C'est l'automne!

Au bûcher: référence à sorcière?

Au Québec aussi, la tenue  d'élections d'un chef (ou d'une cheffe) de parti  devient de plus en plus «trippante» au fur et à mesure que la fin avance. Or, je ne veux pas faire  de flèches avec des allumettes, mais comme le dit Michel David, cette semaine, dans sa chronique La gardienne du temple:  « Il faudra cependant y réfléchir à deux fois avant de l'expédier au bûcher. »   

Dans cette course, Martine Ouellet a ramé très fort. La candidate a démontré sa pugnacité, sa détermination et son caractère fort qui ne s'en laisse pas imposer. Ce qui en fait une battante et une femme dotée de beaucoup de leadership.

Par contre, son intention de déclencher un référendum dans le premier mandat constitue pour plusieurs une erreur stratégique et un risque considérable de foncer tête baissée et cheveux au vent dans un mur.
 
Alors je me propose donc d'appuyer Martine Ouellet pour sa détermination,  ses convictions profondes, son endurance et disons-le tout court, surtout son front de beu, une qualité plutôt rare chez une aussi petite dame, qui ne peut faire autrement que forcer l'admiration.   
 
Sauf qu'après la magistrale débarque de madame Marois en 2012,  je m'étais promise  de ne pas appuyer de sitôt une autre femme de pouvoir,  au Québec.  Or malgré ce qu'en dit Michel David, cette hargne  avec laquelle Martine Ouellet s'en prendrait encore à ses adversaires,  selon moi se transformerait, si elle avait été un homme, en baroud d'honneur.  Et de cela on n'en sort pas. Dommage.

Que le ou (la) meilleur(e) gagne!

 

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