L’auteur de Harry Potter soutient la venue de Trump en Angleterre


La baguette magique de Joanne portera-t-elle bonheur au Donald ?

Hildegard von
Hessen am Rheim
Boulevard Voltaire

 
Sans emploi, Joanne Rowling était au bout du rouleau lorsqu’elle entreprit l’écriture de Harry Potter sur une table de bistrot en bas de chez elle. Nous connaissons le reste de sa magnifique carrière. Elle est traduite dans le monde entier et Hollywood s’est emparé de son personnage. Les foules font la queue devant les librairies du monde occidental lorsqu’un épisode est annoncé. Elle a redonné l’envie de lire à des jeunes plus attirés par l’image. Même les adultes s’y sont mis !

Pourtant, son livre fut refusé par une bonne douzaine d’éditeurs britanniques. Elle dut son succès à un petit éditeur, Bloomsbury, qui soumit le premier chapitre à sa fille de huit ans, Alice. Après avoir terminé ce premier chapitre, la petite fille demanda le reste du livre. Bloomsbury n’était pas convaincu d’avoir un best-seller dans ses mains. L’éditeur, Barry Cunningham, l’avertit tout de même se trouver un job car, estimait-il, elle ne pourrait jamais gagner sa vie en écrivant des livres pour enfants.

Bloomsbury fut tout de même assez « smart » pour publier Harry Potter mais, rétrospectivement, il reconnaît que la manière dont il s’y est pris était stupide. Pensant que le livre ne se vendrait pas, le comité de lecture recommanda à Rowling de ne pas publier sous son vrai nom, Joanne Rowling, estimant que des garçons ne liraient pas un livre de cette sorte écrit par une femme. Un point de vue sexiste qui n’accorde pas beaucoup de crédit aux garçons… Rowling, empressée de rencontrer le succès, accepta d’écrire sous le nom de J.K. Rowling. Le J étant sa première initiale, pour Joanne. Comme elle ne possède pas de second nom, elle inscrivit le K en hommage à sa grand mère Kathleen. Nous connaissons le reste de son histoire.

Aujourd’hui anoblie, multimillionnaire, la voilà qui donne de la voix en faveur de Donald Trump, même si, dit-elle, sans être en accord avec tout ce qu’il dit, elle estime que sa manière « d’être bigot » lui donne le droit de l’être aussi à son égard. Quelle classe, J.K. ! Dans le fond, sans le dire, elle sait que le peuple américain souffre dans sa grande majorité, comme elle auparavant. Elle sait que l’Amérique est le pays des rêves. Et elle, Joanne Rowlings, a une fois rêvé, sans emploi, sur une table de bistrot, son destin devenu extraordinaire, par un coup de baguette magique de son personnage Harry Potter. J.K. Rowling est assurément un soutien de poids à Tsunami Trump, même si elle tempère.

La baguette magique de Joanne portera-t-elle bonheur au Donald ?

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