Clair de lune sur Jérusalem 13 juin 2013 |
« La nuit était tombée ... Ce clair de lune sur Jérusalem m'a coupé le souffle.
Israël est un lieu où les splendeurs du passé se heurtent chaque jour à l'amère réalité du présent. Nous roulions toujours en pleine nature, et j'étais dans l'incapacité d'arracher mes yeux du spectacle de cette cité antique, au centre de tout, à jamais et pour toujours.» P. 188-189 chap. 18
« Seigneur Dieu! J'étais emprisonnée sous terre avec un chacal affamé. Que dis-je? avec une femelle qui attendait ses petits! » P. 214 chap. 21
« Seigneur Dieu! J'étais emprisonnée sous terre avec un chacal affamé. Que dis-je? avec une femelle qui attendait ses petits! » P. 214 chap. 21
Répétez après moi: a-no-so-gno-sie
Dernièrement, nous avons reçu un courriel rassurant. C'est un fait, la moitié des gens de 50 ans et plus présentent certains symptômes de pertes de mémoire qui seraient plutôt dus à l’âge qu’à la maladie. Les experts appellent ça, l'anosognosie ou l'oubli temporaire.
Or depuis un bon moment comme bien d'autres dans mon cas, moi aussi, j’oublie les noms de famille ou les prénoms. Moi aussi, je ne me souviens plus où j’ai rangé certaines choses. Etc.
Mais le pire du pire, c'est en parlant. Il m’arrive souvent de m’arrêter et ne plus savoir de quoi je parlais... Je perds le fil. Qu'est-ce que je disais, donc? Évidemment, cela me met dans tous mes états. Mais quelle troublante humiliation!
Bien sûr, beaucoup de gens comme moi sont préoccupés – même à l’excès (au début j'étais terrifiée) – de ces oublis. D’où l’importance de l’affirmation suivante : « Ceux qui sont conscients de souffrir de ces oublis sont ceux qui n’ont pas de problèmes sérieux de la mémoire alors que ceux qui souffrent d’une maladie de la mémoire – dont l’Alzheimer – ne se rendent pas compte de ce qui se passe.» ?????????? Méchante nuance!
Le professeur Bruno Dubois, directeur de l'Institut de la Mémoire et de la Maladie d' Alzheimer (IMMA) à la Pitié-Salpêtrière, rassure donc la majorité des cas de personnes préoccupées par leurs oublis : «Plus on se plaint de pertes de mémoire, moins il y a de probabilité de souffrir d’une maladie de la mémoire.»
Anosognosie. Mais comment vais-je me souvenir de ce vilain mot? Me faudra-t-il le copier cent fois pour ne pas l'oublier? Même temporairement?
Merci à la personne qui m'a fait parvenir ce courriel.
***
Mon horoscope
Or depuis un bon moment comme bien d'autres dans mon cas, moi aussi, j’oublie les noms de famille ou les prénoms. Moi aussi, je ne me souviens plus où j’ai rangé certaines choses. Etc.
Mais le pire du pire, c'est en parlant. Il m’arrive souvent de m’arrêter et ne plus savoir de quoi je parlais... Je perds le fil. Qu'est-ce que je disais, donc? Évidemment, cela me met dans tous mes états. Mais quelle troublante humiliation!
Bien sûr, beaucoup de gens comme moi sont préoccupés – même à l’excès (au début j'étais terrifiée) – de ces oublis. D’où l’importance de l’affirmation suivante : « Ceux qui sont conscients de souffrir de ces oublis sont ceux qui n’ont pas de problèmes sérieux de la mémoire alors que ceux qui souffrent d’une maladie de la mémoire – dont l’Alzheimer – ne se rendent pas compte de ce qui se passe.» ?????????? Méchante nuance!
Le professeur Bruno Dubois, directeur de l'Institut de la Mémoire et de la Maladie d' Alzheimer (IMMA) à la Pitié-Salpêtrière, rassure donc la majorité des cas de personnes préoccupées par leurs oublis : «Plus on se plaint de pertes de mémoire, moins il y a de probabilité de souffrir d’une maladie de la mémoire.»
