquement parlant autant certains de ses alliés, que la cible russe?  Ai-je rêvé ou est-ce que je fabule que certaines populations commencent à en avoir ras le bol de voir leur gouvernement piégé par leur soumission aux maîtres étatsuniens ? 

Oui, en effet, l'hiver a vraiment commencé ... en mars 2014. Car la Seconde Guerre froide entre les États-Unis et la Russie ne devrait pas être l'affaire des autres. Mais il faut bien se l'avouer, et dieu sait que j'aurais aimé l'entendre à Bazzo, ce soir-là, qu'aucun de ces pays n'a le choix de dire: NON! 

À aucun moment, les membres de l’OTAN 
n’ont osé aborder la question ukrainienne
lors du sommet du G20. 
Source: Sott.net

À  suivre