La France va-t-elle devenir la fille aînée de l'islam?

Réveillée,  alors que la nuit n'avait pas encore terminé son long périple dans l'obscurité totale, je me suis mise à lire les dernières pages du dernier chapitre de mon livre.

« Il fut un temps où le monde prit le large à partir de Paris, la ville de sapience. On copiait la France et ses beautés. C'était au siècle de Saint Louis.

L'art ogival qui donne naissance à ce qu'on appelle encore aujourd'hui, "l'ouvrage français", fit ainsi le tour de l'Europe, depuis la cathédrale de Cologne, copie insolente d'Amiens*, jusqu'à celle de Tolède dont la nef est une réplique de Bourges », p. 296

Si je cite ce passage du bouquin de Philippe de Villiers, c'est parce que je regrette de ne pas avoir visité plus de cathédrales, en France, que j'aurais dû. On avait plutôt concentré notre temps à visiter les cimetières ... Encore beau qu'on n'aie pas visité les catacombes de Paris! Pourtant, on (nos amies françaises d'Amiens et de Bretagne) nous avaient tellement recommandé la visite de la cathédrale Saint Denis, que je m'en veux depuis d'avoir éclipsé ce monument historique et cette œuvre d'art éternelle  de notre agenda de voyage en France, il y a huit ans.  Force est de constater aujourd'hui,  qu'à cause des divers mouvements migratoires durant les années précédentes, les choses ont changé depuis, à Saint-Denis.

Enfin, une bizarrerie de notre part que m'a soulevée ma sœur Lolo, qui, elle, n'y voyait là qu'un mortel ennui et, bien sûr, une mortelle perte de temps, alors qu'il y avait tant de choses plus intéressantes et agréables  à voir, comme des casinos, les Champs-Élysées, Le Bal du Moulin Rouge, l'Arc de Triomphe, etc.

Chacun ses goûts, surtout lorsque le temps nous est compté.

Voilà le pape qui s'en mêle

Mais mettons le tourisme de côté pour revenir à la réalité. Or dans cette réalité du temps présent, la France souffre. Elle a mal à son histoire, à son passé, à son présent, mais surtout à son identité. Ce n'est pas pour rien que dans les grandes épreuves, elle retourne à son enfance. C'est alors que les cloches se mettent à sonner pour le pays tout entier.

« Le glas a sonné pour les policiers de Magnanville, il avait sonné le 16 novembre pour les victimes du Bataclan et même pour Charlie Hebdo qui préfère pourtant la satire au bedeau. » p. 294

Aucune famille n'aurait protesté (à date) contre les volées de cloches.

Parlant de cloches, le pape François s’en est pris le mois dernier à la « désinformation » et aurait comparé la presse à scandales à la coprophilie, ses lecteurs étant assimilés à des mangeurs d’excréments.

« La désinformation est probablement le plus grand mal qu’un média puisse infliger, parce qu’elle oriente l’opinion dans une seule direction, en omettant une partie de la vérité », a alors déclaré le pape.

Si le pape le dit ...

La preuve

Enfin, un dernier mot concernant une saga qui mènera le monde on ne sait trop où ... J'ai peine à croire que cela, c'est-à-dire l'affaire de l'influence russe,  dont les preuves sont toujours manquantes, dans le déroulement des dernières élections américaines, va se terminer par le déclenchement pur et dur de la Troisième Guerre Mondiale. Si c'est pour effacer l'ardoise de la corruption et des crimes perpétrés par ceux qui gouvernent le monde, eh bien, on aura la preuve que ces derniers ne font pas partie de notre humanité.

Ainsi parlait Zarathoustra.

Bonne Année 2017!