Anosognosie. Mais comment vais-je me souvenir de ce vilain mot? Me faudra-t-il le copier cent fois pour ne pas l'oublier? Même temporairement?
Merci à la personne qui m'a fait parvenir ce courriel.
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Mon horoscope
« Il est urgent d’élargir tes options, Taureau. Tu n’atteindras ton objectif qu’en exerçant sans entrave ta liberté de choix. Attends qu’une palette de possibilités s’offre à toi pour prendre des décisions.»
Eh bien, j'ai tout de suite pensé à toi, mon ami Rob, quand j'ai lu ce qui suit dans le Courrier international. Cela m'a permis de choisir entre l'option de cette polémique qui fait figure de bombe dans le monde de la musique ...
Et une autre option, celle de la mort tragique, mais bien mystérieuse, de Christophe de Margerie, pdg de la pétrolière française TOTAL dans l'accident de son avion privé, à l'aéroport de Moscou. Un allié de la Russie, a-t-on dit. J'y reviendrai peut-être.
Et une autre option, celle de la mort tragique, mais bien mystérieuse, de Christophe de Margerie, pdg de la pétrolière française TOTAL dans l'accident de son avion privé, à l'aéroport de Moscou. Un allié de la Russie, a-t-on dit. J'y reviendrai peut-être.
Bref, deux tristes affaires qui m'ont permis de ne pas trop entraver ma liberté de choix, puisque que celle choisie m'a fait le plus grand bien. De mémoire, j'ai toujours été remuée de l'intérieur, quand un certain pianiste canadien se penchait sur son piano pour jouer les Variations Goldberg ... Comme tu vois, je crois avoir pris la bonne décision.
***
Musique
La
femme de Bach a-t-elle composé des chefs-d'œuvre à sa place ? Selon un documentaire, l'épouse du compositeur aurait écrit quelques-unes des
plus célèbres partitions attribuées à Johann Sebastian Bach : les Variations
Goldberg et les Suites pour violoncelle.
Plus courtes que les Variations Goldberg, les Suites pour violoncelle ont été choisies ici.
"Anna Magdalena a mené une vie pénible et
fatigante. Chanteuse et musicienne pleine de talent, elle a épousé un génie
égoïste et psychorigide. [...] Après sa mort, elle est devenue simplement 'la
veuve Bach', est morte dans la pauvreté, puis tombée dans l'oubli. Son mari,
lui, n'est jamais mort."
C'est en ces mots que le Washington Post a commencé
à rendre compte d'une polémique qui fait figure de bombe dans le monde de la
musique. Anna Magdalena, et non pas Johann Sebastian, aurait composé
quelques-uns des plus célèbres chefs-d'œuvre attribués à son mari, parmi
lesquels les Variations Goldberg et les six Suites pour violoncelle.
"Écrit par Mme Bach"
C'est dans le documentaire Written by Mrs Bach, diffusé
en avant-première à Londres, puis en Allemagne, que trois chercheurs défendent
cette idée : un professeur de musique de l'université Charles Darwin en
Australie, une compositrice britannique et une experte américaine en examen
légal de documents.
Pour eux, "ces pièces diffèrent d'autres
œuvres de Bach tant au niveau structurel que technique ; de plus, une page des
partitions porterait l'inscription en français 'écrit par Mme Bach' ; et,
enfin, aucune preuve n'existe pour démontrer que Johann Sebastian est le
véritable auteur de ces pièces."
Même s'il n'est pas surprenant que le nom de "Mme Bach"
apparaisse sur les partitions parce qu'on savait qu'elle retranscrivait les
œuvres de son mari, le Daily Telegraph explique : "Son écriture n'a pas la
lenteur et la lourdeur de quelqu'un qui copie un texte". Il est plus
probable que les notes "coulaient tout droit de son esprit".
"C'est une théorie – et elle est plausible", conclut le Washington Post.
Source: Courrier international
***
Bien que je n'y crois pas toujours, j'adore les théories du complot. En particulier, celles qui osent dire qu'une femme de cette époque, aurait eu un esprit (ce qui n'est pas rien quand même), et qu'elle ait su s'en servir, cela dépasse mon entendement. Et toi, qu'en penses-tu, Rob?